Le Musée Prive - Art Magazine
Centre Pompidou Elles font l'abstraction
Elles font l'abstraction Commissaire générale : L’exposition « Elles font l’abstraction » présentée au Centre Pompidou de la réouverture jusqu'au 23 août 2021, propose une relecture inédite de l’histoire de l’abstraction depuis ses origines jusqu’aux années 1980, articulant les apports spécifiques de près de cent dix « artistes femmes ». La commissaire générale Christine Macel et la commissaire associée pour la photographie, Karolina Lewandowska, revisitent cette histoire, tout en mettant en évidence le processus d’invisibilisation qui a marqué le travail des «artistes femmes», à travers un parcours chronologique mêlant arts plastiques, danse, photographie, film et arts décoratifs. Les artistes y sont présentées, selon les termes choisis pour le titre, comme actrices et cocréatrices à part entière du modernisme et de ses suites. L’exposition présente les tournants décisifs qui ont marqué l’histoire de l’abstraction tout en remettant en cause ses canons esthétiques, sans pour autant en redéfinir un. Il s’agit aussi de dépasser l’idée d’une histoire de l’art conçue comme une succession de pratiques pionnières. En redonnant une place aux « artistes femmes » au sein de cette histoire, l’exposition en démontre la complexité et la diversité. Elle opère tout d’abord une incursion inédite dans le 19e siècle avec la redécouverte de l’oeuvre de Georgiana Houghton datant des années 1860, bouleversant la chronologie des origines de l’abstraction à partir de ses racines spiritualistes. Elle valorise ensuite des figures phares par de mini-monographies mettant en avant des artistes peu montrées en Europe ou injustement éclipsées. Une attention toute particulière est donnée aux contextes spécifiques qui ont entouré, favorisé ou au contraire limité la reconnaissance des « artistes femmes » – des contextes à la fois éducationnels, Reférence Image : Saloua Raouda Choucair, |
John Harrison Levee (1924-2017) un peintre insuffisamment reconnu - Un texte par Martine Manfré Itzinger
A quand une exposition consacrée à John Levee dans nos institutions, qui pourrait être comprise comme un réveil ou, tout du moins,comme la réparation d'une injustice tardive faite à une grande figure de l'abstraction. La question est : pourquoi sa fortune critique n'est elle toujours pas à la hauteur de celle de ses contemporains? La reconnaissance de cet artiste majeur de l'abstraction semble toujours aussi discrète, bien en deçà de la renommée des artistes américains de sa génération tels que Rothko,Stella, de Kooning et consorts. Il serait peut être temps de rendre hommage à un artiste qui est venu et a vécu en France et dont les qualités créatrices, jamais remises en cause, justifieraient largement qu'une rétrospective lui soit consacrée en France et pourquoi pas à Paris dans sa ville d'adoption. Il semblerait que son indépendance d'esprit l'ait desservi car il est resté fidèle à une forme de liberté artistique jugée rebelle et a accordé plus d'importance à son art qu'au marché de l'art. Les protagonistes du théâtre artistique international lui en ont a apparemment tenu rigueur.
