Le Musée Prive - Art Magazine

Jumièges détail Photo Julia Cserba25 mai – 29 septembre 2024 – texte de Julia Cserba

Dans le cadre du 5ème Festival Normandie Impressionniste nous avons visité une exposition inquiétante à un lieu étonnant. Aussi bien l’artiste que le lieu ont réussi à nous ébahir, bouleverser et faire réfléchir.

L’Abbaye de Jumièges, comme on l’appelle « la plus belle ruine de France », était un des plus importants monastères  bénédictines de Normandie. Son histoire remonte au 1er siècle et depuis il a connu aussi bien des beaux jours que les invasions, les pillages, les dévastations et les reconstructions en répétition. Aujourd’hui en ruine mais conservé avec compétence, la façade avec ses deux tours d’une hauteur de 50 mètres, les restes de l’imposante nef romaine de 11ème siècle, les voutes gothiques et les restes des autres parties d’Abbaye nous permets par notre imagination de reconstituer le bâtiment et son vécu. Déambulant dans le dédale de cette immense vestige, ici et là   nous découvrirons les œuvres de artiste français, Laurent Grasso, qui partage sa vie entre Paris et  New York. Le titre « Clouds Theory » de son exposition actuelle à Jumièges  « évoque le geoengineering et la théorie sur les nuages d’Hubert Damisch. Il porte en lui l’idée d’un trouble du réel, de la perception, l’idée de plusieurs phases d’une même réalité » - explique l’artiste. Tout au long de la nef il a posé au sol six « nuages » en cuivre de deux mètres de long. Les nuages quelquefois beaux, quelquefois menaçants, que nous admirons à regarder et à observer au ciel, chez Grasso, comme s’ils auraient tombé du ciel effondré, incarnent les tragédies humaines, les guerres, les catastrophes naturelles de nos jours et du futur. Pour créer des œuvres pour ce site, Grasso a étudié son histoire, « considérant le lieu comme une porte magnétique entre le passé et le futur ». Il a créé une série de dates en néon : des dates qui ont marqués le passé de ce lieu (841 : invasion Viking, 1358: Guerre de Cent Ans …),  des dates des évènements de notre époque (2020 : Pandémie de Covid-19) et du futur, comme du 2046, l’année du passage de l’astéroïde 2023DW à proximité de la Terre. Dispersés dans le labyrinthe des ruines, à part ses dates, des flammes et des yeux en néon ont également trouvé leurs places sur les murs en créant une atmosphère à la fois poétique et inquiétante. 

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28/04/2024 - Le marché de l’art haut de gamme avec 1,3 Md$ engrangés dans le monde ces trois derniers mois est en baisse de 36% pour le 1er trimestre 2024 par rapport au premier trimestre 2023 où l’on notait déjà un ralentissement (source Artprice).

En France la chute qui est de 79% est encore plus spectaculaire avec un produit de ventes aux enchères Fine Art à 17 M$ au premier trimestre 2024 contre 82 M$ à celui de 2023.

Cette importante chute des ventes n’est pas due à la diminution de lots vendus car 162000 lots ont été vendus soit seulement 1% de moins qu’en 2023 : cette baisse est due au fait que les enchérisseurs en ventes aux enchères n'achètent pas moins mais achètent à des prix moins élevés. C’est dans les adjudications millionnaires que la baisse est la plus importante, en effet on recense, en dollars frais inclus, 142 adjudications de haut niveau pour le premier trimestre 2024 contre 261 pour le premier trimestre 2023 soit une baisse de 54,4% - Le marché est en train de s'ouvrir grâce aux réseaux sociaux, au travail des galeries et des ventes des commissaires priseurs - L'importance des sites internet qui donnent envie aux jeunes de devenir collectionneurs en présentant des nouveaux artistes de talent.

Transactions maximales pour les œuvres les plus abordables

Cette analyse objective nous fait penser que le marché de l’art de haut niveau va baisser régulièrement  – On peut penser en effet que les prix records de haut niveau vont baisser car ils n’intéressent plus les jeunes générations qui ont compris que l’on pouvait se payer des chefs d’œuvres pour des prix entre 700 $ et 12 000 $ - Par contre on va assister à une augmentation du marché de l’art mondial à moins de 12 000 $ . N’oubliez pas que Picasso au début de sa carrière avait du mal à vendre ses œuvres entre 700 et 7 000 $.

La réalité du Marché de l’Art mondial passe par son accessibilité puisque 90% des transactions sont à moins de 12 000$. La croissance de la demande mondiale et l’ouverture du marché aux jeunes acheteurs via les ventes en ligne assurent une progression constante des ventes sur les segments de prix les plus abordables depuis 15 ans. L’accélération la plus remarquable concerne les œuvres les moins coûteuses, celles échangées pour moins de 1 000$ qui affluent et génèrent près de 423 000 transactions annuelles. Tirées par une croissance tout à fait exceptionnelle de +65% depuis l’accélération digitale du marché en 2020, les transactions inférieures à 1 000 $ représentent plus de la moitié des transactions mondiales (55%) et atteignent surtout un pic historique cette année. Le rapport HISCOX ARTIST TOP 100 qui classe les 100 artistes contemporains les plus performants en 2023, indique une baisse de 17% des oeuvres contemporaines vendues aux enchères.

