Pourquoi Jacques Garcia a accepté de travailler à la scénographie de FINE ARTS PARIS
Le célèbre architecte d’intérieur et décorateur qui vient de terminer le Banyan Tree à Doha, la Réserve à Ramatuelle, et travaille à la Maison Gainsbourg et la Maison Proust qui ouvriront au printemps prochain à Paris, a accepté d’apporter sa touche à la scénographie sobre et élégante du salon FINE ARTS PARIS qui se tiendra au Carrousel du Louvre du 6 au 11 novembre. Dès l’entrée, le visiteur sera plongé dans un univers onirique une atmosphère théâtrale contemporaine réalisée à partir de 14 éléments de décor minéraux et végétaux créée par Jacques Garcia qui s’est inspiré de l’histoire du lieu.
3 questions à Jacques Garcia
Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler sur ce projet ?
Depuis des années j’ai toujours refusé de faire de la scénographie pour les grandes expositions. A l’exception de Versailles, pour le Mobilier d’Argent et pour le Mobilier National des Gobelins avec Jean Jacques Gauthier, en l’occurrence, sur les tapisseries d’Alexandre ainsi que celle intitulée « Sièges en société ». Pour le reste, j’ai toujours refusé.
Un élément nouveau, ce nouveau salon qui s’inscrit dans une culture qui me convient et auquel participent beaucoup d’amis de longue date, amateurs d’art, experts, avec qui j’ai toujours eu les meilleurs rapports et puis, l’endroit ……le Louvre.
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Que représente ce lieu pour vous ? J’y ai passé un moment merveilleux lorsque j’ai travaillé sur les salles des arts décoratifs des XVII et XVIII siècle. C’était une expérience extraordinaire. Le challenge était ici de travailler sur un volume, avec courtoisie, objectivement très difficile et d’évoquer là deux choses. D’une part se servir de l’aspect positif de la salle, à savoir ce grand mur qui évoque la fouille du Palais des Tuileries qui évidemment représente un moment de gloire de la France, et d’autre part amener cette ruine avec fantaisie comme un décor de théâtre qui serait envahi par des images végétales et de monuments tellement en vogue pour les grands décors de théâtre du XVII siècle et XVIII siècle, rappelant le côté graphique très lié à la connaissance. Qu’est-ce que vous aimeriez trouver à FINE ARTS PARIS derrière votre décor ? Le jeune chineur au bras de son père que j’ai été à l’âge de 10 ans et qui ne m’a jamais quitté depuis 63 ans. S’il sait reconnaitre, il trouvera… |