(2) - New York University, University of Southern California de Los Angeles, Washington University (3) - Patrick Reynolds, L'Expressionnisme Abstrait, Editions Le Musée Privé, 2007 |
Exposition Michel Patrix Une joyeuse liberté de peindre - Mers-les-Bains
Michel Patrix,Une joyeuse liberté de peindre« Pour des artistes tels que Michel Patrix, l'art est une aventure. C'est aussi une expérience vivante. Son activité est désintéressée. Elle se situe sciemment en marge des postulats de l'École de Paris. Elle traduit une volonté de choix qui s'écarte de la norme et une vocation qui échappe totalement à l'emprise de la mode. C'est une activité personnelle et individuelle qui côtoie l'anarchie. Elle n'est concevable que dans un pays libre qui se targue d'ignorer les contraintes esthétiques. Comme la plupart des peintres de sa génération, Michel Patrix subit (ou a subi) la puissante attraction du cubisme, mais il a adopté devant les découvertes de ses prédécesseurs une attitude nouvelle et indisciplinée. » Waldemar George Michel Patrix, Éditions de la Galerie Paul Raffray, 1959. « J'admirais le talent de Michel Patrix, et nous étions nombreux à penser qu'il était le plus doué de nous tous… Il m'épatait beaucoup par sa verve, son éclat, et c'est vrai qu'il était habité par la peinture. » Robert Wogensky - Lettre à Annie Aubrun-Patrix, 6 janvier 1991, extrait des archives de Madame Aubrun-Patrix « Celui qui vécut la peinture comme une aventure compta parmi les jeunes espoirs de l'École de Paris figurative, tout en gardant une totale liberté ancrée dans une vocation qui échappe à l'emprise de toute mode. » Lydia Harambourg - L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes 1993. Michel Patrix fut défendu par les marchands importants de son temps, Emmanuel David en France et Paul Rosenberg à New York. D’après Emmanuel David[1] qui se reproche d’avoir par inexpérience fait échouer l’opportunité, il aurait d’ailleurs été préféré à Bernard Buffet par Rosenberg. Prix du Salon de la Critique en 50, Prix Opera du Musée des Art décoratifs et Prix de la Ville d’Oran au prix de la jeune peinture en 1949, distingué par la critique dès 43, il est l’ainé du groupe de l’Echelle. Groupe de l’Echelle qu’Eric Mercier[2] présente comme l’emblème d’un mouvement réagissant aux traumatismes de guerre par l’hédonisme et la joie de vivre dans son catalogue de l’exposition « jeune peinture des années 50 » au musée de Clermont Ferrand. Son énergique amour de la liberté et sa volonté délibérée d’incarner sa création, « ma vie et ma peinture sont une seule et même chose, quand le peintre est malade, sa peinture se couche » note-t’il dans son carnet de bord, et son esprit alerte, curieux des avancées scientifiques, philosophiques et sociologiques de son temps a fait de son parcours un phénomène délibérément à part, tout en donnant naissance à une écriture picturale unique. Cette exposition présente son parcours depuis son enfance jusqu’à son décès à Gonneville-sur-Scie en 1973 où lui même, son épouse et de jeunes artisans ont établi le Centre de créativité qui porte son nom avec l’objectif de « promouvoir et diffuser la créativité par l’art ». Ceux qui souhaitent une introduction à cette exposition peuvent s’arrêter là et se reporter aux pages fort bien documentées de Wikipédia et du Musée privé.[1] En regard de l’évolution de notre culture contemporaine, le parcours de l’artiste que fut mon père, indissociable de son époque, de ses amitiés, de ses amours, de ses espérances, de ses tourments, me parait mériter une attention plus soutenue. Cette exposition sera donc l’occasion de publier un témoignage plus complet. Bruxelles, le 18 Mai 2021 Blaise Patrix [1] cliquez sur les liens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Patrix/ et https://www.le-musee-prive.com/207-biographies-artistes-contemporains/670-biographie-michel-patrix.html/ [1] cité par Patrick Reynolds [2] Années 1950, l’alternative figurative Editions un,deux…quatre, 2007 |
Louis Vuitton ouvre une librairie dans son magasin de Saint-Germain-des-Prés
EXHIBITION SHEPARD FAIREY OPERA GALLERY DUBAI
Shepard Fairey Raise the Level, Version 2 2020 Stencil, silkscreen and collage on canvas 147.3 x 223.5 cm - 58 x 88 in |