L’année est historique quant au nombre d’œuvres vendues moins de 1 000$, avec près de 423 000 transactions annuelles.

Distribution du marché des enchères mondial de Fine Art et NFT par gamme de prix (2023)

90% des lots vendus à moins de 11 875 $

70% des lots vendus à moins de 2032 $

55% des lots vendus à moins de 1000 $  - L’année est historique quant au nombre d’œuvres vendues moins de 1 000$, avec près de 423 000 transactions annuelles Source ARTPRICE

50% des lots vendus à moins de 700 $

HAUT DE GAMME 132 lots à plus de 10 m$ et 2 lots à plus de 100 m$

Patrick Reynolds

Frédérik Pajak et Vera Michalski co-organisateurs et co-fondateurs du Festival du Dessin, peuvent être extrêmement satisfaits du succès de leur initiative. Après avoir accueilli 66 000 visiteurs lors du premier festival en 2023, il est fortement probable que leur objectif des 100 000 visiteurs pour cette édition de 2024 soit atteint.

Félix Vallotton, L’Averse, 1894, Bois gravé sur velin
 Félix Vallotton, L’Averse, 1894, Bois gravé sur velin

Alors que l’année dernière, l’hommage était rendu à Jean-Jacques Sempé, cette année le Festival du Dessin honorait l’art de Tomi Ungerer, dessinateur français né en 1931 à Strasbourg et mort en 2019 à Cork en Irlande,  plus reconnu à l’étranger que dans son pays natal. Tandis que la majorité du public français ne connaît que ses livres pour enfants, l’exposition monographique nous révèle que son œuvre est beaucoup plus variée.  A partir de 1957 il s’installe pour plusieurs années à New-York. Ses dessins satiriques remportent un grand succès et sont publiés dans les revues américaines les plus prestigieuses, telles que Harper's Bazaar, Life et The New York Times. Aux États-Unis il est également apprécié comme dessinateur publicitaire et affichiste de cinéma. Ses dessins révèlent sa sensibilité pour la condition humaine. Pacifiste, il manifeste sa colère contre la violence et contre la guerre. Ses affiches contre la guerre du Vietnam et contre la ségrégation raciale américaine lui causent des ennuis. Le motif de l’affiche Black Power/White Power est devenu mondialement célèbre sans que l’auteur ne soit réellement connu par le grand public. Dans ses dessins critiques, il exprime son inquiétude à l’égard de l’énergie nucléaire, de la nuisance humaine contre l’environnement et sa désapprobation de la société de consommation. Entre 1980 et 1990 il réalise de nombreux dessins évoquant la disparition des forêts, la pollution de l’air et la crise énergétique. La série The Party accompagnée par des courts textes, nous présente la distraction mondaine et superficielle d’une certaine haute-société new-yorkaise. On peut également citer sa série poétique Es ist, wie es ist, une sorte de dialogue entre ses dessins et les poèmes de Robert Pütz, éditeur et agent publicitaire allemand. L’exposition organisée à l’espace Chapelle du Museon Arlaten offre un bel hommage à Toni Ungerer.  A ceux souhaitant davantage connaître son travail réalisé à l’encre de chine, aux crayons gras de couleurs, à la gouache, ses collages et autres techniques, le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l'illustration de Strasbourg, ouvert depuis 2007 et possédant plus de 14 000 de ses œuvres, offre une occasion idéale.

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Frank Stella © Kristine Larsen05-05-2024 - C'est avec une profonde tristesse que la galerie Ceysson & Bénétière a le regret d'annoncer le décès de l'artiste Frank Stella, disparu hier, samedi 4 mai à New York, à l'âge de 87 ans.

« Frank Stella a accompli l'art classique dans la modernité, l'art baroque dans la postmodernité. Chaque série de son Œuvre a fait trembler le sol, la tectonique de l'art qui leur était contemporain. Comme Picasso, Pollock ou Newman avant lui. Michael Fried en a fait le Vélasquez de sa génération. Mais il en est aussi le Caravage, le Rubens et le Kandinsky. Sa très haute conception de l'art, de l'abstraction et de sa capacité narrative dépassant celle de la figuration, est impressionnante. Une œuvre où se noue l'art de tous les temps avec celui du nôtre dans la splendeur de la couleur et la précision dynamique du dessin... », commente Bernard Ceysson. - Galerie Ceysson & Bénétière

