FINE ARTS PARIS, PARTENAIRE DES MUSÉES
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L’un des points forts de FINE ARTS PARIS est la synergie entre collectionneurs, marchands et institutions. Outre le fait que le salon soit visité par de nombreux conservateurs de musée, FINE ARTS PARIS organise la Semaine des Beaux-Arts, un parcours hors-les-murs offrant des visites privées dans une vingtaine d’institutions partenaires parmi lesquelles la maison Victor Hugo, le musée Condé, le musée de l’Armée, La Fondation des Artistes, le château de Fontainebleau, les Beaux-Arts de Paris, la Collection Emile Hermès.
FINE ARTS PARIS organisera également deux colloques scientifiques qui se dérouleront au Petit Palais. L’un sera consacré à Watteau et son entourage, faisant écho au 300ème anniversaire de la mort de cette figure centrale de l’art du XVIIIe siècle français. Le second célèbrera le travail de recherche de Geneviève Bresc-Bautier, sur la sculpture du XVIe au XVIIIe siècle, en collaboration avec Sophie Jugie, directrice du Département des Sculptures du musée du Louvre. |
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Antoine Watteau et Jean-Baptiste Pater, Fête galante, huile sur bois, 48.6 × 64.5 cm, Chicago, Art Institute, Max and Leola Epstein Collection, inv. 1954.295, © The Art Institute of Chicago |
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Musée du Louvre salle des sculptures ©Hervé Lewandowski |
FINE ARTS PARIS ONLINE
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Après un lancement réussi en 2020 (la plateforme avait enregistré 20.000 visites et 2.500 connexions dès le vernissage), FINE ARTS PARIS ONLINE viendra renforcer l’interactivité entre les marchands et les clients qui ne pourront pas se déplacer |
A PROPOS DE FINE ARTS PARIS
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FINE ARTS PARIS a été créé en 2017 par les fondateurs du Salon du dessin afin d’offrir un évènement qualitatif dédié aux Beaux-Arts. Après une première édition au Palais Brongniart avec 34 exposants montrant de la peinture, du dessin et de la sculpture, le salon s’est développé au Carrousel du Louvre, accueillant 46 exposants et s’ouvrant peu à peu à d’autres spécialités telles que l’archéologie ou la tapisserie. En 2018, FINE ARTS PARIS instaurait, parallèlement au salon, la Semaine des Beaux-Arts, un parcours hors-les-murs en partenariat avec une vingtaine de musées et institutions. En 2019, Connaissance des Arts, filiale du groupe Les Echos-Le Parisien et de LVMH, s’associe aux 8 fondateurs de l’Agence d’Evènements Culturels, qui gère FINE ARTS PARIS et le Salon du dessin depuis 1994. En 2020, la Cour du Dôme des Invalides est choisie pour accueillir la 4ème édition de FINE ARTS PARIS, ouverte à un nombre plus important d’exposants. La situation sanitaire et le confinement ont entrainé l’annulation de cette édition qui s’est déroulée uniquement ONLINE. |
FINE ARTS PARIS 2021
LES EXPOSANTS
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Didier AARON / Paris - Walid AKKAD / Paris - Edouard AMBROSELLI / Paris - ARTS ET AUTOGRAPHES / Paris - Véronique BAMPS / Monaco - F. BAULME Fine Arts / Paris - De BAYSER / Paris - Antoine BÉCHET / Paris Charles BEDDINGTON Ltd / Londres - BRAME & LORENCEAU / Paris - Galerie CHAPTAL / Paris - Galerie CHARVET / Paris - Librairie CLAVREUIL / Paris - Galerie Eric COATALEM / Paris - France CRUÈGE DE FORCEVILLE / PARIS - Galleria DEI CORONARI / Rome - Galerie Michel DESCOURS / Paris / Lyon - Galerie Christian DEYDIER / Paris - DITESHEIM & MAFFEI / Neufchâtel - Xavier EECKHOUT / Paris - Fabienne FIACRE / Paris - ENRICO FRASCIONE / Florence - L’HORIZON CHIMÉRIQUE / Bordeaux - Pascal IZARN / ParisGalerie De JONCKHEERE / Genève - LANCZ Gallery / Bruxelles - LAOCOON Gallery W. APOLLONI / Rome / Londres - Galerie LAURENTIN / Paris /Bruxelles - Jacques LEEGENHOEK / Paris - Galerie MALAQUAIS / Paris - De la MANO / Madrid - Frédérique MATTEI / Paris - Galerie MENDES / Paris - Patrick & Ondine MESTDAGH / Bruxelles - Galerie MONLUC / Paris Galerie ORSAY PARIS / Paris - PERRIN Fine Arts / Londres - Galerie de la PRÉSIDENCE / Paris - Paul PROUTÉ / Paris - Galerie RATTON-LADRIÈRE / Paris - ROBILANT + VOENA / Paris / Londres / New York / Milan ROSENBERG & Co / New York - ROYAL PROVENANCE / Paris - Galerie G.SARTI / Paris- Galerie SEINE 55 / Paris - Galerie SISMANN / Paris - STEINITZ / Paris - TALABARDON & GAUTIER / Paris - TANAKAYA / Paris Galerie TARANTINO / Paris - Galerie TERRADES / Paris - THIBAUT-POMERANTZ / Paris / New York - TREBOSC & VAN LELYVELD / Paris - UNIVERS DU BRONZE / Paris - Florence de VOLDÈRE / Paris