OPERA GALLERY DUBAI Opera Gallery Dubai is proud to present this unprecedented exhibition dedicated to internationally renowned artist Shepard Fairey. Very few street artists have managed to make a trans-generational and cultural impact the way Shepard has. What started almost like a prank back in 1989 with André the Giant Has a Posse guerrilla stickers evolved into an idiosyncratic, deep artistic practice, gracing private institutions and museums with emblematic pieces. Shepard is now a force to reckon within the art world. |
John LEVEE un des leaders de l’expressionnisme abstrait américain
L'expressionnisme abstrait américain : Franz Kline- John Levee – Robert Motherwell En 1929, le Museum of Modern Art (MOMA) ouvre ses portes à New York (USA). En 1933, le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, crée une aide économique pour les artistes. La scène artistique américaine se met en place. En 1936, l’exposition « Cubism and abstract art » est présentée au MOMA. Ces événements favorisent l’émergence de l’art abstrait américain dont le premier mouvement d’avant-garde est l’expressionnisme abstrait. Il se développe dans les années 1950-1960. Aucun manifeste n’a été rédigé. Les artistes ne s’engagent pas dans l’écriture, car pour eux, le langage plastique doit se suffire à lui-même. La principale nouveauté réside dans une nouvelle relation au geste. La photo montre à gauche le tableau de John LEVEE de 1955 (encre de chine 75 x 52,5 cm ) qui figure dans la collection du M.O.M.A. de new-York Voir également dans la Collection du M.O.M.A John Levee October 1, 1958 Dimensions 28 3/4 x 39 3/8" (73 x 100 cm) |
Nice Exposition Libres et égales de Sylvia Galmot
La Fondation Maeght rouvre ses espaces extérieurs
La Fondation Maeght est heureuse de pouvoir à nouveau accueillir ses visiteurs dans ses espaces extérieurs : jardins de scultpures, cour Giacometti, labyrinthe Miró. La préfecture des Alpes Maritimes a en effet autorisé cette ouverture dans le strict respect des consignes de sécurité sanitaire. La librairie, où le visiteur pourra trouver catalogues, affiches, foulards et oeuvres originales, est également autorisée à ouvrir. En attendant l'ouverture des salles d'exposition, le visiteur pourra se promener dans un lieu unique et intemporel où art, architecture et nature dialoguent dans une parfaite harmonie et découvrir des oeuvres d'Alexander Calder, Alberto Giacometti, Joan Miró, Marc Chagall, Jean Arp, Eduardo Chillida, Raoul Ubac, Pierre Tal-Coat, Erik Dietman, Barbara Hepworth, Jean Paul Riopelle, Eugène Dodeigne. Informations pratiques Fondation Maeght https://www.fondation-maeght.com/ Horaires : Tarifs pour les jardins : |
Biographie Michel Patrix 1917-1973
Michel Patrix huile sur toile de 1954 dimensions 100 x 81 ancienne Collection Emmanuel David Collection Patrick Reynolds Comme nous l'a indiqué Blaise Patrix ce tableau est noté dans le catalogue de la main de mon père sous le titre : "le guéridon aux pieds galbés" 40 F ref 239 avec en description : table à ouvrage à gauche feuillage mimosas-verre.pommes poires - (Hteur) chaise à droite avec torchon viole." |
J'ai découvert il y plus de 25 ans, Michel Patrix qui est un des artistes les plus importants dans l'histoire de l'art des années 40-50 grâce à Emmanuel David auquel je rendrai hommage sur ce site en publiant un essai de biographie. Michel Patrix est né le 25 mai 1917 à Cabourg dans le Calvados et décédé le 4 mai 1973 à Gonneville-sur-Scie en Seine-Maritime. Après avoir étudié à Castelsarrazin et obtenu son baccalauréat, il se fixa à Bordeaux, où il exerça divers « petits métiers ». Il a été mobilisé dans l’Armée française de 1937 à 1941, et après avoir été démobilisé, il est « monté » à Paris afin d’exercer sa passion pour la peinture et d’y consacrer tout son temps. Il senti le besoin de maîtriser parfaitement la technique picturale et fréquenta avec assiduité l’Académie de l’Atelier André Lhote, auprès duquel il découvrit sa propre écriture imprégnée de l’influence cubiste alors prégnante sur l’Ecole de Paris. |
TOSHIO SAEKI HANA YASHA GALERIE DA-END
Toshio Saeki - HANANAGUSAME Sérigraphie sur papier de mûrier 52 cm x 39 cm, 2010 Courtesy Galerie Da-End |