Né en 1936 à Malden dans le Massachusetts aux États-Unis, Frank Stella est installé à New York. Artiste peintre considéré comme le précurseur du minimalisme, il est l'un de principaux représentants de l'Op Art et du shaped canvas. Après avoir suivi des études d'art à la Phillips Academy d'Andover dans le Massachusetts puis d'histoire à l'Université de Princeton, il est influencé par l'expressionnisme abstrait de Pollock et de Kline. Ce n'est que par la suite qu'il reniera l'utilisation expressive de la peinture et rejettera le lyrisme de ce courant. Il travaille sur les oppositions entre formes et couleurs et est l'inventeur des "toiles découpées ». Cela le mènera à briser les frontières de la géométrie classique et ses peintures évolueront vers la formation de véritables sculptures à partir des années 80. 

La galerie Ceysson & Bénétière honorera la mémoire de l'artiste lors d'une exposition qui rassemblera en juillet prochain au Domaine de Panéry ses dernières oeuvres. 

 Jean-Michel Basquiat, Sans titre, 1982. Avec l'aimable autorisation de Phillips.

 Lionel Sourisseau 2014

This wonderful example of Jean-Michel Basquiat’s iconic “skull painting” stylings achieved $85 million at a Phillips sale of works from the collection of the billionaire entrepreneur Yusaku Maezawa this past May. The work, which had previously been sold at Christie’s in 2016 for $57.2 million, beat that number to become the third highest price ever achieved by a work from the legendary Neo-Expressionist artist.

Ce merveilleux exemple des styles emblématiques de «peinture de crâne» de Jean-Michel Basquiat a atteint 85 millions de dollars lors d'une vente Phillips d'œuvres de la collection de l'entrepreneur milliardaire Yusaku Maezawa en mai dernier. L'œuvre, qui avait déjà été vendue chez Christie's en 2016 pour 57,2 millions de dollars, a battu ce chiffre pour devenir le troisième prix le plus élevé jamais atteint par une œuvre du légendaire artiste néo-expressionniste.

Lionel SOURISSEAU acrylique sur toile 97 x 130 cm signée en bas à droite
Contresignée au dos intitulée "Hauts les mains incantation" et datée 2014
Si ce tableau de Basquiat a été vendu 85 millions de dollars chez Phillips un tableau de la qualité et la créativité de l'artiste Lionel SOURISSEAU devrait valoir au minimun 50.000 € - Nous le vendons 3500 € - On peut penser étant donné le talent de cet artiste que sa cote sera élevée car d'importantes galeries intenationales vont s'intéresser à lui. N'hésitez pas à nous contacter si vous désirez en savoir plus.

If this Basquiat painting was sold for $85 million at Phillips, a painting of the quality and creativity of the artist Lionel SOURISSEAU painting should be worth at a minimum price of 50,000 €- We sell it 3500 € - We can think that because of the talent of this artist that his rating will be high because important international galleries will be interested in him. Do not hesitate to contact us if you would like to know more.

VOIR : Le Musée Privé Lionel Sourisseau

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 Les prix des tableaux peuvent être influencés par plusieurs facteurs :

Artiste renommé : Les tableaux créés par des artistes reconnus ou célèbres ont tendance à être plus chers en raison de la demande associée à leur renommée, de leur histoire et de leur contribution à l'art.

Authenticité et provenance : L'authenticité et la provenance d'un tableau peuvent avoir un impact significatif sur son prix. Les œuvres certifiées et provenant de collections importantes ou d'événements historiques peuvent avoir une valeur plus élevée.

Technique et style : La qualité technique, la complexité de la composition, le style artistique et l'innovation peuvent influencer le prix. Certains styles ou techniques artistiques sont plus recherchés que d'autres, ce qui peut faire varier les prix.

Taille et matériaux : La taille physique d'une œuvre d'art ainsi que les matériaux utilisés peuvent influencer son prix. Les œuvres plus grandes ou réalisées avec des matériaux coûteux peuvent valoir plus cher.

État de conservation : L'état de conservation d'un tableau est crucial. Les œuvres bien entretenues, non endommagées ou restaurées de manière professionnelle peuvent valoir plus cher que celles en mauvais état.

Demande du marché de l'art : La demande pour un artiste ou un style spécifique à un moment donné peut grandement affecter les prix. Les fluctuations du marché de l'art peuvent conduire à des variations importantes des prix.

Le rôle des Galeries,  des commissaires-priseurs, des collectionneurs et investisseurs est très important dans la fixation du prix d’une œuvre. Certains artistes sont financièrement soutenus en ventes aux enchères par leurs galeries ou collectionneurs qui rachètent leurs œuvres via des intermédiaires  afin d’établir un prix du marché pour vendre plus facilement aux spéculateurs.

Contexte historique et culturel : Certains tableaux sont liés à des périodes historiques ou culturelles spécifiques, ce qui peut augmenter leur valeur en raison de leur signification historique ou symbolique.