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FINE ARTS PARIS 2021 LE SALON PARISIEN DE LA PEINTURE ANCIENNE
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Frans Francken Le Jeune (1581 - 1642), Le Triomphe de Neptune et Amphitrite, Panneau : 53,6 x 75,2 cm, Signé en bas à droite : f·franck · iN F fe - DE JONCKHEERE |
La peinture ancienne est une des spécialités les mieux représentées à FINE ARTS PARIS. La galerie de Jonckheere présentera un tableau spectaculaire de Frans Francken le Jeune qui apparait sur le marché pour la première fois. La galerie Florence de Voldère pour laquelle la présence à FINE ARTS PARIS est une première, proposera un bel ensemble de tableaux flamands du XVIe au XVIIIe siècle.
C’est l’un des sujets favoris de Frans Francken II qui le décline en plusieurs versions au cours de sa carrière. Ce tableau, présenté pour la première fois sur le marché par la galerie De Jonckheere, faisait partie, au XIXe siècle, de l’une des plus prestigieuses collections napolitaines : la collection De Sangro. Deux versions similaires sont aujourd’hui conservées à la Galerie Palatine de Florence et au Konstmuseum de Göteborg. Peint pour la première fois par Francken en 1607, version aujourd’hui conservée à Manchester, ce sujet a contribué à l’installation de son statut de peintre de talent. Les représentations de Neptune et Amphitrite furent particulièrement appréciées par les Anversois, flattant leur renommée dans le commerce maritime.
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Simone di Filippo, dit SIMONE DEI CROCIFISSI, Triptyque, 1355 - 1360, Tempera et or sur panneau 29,5 x 39,5 cm (ouvert) - GALERIE G. SARTI |
Destiné à la dévotion privée, ce triptyque présenté par la galerie G. Sarti, est un témoignage précieux de la formation de Simone di Filippo, personnalité majeure de la peinture bolonaise de la seconde moitié du XIVème siècle. Sur un ton familier, caractéristique de son style, on y retrouve en effet, dans une synthèse réussie, la rigueur inspirée du polyptyque réalisé par Giotto à Bologne * (architecture des édicules sur les volets latéraux, posture des personnages) et le langage visionnaire de son maître Vitale da Bologna (pose nonchalante de l’Enfant avec une jambe qui pend dans le vide, élégance toute gothique de la retombée du manteau de la Vierge). * Aujourd’hui à la Pinacoteca Nazionale |
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Adrian van Stalbemt (Anvers 1580 - 1662), Paradis avec Orphée charmant les animaux, Vers 1625/28 Huile sur panneau 38 x 48 cm, GALERIE DE VOLDERE |
Reconnu de son vivant comme un grand artiste, Stablemt est très proche de Jan Brueghel l’Ancien avec lequel il a collaboré, les oeuvres des deux artistes étant encore d’ailleurs souvent confondues. Le premier paradis de Brueghel de Velours, qui a inspiré celui-ci montré par la galerie Florence de Voldère, est peint pour le cardinal Borromeo et date de 1594. Ce tableau est à l’origine de nombreux sujets humanistes comme les Quatre éléments, les Cinq sens ou les concerts d’oiseaux… où ces paradis sont traités dans un esprit naturaliste. |
Nicolas Bertin fit partie de cette génération charnière des peintres du Trianon, entre Louis XIV et Louis XV, qui promut la peinture de chevalet et les petits tableaux, séduisant ainsi une nouvelle génération de clients et de mécènes. Bertin réalisa également des grands formats, souvent des commandes officielles, comme en témoigne l’importante toile que présente la galerie F. Baulme Fine Arts. Considérable par sa taille et par le seul fait qu’elle soit signée et datée de 1720, il s’agit d’une oeuvre importante et caractéristique de la période tardive du Bertin. Présentée dans le catalogue raisonné de Thierry Lefrançois (Nicolas Bertin, Arthena, 1981) comme une Allégorie de l’apothéose de la France, la présence de deux figures fluviales peut être comprise comme l’allégorie des deux fleuves de Lyon, le Rhône et la Saône, permettant une autre lecture du tableau : l’apothéose de la ville de Lyon.