TOSHIO SAEKI HANA YASHA GALERIE DA-END EXPOSITION DU 13 FÉVRIER AU 27 MARS 2021 Toshio Saeki (1945-2019) est dessinateur et icône de l’underground japonais. Son oeuvre est à la croisée des traditions japonaises du shunga (gravures érotiques traditionnelles) et du yōkai (représentation d’esprits, de démons et de fantômes). Il a aussi renouvelé, dit-on, le genre de l’ero-guro, mouvement artistique et littéraire japonais apparu vers 1930, combinant érotisme, éléments macabres et grotesques. «Son érotisme monstrueux bousculant d’autant plus fortement qu’il repose sur la puissance d’évocation et se déploie dans un dessin très pur. Hergé plongé dans les perverses pensées d’un Edogawa Ranpo.» (Marius Chapuis pour Libération) La Galerie Da-End se réjouit de dévoiler un ensemble inédit de sérigraphies de cet artiste d’avant-garde. Le corpus jamais présenté - qui vient compléter la première série exposée en 2010 - est le fruit d’une étroite collaboration au cours de l’année 2009, entre la galerie et le maître sérigraphe Fumie Taniyama, sous la direction attentive de Toshio Saeki lui-même. « Saeki n’a eu de cesse de développer ses remarquables talents de dessinateur et de coloriste afin d’explorer toujours plus profondément les contrées obscures de l’inconscient. Les deux principaux ingrédients de son art sont la concision du trait — fruit d’une extrême maîtrise de soi et d’une lucidité sans faille — et la passion pour l’eros (ou l’ero, un terme japonais qu’il lui préfère, car selon l’artiste, s’y profile de surcroit l’idée de la mort). Autrement dit : une ligne claire et de sombres desseins. L’univers sulfureux de Saeki est utéro-centré. Tout gravite autour de cet oeil cyclopéen qui est à la fois matrice, grotte effrayante, refuge, source de jouissance et boîte de Pandore. Chacune de ses oeuvres constituent autant de seuils et de passages dérobés menant directement de l’état de veille à l’état de rêve ou de cauchemar, via l’art du trait. Chaque dessin raconte une histoire. Il y a des voyeurs et des voyeuses, des pervers et des suppliciés. » (David Rosenberg) |
Bilan 2020 et perspective 2021 de la Fondation Beyeler
Communiqué de presse, 22 janvier 2021 Bilan 2020 et perspective 2021 de la Fondation Beyeler: Comme pour la plupart des institutions culturelles, l’année 2020 aura été difficile pour la Fondation Beyeler. Le bilan est bien inférieur aux attentes mais aussi nettement supérieur aux craintes. La programmation et le nombre de visiteurs·ses ont été massivement impactés par les fermetures obligatoires du musée, les interdictions de manifestations publiques, les restrictions de voyage et de déplacement et autres mesures administratives rendues nécessaires par la pandémie du coronavirus. |
Rodin Arp Fondation Beyeler
Auguste Rodin Le Penseur, taille originale, 1880/1882 Bronze (Auguste Griffoul, 1896), 72 x 34 x 53 cm MAH Musée d’Art et d’Histoire, Genève Photo : © MAH, Genève, Photo Flora Bevilacqua |
Rodin / Arp FONDATION BEYELER »Nous ne voulons pas copier la nature. Nous ne voulons pas reproduire, nous voulons produire. Nous Pour la première fois, une exposition muséale fait dialoguer Auguste Rodin (1840–1917) et Hans Arp (1886–1966), mettant face à face l’oeuvre pionnier du grand réformateur de la sculpture du 19ème siècle finissant et l’oeuvre influent d’un des protagonistes majeurs de la sculpture abstraite du 20ème siècle. Les deux artistes possédaient une puissance d’innovation artistique et un goût pour l’expérimentation exceptionnels. Leurs oeuvres ont fortement marqué leur époque et ont conservé toute leur actualité. Les créations d’Auguste Rodin et de Hans Arp illustrent de manière impressionnante et exemplaire des aspects fondamentaux du développement de la sculpture moderne. Rodin a ainsi introduit des idées et des possibilités artistiques radicalement nouvelles dont Arp s’est saisi plus tard dans ses formes biomorphes, les faisant évoluer, les réinterprétant ou les contrastant. Il n’est à ce jour pas certain que Rodin et Arp se soient jamais rencontrés personnellement, mais leurs oeuvres présentent des liens de parenté artistique et de références communes, tout comme des différences, qui font de la confrontation de leurs créations singulières une expérience visuelle particulièrement éloquente. |
Comment commencer une collection d'art contemporain - How to start a contemporary art collection
Andy Denzler Opera Gallery Genève