En somme, la fixation des prix des tableaux est souvent complexe et dépend de multiples facteurs, notamment des aspects artistiques, historiques, économiques et culturels.

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Un catalogue raisonné est une compilation exhaustive et systématique de toutes les œuvres connues ou répertoriées d'un artiste spécifique. Traditionnellement, ces catalogues ont été publiés sous forme de livres imprimés, mais de nos jours, de nombreuses institutions, galeries d'art et organisations mettent également en ligne des versions numériques de ces catalogues raisonnés pour faciliter l'accès du public à ces informations.

Voici quelques ressources en ligne où vous pourriez trouver des catalogues raisonnés :

Websites des institutions artistiques : Les musées, galeries et fondations dédiées à des artistes particuliers peuvent avoir des sections sur leurs sites web dédiées aux catalogues raisonnés.

Sites spécialisés dans l'art : Des sites comme Artifex Press, une plateforme dédiée à la publication de catalogues raisonnés en ligne, peuvent être une source précieuse. Voir par exemple le site https://www.le-musee-prive.com  sur lequel vous trouverez le catalogue raisonné de John Harrison LEVEE (1924-2017)- Ce catalogue s’enrichit en permanence de nouvelles œuvres.

Plateformes de recherche artistique en ligne : Des sites comme Artstor ou Google Arts & Culture proposent parfois des sections dédiées à des artistes avec des informations détaillées sur leurs œuvres.

Bibliothèques en ligne et archives : Certaines bibliothèques universitaires ou institutions académiques peuvent offrir l'accès à des catalogues raisonnés numériques.

Sites d'enchères d'art : Parfois, des maisons de ventes aux enchères publient des informations détaillées sur les œuvres d'art qu'elles mettent en vente, notamment celles faisant partie d'un catalogue raisonné.

Il est important de noter que l'accès à ces catalogues peut varier. Certains peuvent être entièrement accessibles gratuitement, tandis que d'autres pourraient nécessiter un abonnement ou un paiement pour accéder à certaines sections ou à la totalité du contenu. De plus, la disponibilité des catalogues raisonnés en ligne peut varier en fonction de l'artiste et de la politique de publication de ses œuvres.

Patrick REYNOLDS

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Sébastien Lecca couple nu huile sur toile 89 x 116 cmL'art a le pouvoir de guérir de plusieurs façons. Voici quelques-unes des façons dont l'art peut contribuer à la guérison :

Expression émotionnelle : L'art offre un moyen d'expression créative qui permet aux individus de canaliser leurs émotions, de les explorer et de les exprimer d'une manière non verbale. Cela peut aider à soulager le stress, l'anxiété et la dépression en offrant un exutoire pour les sentiments intérieurs.

Thérapie artistique : La thérapie par l'art est utilisée dans un cadre thérapeutique pour aider les personnes à traiter des problèmes émotionnels, mentaux et physiques. Les thérapeutes utilisent des médiums artistiques comme la peinture, la musique, la danse ou l'écriture pour aider les individus à mieux se comprendre et à surmonter leurs difficultés.

Connexion sociale : L'art crée des opportunités pour les individus de se connecter avec d'autres personnes partageant les mêmes intérêts. Les événements artistiques, les expositions et les ateliers offrent des espaces où les gens peuvent se rencontrer, échanger et soutenir mutuellement leurs expériences.

Évasion et réconfort : Pour beaucoup, l'engagement avec l'art, que ce soit en créant ou en appréciant, offre un moyen d'échapper temporairement aux défis de la vie quotidienne. Cela peut apporter du réconfort, de la joie et une perspective différente sur les situations difficiles.

Croissance personnelle : La pratique artistique régulière peut favoriser la croissance personnelle en encourageant la créativité, la résilience, la patience et la persévérance. Cela peut également aider à améliorer la concentration, la résolution de problèmes et la confiance en soi.

Sensibilisation et expression culturelle : L'art permet de partager des expériences culturelles, d'explorer des identités et des perspectives différentes, favorisant ainsi la compréhension interculturelle et la tolérance.

Dans l'ensemble, l'art offre une gamme diversifiée de bénéfices qui peuvent contribuer à la guérison et au bien-être émotionnel, mental et parfois même physique des individus. Cependant, il est important de noter que si l'art peut être bénéfique, dans de nombreux cas, il ne remplace pas un traitement médical professionnel et ne doit pas être considéré comme tel pour des problèmes de santé graves.

Image : Sébastien Lecca couple nu huile sur toile 89 x 116 cm

Pour acheter ce tableau contactez directement l'artiste Sébastien
LECCA au 06 95 48 16 95 ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Patrick Reynolds

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. Ioan Bunus Exelsior bois, tresse de laiton, 72 x 8 x 7 cmEn pénétrant dans le Kaffeehaus de Paris, nous plongeons dans l'univers irrésistible de l’art de la pâtisserie allemande et d'Europe de l'Est, avec ses odeurs, ses couleurs et ses formes. En empruntant le petit escalier qui mène à l’étage, nous nous immergeons dans l’univers artistique enraciné dans l’art de l’Est de Ioan Bunus.