Nicolas Bertin (1668 -1736), « Apothéose de la France / ou Apothéose de la ville de Lyon », Huile sur toile, 194 x 126 cm Signé et daté en bas à gauche ‘N. Bertin 1720, Provenance : Italie, collection particulière - F. BAULME Fine Arts
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Jacques de Lajoüe (1686 - 1761), Quatre éléments de décor du cabinet du duc de Picquigny pour la rue du Bac puis à l’hôtel de Vendôme - L’éloquence, La botanique, environ 48 x 62cm signés Lajoue - Galerie DIDIER AARON |
La galerie Didier Aaron présentera quatre éléments de décor réalisés pour le cabinet du duc de Picquigny par Jacques de Lajoüe, l’un des artistes les plus en vue au cours de la décennie 1730-1740. Ce militaire de haut rang, ami de Madame de Pompadour, mais aussi astronome et physicien, avait réuni dans son cabinet de la rue du Bac puis à l’Hôtel de Vendôme, une extraordinaire collection d’objets rares et curieux. Les quatre décors présentés à FINE ARTS PARIS, illustrant la Peinture, la Botanique, la Marine, l’Eloquence, devaient surmonter les travées de la bibliothèque du duc, rappelant par leurs choix iconographiques ses pôles d’intérêt, emblématiques d’une époque et du goût « rocaille ». Jusqu’à la redécouverte de nos quatre toiles, seuls deux éléments du décor sur les treize réalisées par Lajoüe, nous étaient parvenus, figurant dans la collection de Karl Lagerfeld, grand amateur de Lajoüe. |
La jeune mère érudite de Marguerite Gérard présentée par la galerie Eric Coatalem, témoigne de l’émancipation du regard porté sur la femme durant tout le XVIIIe siècle. La composition de ce tableau n’était connue, jusqu’à sa réapparition dans une vente en 2000, que par une gravure. Par ailleurs un nettoyage récent et une radiographie de l’oeuvre ont permis de découvrir les éléments d’une composition sousjacente correspondant à un tableau perdu, L’Art d’aimer. |
Marguerite Gérard (1761 - 1837), La jeune mère érudite, 55,1 x 45,6 cm, Signature partiellement visible, en bas à gauche : "G.rard", C. Blumenfeld, Marguerite Gérard 1761-1837, Montreuil 2019, pp. 109 (repr.), 208, no.13 P - GALERIE ERIC COATALEM
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Édouard Dantan (1848 - 1897), Le Sculpteur Frédéric Hexamer modelant un vase en grès dans l’atelier Haviland, novembre 1883, Huile sur panneau, 15 x 13,5 cm, Signé et daté en bas à gauche : E. Dantan / 1883. Au verso, une étiquette ancienne : … peintre Dantan / représentant le sculpteur Hexamer / occupé à modeler un vase en grès - GALERIE TERRADES |
L’aspect le plus original de l’art d’Edouard Dantan réside dans ses nombreuses vues d’atelier, qui ont récemment fait l’objet d’une exposition au musée des Avelines de Saint-Cloud : l’extraordinaire atelier paternel de Saint-Cloud où il évoluait tout gamin (Un coin d’atelier de sculpteur, 1880, Paris, musée d’Orsay), son propre atelier (Un moulage ou Mouleurs dépouillant Rio, 1896, collection particulière) mais aussi les ateliers du céramiste Albert Dammouse ou du porcelainier Haviland. Dans cette toile intimiste présentée par la Galerie Terrades, Frédéric Hexamer, qui a travaillé dans les ateliers Haviland de 1882 à 1886, est en train de réaliser des décors en relief de sujets naturalistes.
