Eduardo Carvalho un jeune artiste brésilien invité à exposer au Louvre ! par Martine Manfré itzinger

Le Musée Privé Magazine d'Art Moderne et Contemporain

Eduardo Carvalho, photo de Folha de FrancaCe n’est pas si souvent qu’un artiste brésilien contemporain est à l’honneur au Louvre aussi l’évènement mérite-t-il d’être signalé. Si depuis 2004 le Louvre a ouvert ses portes à la création contemporaine, cela ne s’est pas toujours fait sans heurt. Il s’agissait pourtant jusque là de mettre au coeur des chefs d’oeuvres historiques des oeuvres d’artistes modernes et surtout contemporains plutôt bien connus pour montrer au public que le Louvre était un musée vivant. Ces oeuvres se sont alors imposées de manière pérenne ou éphémère, au grand dam des uns et sous les applaudissements des autres. Cette année, la grande institution poursuit sa démarche avec, une surprise de taille puisqu’elle offre ses cimaises à un jeune artiste brésilien de 29 ans, Eduardo Carvalho qui, nous l’espérons, gagnera dès lors en visibilité en Europe.
Né au Brésil dans le Minas Gérais, Eduardo Carvalho est un jeune artiste autodidacte qui a interrompu ses études à 11 ans pour soutenir sa famille et travailler comme ouvrier rural avant de devenir boulanger et partir à Franca en Espagne en 2012.
Rien ne le disposait à devenir artiste si ce n’est, depuis l’enfance, un don exceptionnel pour le dessin qui impressionnait tous ceux qui le rencontraient.

A Franca, le jeune boulanger reprend le dessin qu’il avait un peu délaissé et se rend compte que ses illustrations sans prétention attirent les regards. Il décide alors de travailler le dessin réaliste et passe courageusement un examen national de certification de compétences pour les jeunes et les adultes (ENCCEJA). L’un de ses dessins est retenu pour illustrer un recueil de poèmes du groupe auquel il appartient et le Théâtre Municipal de la ville lui propose d’exposer parmi d’autres artistes. Dès lors, son destin est tracé.
Il a participé depuis à plusieurs évènements artistiques à Franca mais aussi à Ribeirao Preto dans le Sud Est du Brésil (Sao Paolo) et, en 2020, il a été invité à exposer son oeuvre phare, Le regard du noir, à Paris, au musée du Louvre.

Rectificatif : Eduardo Carvalho ne sera pas présenté au Louvre par Martine Manfré Itzinger
A mon grand regret, il semblerait que le jeune artiste brésilien Eduardo Carvalho, dont j’avais évoqué le talent dans un précédent article, ne sera pas présenté au Louvre et récompensé à Paris comme je l’avais annoncé. La Covid 19, ou d’autres raisons inconnues, auront eu raison de ce projet.
Ne doutons pas pour autant qu’une belle carrière au Brésil, si ce n’est à l’international, seront au rendez vous et son jeune talent bientôt présenté comme il le mérite

Eduardo Carvalho,, “O olhar do negro”, « le regard du noir » Selection pour le musée du Louvre , Photo Folha de Franca
Eduardo Carvalho,, “O olhar do negro”, « le regard du noir » Selection pour le musée du Louvre , Photo Folha de Franca
 Le jeune homme, récemment reconnu internationalement pour la beauté de ses oeuvres contemporaines, a en effet été proposé au musée du Louvre par l'intermédiaire d'une société d’événementiel en Angleterre -Diaspora Marketing Solutions- avec qui il vient d’ailleurs de signer un contrat.
Au même moment la Funarte (Fundaçao national das Artes) a récompensé cette même oeuvre qui entrait parfaitement dans le choix du thème proposé par la fondation, bien que l’oeuvre lui ait été antérieure : « J'avais déjà fait mon travail depuis longtemps, avant même de découvrir le thème Funarte. Quand ils ont vu mon projet, ils ont tout de suite dit que c'était très facile de récompenser le travail et cela m'a fait très plaisir. Quand j'ai fait ce dessin réaliste, j'ai pensé à valoriser la lutte des quilombolas, l'importance de la culture et la représentation de ce peuple ».(1)
(1) Cette notion renvoie а un passé lointain de l’histoire du Brésil lié à la période de l'esclavage dans le pays, mais les quilombos n'appartiennent pas seulement аu passé esclavagiste et ne sont pas des communautés isolées, dans le temps et dans l'espace, sans aucune participation а notre structure sociale. Ils constituent plus de 4 000 communautés quilombolas réparties sur le territoire brésilien qui sont toujours vivantes et actives, luttant pour le droit а la propriété de leurs terres inscrit dans la Constitution fédérale depuis 1988.
Il existe des communautés quilombolas dans au moins 24 états du Brésil : Amazonas, Alagoas, Amapa, Bahia, Ceara, Espirito Santo, Goias, Maranhгo, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Parб, Paraнba, Pernambuco, Parania Piaua, Rio de Janeiro, Rio Grande do Norte, Rio Grande do Sul, Rondonia, Santa Catarina, Sao Paulo, Sergipe et Tocantins.
L’exposition a été retardée en raison de la pandémie mais l’évènement pour ce jeune artiste reste d’actualité.
Une tournée d’exposition en Europe est prévue pour le mois de Septembre et une récompense devrait lui être attribuée en octobre au musée du Louvre.
Espérons que la pandémie ne le coupera pas dans cet élan qui devrait le conduire jusqu’à Belo Horizonte (Brésil, Minas Gerais) où un public enthousiaste devrait attendre, pour une exposition durant trente jours, le retour de l’enfant prodige.
 

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