Après sa participation aux nombreuses expositions dans des musées et des galeries en France et à l’étranger, entre autres en Allemagne, en Hongrie, au Japon, au Luxembourg et aux Etats Unis, cet artiste singulier a décidé de montrer ses œuvres dans un lieu plus ouvert, plus proche du grand public.

Né en Roumanie en 1952, Ioan Bunus partage sa vie depuis quarante ans entre la France et l’Allemagne. Dans les années 80, à l’apogée du mail art, comme beaucoup d’artistes avant-garde, il a lui aussi été séduit par ce moyen d’expression croisant l’art populaire, l’art des lettres, des mots et d’images. En échangeant avec de nombreux artistes des quatre coins du monde, il reste encore aujourd'hui fidèle à cette pratique.

En plus de ce support d’expression, il a également obtenu sa notoriété grâce à ses sculptures et à ses œuvres graphiques. L’exposition actuelle montre de très beaux exemples de son travail insolite. « Supposons qu’au lieu de faire de l’art, j’avais distillé de l’eau-de-vie de prune, le résultat aurait été beaucoup plus populaire. En observateur attentif, j’ai distillé autre chose : des données picturales pour mon travail ; recherché et transformé mes identités formelles et mes identités auxiliaires, mes différents personnages » dit l’artiste.

Image : Ioan Bunus Exelsior bois, tresse de laiton, 72 x 8 x 7 cm

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Lionel Sourisseau Acrylique sur toile2023-09 -Le marché de l’art nous fait rêver par la beauté de ses créations qui nous procurent plaisir et émotion, interrogation, réflexion et s’inscrivent dans l’histoire du monde. Mais le marché de l’art est aussi un marché financier par les millions de dollars qu’il génère à travers les ventes des collectionneurs, des galeries, des commissaires-priseurs des investisseurs et des spéculateurs.

On rêve lors des grandes ventes aux enchères au cours desquelles les prix s’envolent à des millions de dollars. Ces prix record qui font rêver les amateurs d’art sont-ils significatifs du marché de l’art : non car cette tranche du marché  ne représente qu’une faible partie des ventes . En effet les ventes supérieures à 850.000 € ne pèsent que 1% des ventes.

Le prix moyen par œuvre vendue dans le monde depuis 2009 se situe à 1380 €, on peut donc acheter un chef  d’œuvre pour un faible budget, il faut savoir le détecter, cette capacité s’acquiert en voyant des milliers d’œuvres au cours de la vie d’un collectionneur en visitant les salles des ventes, les ventes en ligne et les sites internet sur l’art, les galeries, les institutions et les Musées.

83% des ventes en galeries, et 92% des enchères publiques concernent des transactions inférieures à 42.500€, et 42% des œuvres inférieures à 4.250€. On peut considérer que 65% des ventes dans le monde se situent à moins de 2000 €

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Marta MoreuQuel est le processus créateur de Marta Moreu ?

Quel est le processus créateur d'un artiste, son chemin, ses motivations, voici des questions passionnantes que l'on se pose quand on regarde les œuvres d'un artiste ?

Je vous invite à un portrait intime de Marta MOREU, une discussion en tête à tête qui vous permettra de mieux percevoir sa particularité, le sillon qu'elle a suivi toute sa vie, et qu'elle continue de suivre avec courage et énergie.

Courage et énergie, créativité et sensibilité, écoute et bienveillance, voici quelques mots qui résument presque 25 ans d'amitié réelle entre nous. Cette affection profonde est née d'un flash, un matin de septembre 1999 lorsque Marta s'est présentée à la galerie avec des photographies de ses sculptures. La vue de ces photographies, confirmée en réel quelques jours plus tard, a suffi à sceller une amitié personnelle, professionnelle et familiale, voilà une belle illustration d'un des nombreux impacts de l'art !

Tu es née à Barcelone. A quoi ressemblait ton enfance et pourquoi as-tu consacré ta vie à la sculpture ?

Je suis née dans une famille traditionnelle, nous vivions dans le centre de la ville. Comme j'étais la 3ème sur 5, au milieu de la fratrie, je me sentais plus libre. Cela m'a permis de pouvoir faire le choix que je voulais sans me faire remarquer : j'ai d'abord suivi une formation pour enseigner aux enfants (Diplôme de l'Ecole d'Enseignement de Blanquerna), puis je me suis inscrite aux Beaux-Arts de l'Université de Barcelone. Ces 2 sujets m'intéressaient plus que de suivre les traces de mon père qui était pharmacien. Cependant, mon père m'a transmis son amour de l'art et de la sculpture. Il aimait voir des expositions, il connaissait des artistes, et il collectionnait des œuvres d'art d'artistes de son époque. Il m'emmenait souvent avec lui, dès l'âge de 14 ans et on a continué à échanger sur mes premières créations.