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Artiste reconnu en son temps, Paul-Claude-Michel Carpentier tombe rapidement dans l’oubli après sa mort et il faut attendre l’acquisition par le Dallas Museum of Art en 2014 de l’Autoportrait de l’artiste et de sa famille dans son atelier pour qu’il sorte enfin de l’ombre. Le tableau présenté par la galerie Talabardon & Gautier est un témoignage singulièrement précis d’un atelier d’artiste dans les années 1820. Celui-ci est très certainement celui qu’occupe l’artiste au 10, rue de Lancry à Paris, dans lequel il dispensera tout au long de sa carrière des cours particuliers à une clientèle essentiellement féminine. En effet, l’interdiction faite aux femmes d’accéder à l’école des Beaux-Arts était une véritable aubaine pour les artistes qui pouvaient ainsi améliorer leur ordinaire en prodiguant des leçons aux dames de la bonne société.
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Paul-Claude-Michel Carpentier (1787 - 1877), « Un peintre dans son atelier donnant des conseils à sa jeune élève », 1825 , Huile sur toile, 73,1 x 60,5 cm, Signé et daté en bas à gauche : Carpentier / 1825 - TALABARDON & GAUTIER |
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LA SCULPTURE, UNE DES SPÉCIALITÉS
DÉFENDUES PAR FINE ARTS PARIS
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La sculpture ancienne et moderne a toujours été très bien représentée à FINE ARTS PARIS. Deux grands marchands Laocoon - Apolloni et Robilant + Voena font leur entrée pour la première fois au salon, ce dernier réalisant pour l’occasion une exposition d’art italien réunissant essentiellement des peintures et sculptures du XIXe siècle. La galerie Malaquais réserve à FINE ARTS PARIS une exposition consacrée à Aristide Maillol qui annonce la grande rétrospective du Musée d’Orsay en 2022. Xavier Eeckhout montrera notamment des oeuvres de Roger Godchaux dont il vient de terminer le catalogue raisonné. A l’occasion de Fine Arts Paris, la galerie Malaquais présentera un ensemble exceptionnel d’une quinzaine de sculptures d’Aristide Maillol, que l’artiste a créées à ses débuts, notamment pour l’exposition chez Ambroise Vollard en 1902. Elles synthétisent toute la pensée artistique de Maillol et représentent tout ce que les grands collectionneurs et les musées ont apprécié dès le début de sa carrière. Cette exposition est le fruit de 15 années de recherche de la galerie sur le travail d’un trio exceptionnel, composé du sculpteur Aristide Maillol, du marchand Ambroise Vollard et du fondeur Florentin Godard. Une importante publication Maillol (RE)découvert réalisée avec le concours des historiennes d’art Ursel Berger et Elisabeth Lebon sortira pour l’occasion.
1. Aristide Maillol (1861 - 1944), Femme au crabe, 1904 ou avant, Épreuve en bronze, Fonte au sable Florentin Godard, Monogrammé deux fois, 16 x 14 x 13 cm. Crédit photo : Galerie Malaquais / photo Frédéric Fontenoy - GALERIE MALAQUAIS 2. Aristide Maillol (1861 - 1944), Pendule, dite Les deux soeurs, avant 1902, Épreuve en bronze, Fonte au sable, 49 x 42 x 21 cm, Provenance : ancienne collection Dr. Isabel Beaumont, New York. Crédit photo : Galerie Malaquais / photo Frédéric Fontenoy - GALERIE MALAQUAIS
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Xavier Eeckhout vient de publier son premier catalogue raisonné sur Roger Godchaux et travaille à le faire connaitre depuis 20 ans. En effet, l’artiste très grand admirateur de Barye, était assez marginal en son temps, ne faisant pas partie du groupe des Douze crée par le sculpteur Pompon. Depuis la cote de Godchaux a beaucoup évolué et ce n’est que le début.