ANDY DENZLER 29 October - 21 November 2020 OPERA GALLERY "I am trying to get closer to reality and experiment with how Opera Gallery Geneva is pleased to present Fractured, a solo exhibition featuring recent works by Swiss artist Andy Denzler. We are creatures of habit, accustomed to living life with certain established routines. Being forced into lockdown for a few months has turned our lives upside down, has fractured our patterns and rhythms and has urged us to adapt in a short time to new ways of living. Caught in a strange time loop, this period of isolation has compelled the artist, like many of us, into an intense state of introspection and has resulted in his creating this series of highly charged canvases. |
Immense succès pour Art Paris 2020
Défi relevé et un immense succès pour Art Paris 2020 Première foire d’art post-confinement dans le monde Tous les regards étaient rivés sur Art Paris, la foire d’art moderne et contemporain qui s’est close dans un enthousiasme général dimanche 13 septembre sous la voute solaire du Grand Palais. Une fréquentation qualitative malgré la situation sanitaire Le chiffre global de fréquentation est de 56 931 visiteurs. L’application stricte des mesures sanitaires a conduit à un abaissement volontaire de la jauge visiteurs à 3 000 personnes à l’instant T au lieu des 5 000 autorisées dans le Grand Palais et à une modification des flux du vernissage lissés sur toute l’étendue de la foire lors d’ouvertures privatives le matin de 10h à 12h afin de garantir un haut niveau de sécurité aux exposants et visiteurs en évitant tout bain de foules. Si le nombre de visiteurs grand public a baissé de 10% par rapport à 2019 (qui a accueilli 63 257 personnes), en revanche la fréquentation des collectionneurs et responsables d’institutions bondit à +25% par rapport à 2019 avec un cumul total de 23 218 invités professionnels et VIP. |
YANG WANG 1831 Art Gallery Paris
NOT ALONE IN QUARANTINE Je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont confinés… A l’heure où l’ensemble des galeries et lieux culturels ont fermé à nouveau leurs portes au public, 1831 Gallery choisi de présenter, dans une version en ligne, la dernière série réalisée par le jeune photographe franco-chinois Yang Wang intitulée « Not Alone in Quarantine ». "Une semaine seulement après le début du confinement en mars, j'ai commencé à devenir fou. Il n'y a rien de pire que la solitude pour un être humain. Mes amis, ma famille me manquaient. Je voulais voir des gens, les toucher. Puis, j'ai eu l'idée de regrouper les différents "moi" durant la quarantaine : le "moi" qui regarde la télé, le "moi" qui fait du sport, le "moi" qui lit, le "moi" qui boit, le "moi" qui s'amuse...Tous ces "moi" réunis en une seule photo. Lorsque je me sentais vraiment seul, je me prenais en photo. C'est bon ! |
Lee Krasner Museo Guggenheim Bilbao
Lee Krasner Combat, 1965 Oil on canvas 179 × 410.4 cm National Gallery of Victoria, Melbourne, Felton Bequest, 1992 (IC1-1992) © The Pollock-Krasner Foundation |
September 18, 2020 - January 10, 2021 Museo Guggenheim Bilbao Lee Krasner (b. 1908; d. 1984) was a pioneer of Abstract Expressionism, the movement that made New York a thriving center for modern art in the postwar period. Born in Brooklyn, in an Orthodox Jewish, Russian émigré family, she decided to become an artist at 14. She applied to the only school in New York that offered an art course for girls and would later study at the Cooper Union, the National Academy of Design, and the Hans Hofmann School of Fine Arts. Krasner was one of the first artists in New York to adopt an entirely abstract approach, and in 1942 she was included in the exhibition American and French Paintings at the McMillen Inc., alongside her friends Willem de Kooning and Stuart Davis. The one fellow exhibitor that she had not met before was Jackson Pollock, so she decided to visit his studio. In 1945 they married and moved to Springs, Long Island. Unlike many of her contemporaries, Krasner refused to develop a 'signature image,' which she considered to be too rigid. Working in cycles, she sought out new means for authentic expression, even during the most tumultuous of times, including Pollock's sudden death in a car crash in 1956. Krasner's formidable spirit is felt throughout the body of work that she created over more than fifty years in the studio. |
Lee Krasner Icarus, 1964 Oil on canvas 116.8 x 175.3 cm |