Pourquoi et comment as-tu choisi de te consacrer à la sculpture, et finalement, à créer un style unique, aérien, avec ces êtres vivants, à la fois en mouvement et en équilibre ?

Depuis mon plus jeune âge, j'ai préféré la sculpture qui m'apparaissait comme plus réelle que la peinture. Le côté tri dimensionnel est très attirant pour moi. En effet, j'aime le fait qu'on peut à la fois regarder l'œuvre, mais aussi la toucher, la caresser, l'embrasser, la sentir, tourner autour.

En ce qui concerne les sujets et le style, je ne l'ai pas cherché, c'est arrivé peu à peu, comme une évidence, quelque chose de profond, comme mon ADN qui me correspond vraiment. Un peu comme le style d'un écrivain, qui apparaît assez vite, et se cisèle, s'affine et se développe en pratiquant.

Mes sujets sont les êtres vivants, animaux ou humains, principalement les humains depuis de nombreuses années. Mes personnages sont nus, les corps sont élancés, et les visages dépourvus de traits, libérés de tous artifices pour laisser place à l'intériorité. Mes proches, mon environnement, la mythologie, la musique sont mes sources d'inspiration, je travaille d'ailleurs toujours en écoutant un opéra ou un concert.

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Claude Monet -"Le champs de coquelicots"- Musée d'Orsay - ©Musée d'Orsay

Claude Monet -"Le champs de coquelicots"- Musée d'Orsay - ©Musée d'Orsay

Notre vie est traversée de centaine d'émotions chaque jour et chaque nuit. Des émotions agréables et désagréables, (ou selon la médecine chinoise en excès ou en déficit), des émotions qui mettent en lumière un décalage (ou un déséquilibre) avec notre être profond. Comme dit Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, formateur et écrivain, ces émotions sont des clignotants sur un tableau de bord soulignant un besoin fondamental qui n'est pas satisfait. Et nos comportements ont tendance à mettre un couvercle sur les émotions. Les émotions passent par notre corps, qui nous parle et que nous n'écoutons pas toujours...

De plus, notre corps est également connecté aux saisons, et en conséquence tout change avec les saisons : notre humeur, nos besoins, notre motivation, et nos émotions.

Au printemps, la nature renaît, après le ralentissement de l'hiver. Les arbres bourgeonnent, les fleurs s'ouvrent, les verts tendres et les brassées de couleurs surgissent, les parfums exhalent, les animaux sortent et se convoitent. Bref, la vie reprend ! C'est le temps du renouveau et de la renaissance, de la douceur et de la vitalité. C'est le temps de l'augmentation du temps de lumière qui stimule la sécrétion des « hormones du bonheur », la dopamine et la sérotonine. C'est sans doute une des saisons les plus enthousiasmantes.

Le printemps, patrimoine commun aux humains

D'ailleurs, le printemps est célébré dans toutes les cultures et religions du monde : Dès l'Egypte des pharaons, on célébrait les inondations du Nil porteuses de fertilité, les anciens peuples d'Italie s'habillaient de « ver sacrum » quand le printemps arrivait. Au Mexique, sur le site archéologique mythique de Teotihuacan, on célèbre encore le soleil habillé de blanc, les bras rivés vers le ciel, pour espérer capturer l'énergie de l'Astre du jour. En Inde, on fête « Holi », la fête des couleurs ; en Thaïlande, c'est la fête de l'eau ; en Orient «Nowruz » démarre par un grand ménage des maisons et se poursuit par de grands feux de joie et des retrouvailles familiales ; au Japon le fleurissement des cerisiers entraine de grandes réunions ; Aux Pays-Bas, les fleurs et plus particulièrement la tulipe, sont célébrées etc...

En clair, toutes les époques, tous les pays, et dans chaque pays, nombre de régions ont leurs propres traditions pour fêter le printemps.

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gunther forg

Lolochka 1989 Boudha 130x97 cmVoici un éclairage intéressant qui fait réfléchir sur ce qu'est le marché de l'art :

Si vous aviez 400.000 EUR + 25% de frais à investir vous auriez pu acheter cette peinture de Günther Förg qui a été vendue chez MILLON le 2 décembre 2020  pour la somme de 400.000 € plus frais de vente.

Pour 3000 € vous auriez pu acheter cette oeuvre de LOLOCHKA qui est une des artistes de talent créatrice du groupe ARTCLOCHE -

Art-cloche, à l’origine Cloche Art est un collectif artistique parisien créé dans les années 1980. Le nom Art-cloche est également usité pour le squat occupé par le collectif du 15 juin 1981 jusqu'en juin 1986, situé au 6 rue d'Arcueil, dans le 14e arrondissement de Paris, à quelque pas de la résidence d'artistes la Cité Verte. Expulsé par la ville de Paris, le collectif trouvera refuge dans un nouveau squat situé 4 rue d'Oran, dans le 18e arrondissement, jusqu'au 27 juin 1988, date de la seconde expulsion.

Les principaux animateurs du lieu étaient Jean Starck, Nicolas Pawlowski, Alexandre Sacha Putov Henri Schurder et Lolochka. (Catalogue Art-Cloche, juin 1988, Galerie Monti Curi)

BIOGRAPHIE LOLOCHKA

Laisse-vous aller à vos coups de coeur, Lolochka dans 10 ans vaudra peut-être 400.000 €

Ce tableau intitulé Bouddha illustre la méditation à travers laquelle le Bouddha explore trois états de la matière symbolisés par les couleurs rouge bleu et jaune ... Nous recherchons les oeuvres de Lolochka des années 89 qui illustrent la créativité de l'artiste.

 

Thibaut de Réimpré - Acrylique sur papier marouflé sur toile - 150 x 150 cm – 2021En quoi l'art nous fait du bien ?

Dans la période chahutée que nous vivons actuellement, il pourrait être tentant de concentrer les efforts et les ressources sur les besoins fondamentaux ou sur les questions écologiques brûlantes, au détriment de la culture et de l'art.

Certes, ces sujets sont essentiels, mais nous ne pourrions pas vivre sans art. Pour moi, c'est une des grandes spécificités de l'être humain par rapport aux autres êtres vivants : sa capacité à créer des œuvres d'art, sa recherche de la beauté, et les bienfaits que l'art a sur chaque être humain et sur la société.

L'art est essentiel et bon pour l'homme

En effet, l'art agit en même temps sur 2 parties de notre cerveau :

-l'art agit sur la partie de notre cerveau qui capte et analyse les informations et qui agit pour rester en vie. Il sert à élargir notre point de vue, à apprendre. Ce processus permet l'exploration de territoires intérieurs inconnus du cerveau du spectateur. Il développe nos capacités intellectuelles. Pierre Lemarquis (neurologue et neurophysiologiste, auteur notamment de « L'art qui guérit », Edition Hazan) précise que « L'art sculpte notre cerveau en lui faisant découvrir ce qu'il ne connaît pas ».

-l'art agit également sur notre cerveau archaïque, celle du plaisir et de la récompense, qui nous donne envie de vivre. Il stimule les hormones responsables du plaisir et de l'attachement : la dopamine, la sérotonine, l'ocytocine et la morphine endogène. Ce phénomène a été beaucoup étudié en musique et l'est depuis quelques années dans le champ des arts visuels, notamment par Sémir Zéki (professeur en neurobiologie à l'University College de Londres) en Angleterre et Pierre Lemarquis en France.

De ces deux stimulations, les bienfaits suivants en découlent directement : l'art développe nos capacités intellectuelles, il ouvre notre vision du monde, il crée de nouvelles associations émotionnelles et cognitives, il procure un bien-être avéré.

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 Fluxus est le nom d'un groupe créé en 1962 et dont les membres vivent un peu partout dans le monde, plus spécialement au Japon, aux États-Unis et en Europe.
Officiellement rien ne les relie entre eux. Si ce n'est une certaine façon de concevoir l'art et les influences qu'ils ont subies. Ces influences sont : John Cage, Dada et Marcel Duchamp.
Sans John Cage, Marcel Duchamp et Dada, Fluxus n'existerait pas.
Surtout sans Cage de qui j'aime à dire qu'il a opéré deux lavages de cerveau. Le premier, au niveau de la musique contemporaine avec la notion d'indétermination, l'autre au travers de son enseignement avec l'esprit Zen et cette volonté de dépersonnalisation de l'art.
Fluxus va donc exister et créer à partir de la connaissance de cette situation post-Duchamp (Le ready made) et post-Cage (la dépersonnalisation de l'artiste).
Cette connaissance crée un point de non retour car en acceptant d'avance toutes les formes, elle les périme du même coup.
Fluxus ne sera donc pas concerné par l'œuvre d'art formelle, esthétisée et hédonisée.
Son "donner à voir" consistera en un premier temps à épuiser toutes les possibilités/limites du "tout est art" et en un second temps à dépasser ce "tout est art" par une attitude Non-art, Anti-art. Ainsi Fluxus va s'intéresser au contenu de l'art pour le combattre et, au niveau de l'artiste, créer une nouvelle subjectivité. Tout cela est difficile, presque impossible, car la dépersonnalisation est une nouvelle forme de personnalité et le non-art un nouvel art. Pourtant l'intention y est et l'honnêteté de l'intention est l'un des éléments essentiels de Fluxus. Même si le problème est impossible, le poser est important.

LES APPORTS

Premier apport
En musique et en théâtre, Fluxus apporte dès 1963 la participation du public à l'action. Non pas une fausse participation, c'est-à-dire la comédie qui continue au milieu du public mais un véritable désir du transfert des responsabilités.
Par exemple, Benjamin Patterson demande à chaque spectateur, discrètement et personnellement : " avez-vous confiance en moi ? " Si le spectateur répond oui, il le place à sa droite. Si le spectateur répond non, il le place à sa gauche.

Deuxième apport
L'Event. Lorsque George Brecht arrive et pose des fleurs sur le piano en tant que proposition musicale, c'est focaliser une réalité simple. C'est, dans l'histoire de l'art, le geste limite de "la vie est art". Mais c'est aussi et surtout, en égalisant l'importance des choses, placer l'artiste futur devant une situation de non retour de non art.

Troisième apport
D'après George Maciunas, un concert Fluxus doit être de la musique contemporaine divertissante. Il trouve que beaucoup trop de musique contemporaine est ennuyeuse, trop dépendante pour le public de la nécessité de références historiques culturelles.
Le divertissement dans Fluxus réagit donc contre la culture. Redonne à l'art sa fonction primaire (divertir) et relègue la connaissance de l'histoire de l'art au second plan.

Quatrième apport
L'art par la correspondance, le Mail Art. A partir de 1963, à la fois Ray Johnson et George Brecht se serviront de la poste pour transmettre leurs idées, leur vécu, par des petits détails de la vie, subtilités, anecdotes, etc.
Le Mail Art est non-art non seulement par le contenu des éléments expédiés mais aussi par le refus qu'il implique de jouer l'artiste de carrière, ceci en évitant de passer par le circuit des galeries d'art, etc.

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 John Levee one of the most important artists of abstract expressionism Photo Patrick H. Reynolds

John Levee un des Principaux artistes de l'expressionnisme abstrait

Source WIKIPEDIA  https://fr.wikipedia.org/wiki/Expressionnisme_abstrait

Peintres

Sculpteurs

Photographes

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Hommage à Raymonde Godin par Julia CserbaTriste nouvelle : l’artiste Raymonde Godin nous a quittés le 31 janvier.

Sa dernière participation à une exposition collective remonte à 2019. Elle comptait parmi les 42 artistes dont les œuvres étaient présentées lors de l'exposition Femmes 1950. Au fil de l’abstraction, peinture et sculpture au Musée Soulages à Rodez. A peine quelques mois avant sa mort, elle pouvait se réjouir de voir ses tableaux exposés à sa fidèle galerie parisienne, à la galerie Convergences. Nous ne pensions pas que cette exposition personnelle, intitulée « Grandeur Nature » serait la dernière.

Raymonde Godin, née à Montréal en 1930, a passé la plus grande partie de sa vie en France. Après ses études artistiques, notamment aux Beaux-Arts de l’Université́ Concordia et aux cours spéciaux du Musée des Beaux-Arts de Montréal, pour échapper à sa famille très conservatrice et trouver sa liberté, elle choisit de vivre à Paris. Pour enrichir sa connaissance artistique, en 1954 elle s'inscrit à l'École du Louvre, fréquente régulièrement le musée du Louvre et recopie des chefs-d'œuvre afin de mieux comprendre leurs techniques, leurs structures, leurs compositions. Sa rencontre avec le peintre d’origine hongroise Paul Kallos la même année sera déterminante dans sa vie privée et artistique.  Tous les deux vivent à Paris déracinés, sans famille : l’une volontairement, l’autre subissant l’Histoire tragique du 20ème siècle. En dépit de leurs conditions de vie très difficiles, les deux jeunes artistes recherchent à la fois l'indépendance et la liberté dans leurs activités artistiques. Kallos et le peintre Georges Fehér introduisent Raymonde à la galerie Pierre, un nouveau chemin s’ouvre devant elle. En plus de pouvoir exposer ses peintures à la galerie, en prenant part au légendaire « vendredi de Pierre Loeb », elle fait connaissance des intellectuels du milieu de Pierre Loeb. Encouragé par Loeb, Godin, Kallos et d’autres artistes de la galerie se tournent de plus en plus vers l’abstraction. 

Après avoir quitté en 1961 leur minuscule appartement délabré parisien, où ils étaient contraints de travailler côte à côte, le couple s’installe dans une maison à Hay-les-Roses. Ici chacun possède son propre atelier. Bien qu’ils suivent attentivement le travail de l’autre, et que certains problèmes picturaux qui les préoccupent soient identiques, leurs œuvres sont fondamentalement différentes. Nous pourrions comparer leur respect mutuel avec celui de Vieira da Silva et d’Arpad Szenes, deux amis du couple Kallos-Godin. 

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