Cette femme aux formes généreuses fait partie des dernières années de la production de l’artiste. D’un tirage très restreint, cet exemplaire exposé par Univers du Bronze présente une très belle patine brun clair mordoré qui souligne les formes douces du modèle. Le Musée d'Art Moderne à Paris conserve un nombre important de sculptures de cet artiste dont un exemplaire de cette oeuvre.
1. Roger Godchaux (1878 - 1958), Lionceau assis, 1930, 30 x 37 x 20 cm, Bronze à la cire perdue - Susses Frères. Signé Roger Godchaux sur la terrasse - XAVIER EECKHOUT 2. Henri Laurens (1885 - 1954), La chevelure (1946), Bronze à patine brun clair mordoré, Haut : 34,8 cm, Long : 20,7 cm, Prof : 20,6 cm. Épreuve ancienne signée"HL", numérotée"1/6", fondu par "Claude Valsuani cire perdue Paris"(cachet) - UNIVERS DU BRONZE
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L’artiste belge Charles Samuel, présenté par Lancz Gallery, a dessiné des fontaines, des monuments funéraires, et obtenu de nombreuses commandes publiques. Il sculpta également les portraits de ses amis, n’exécutant pas seulement des statues en marbre et en bronze, mais travaillant aussi la pierre, l’ivoire, l’or, l’émail, l’onyx et le bois. De cette statue, Charles Samuel exécuta des répliques en format réduit pour lesquelles il a obtenu différentes médailles, en particulier au Salon d’Anvers en 1894.
Présentée par la galerie Sismann, voici une oeuvre d’un maître de l’Ecole de Mantoue qui a dû côtoyer la cour d’Isabelle d’Este, grande patronne de l’art à la Renaissance et mécène de Léonard de Vinci. L’artiste a su parfaitement s’approprier le classique de l’Antiquité pour le traduire dans un langage moderne. On ne connait qu’une seule seconde version répertoriée au Victoria and Albert Museum.
1. Charles Samuel (1862-1938), Couple de danseuses, Plâtre, Signature sur la base : Ch. Samuel, 31 x 29 x 9 cm - LANCZ GALLERY 2. Ecole de Mantoue, Apollon, Renaissance 1500-1520, Bronze, H. 35 cm - GALERIE SISMANN
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Ce buste du Cardinal Fesch, l’oncle de Napoléon et grand collectionneur, a été réalisé par Antonio d’Este, l’ami proche et directeur de l’atelier de Canova à Rome. Antonio d’Este était spécialisé dans la réalisation de portraits, il fit celui de Canova, qu’il remplaçait d’ailleurs avec talent lorsque le maître n’était pas disponible.
Antonio d'Este (1754 - 1837), Buste du Cardinal Fesch, Marbre, hauteur 73,7 cm. Exposition : "Lyon de la Révolution à nos jours" in "Exposition du Bimillénaire. Lyon Antique, aspects de Lyon au XVIe siècle, Lyon de la Révolution à nos jours, l'urbanisme à Lyon", Lyon, Impr. De Audin, 1958, n. 46. - LAOCOON GALLERY & W. APOLLONI
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LA JOAILLERIE FAIT SON ENTRÉE À FINE ARTS PARIS
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C’est une des surprises les plus « glamour » de l’édition 2021 de FINE ARTS PARIS qui accueille trois exposants, aux profils différents mais partageant tous la capacité de remettre en avant l’émotion suscitée par les bijoux en tant qu’oeuvres d’art. Véronique Bamps, présente des bijoux anciens parmi les plus rares sur le marché. Walid Akkad crée des bijoux de collection extraordinaires avec des pierres que lui seul sait choisir, et Frédérique Mattei réalise des « sculptures à porter » à partir d’éléments anciens.
Véronique Bamps présentera une paire d’importantes boucles d'oreilles signée JAR, le célèbre joaillier de la Place Vendôme dont la signature est une consécration. Cette pièce provient de la collection de Lily Safra.
JAR, Paire de très importantes pinces d'oreilles en or jaune et argent, l'une sertie d'une tourmaline taille poire, l'autre d'un grenat taille poire, griffes de diamant, et monture encastrée sertie d'améthystes calibrées. Signé JAR Paris Collection Mme Lily Safra - VERONIQUE BAMPS
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Walid Akkad crée des bijoux dont il signe toutes les étapes de fabrication : dessin, modelage, sculpture. Il traite le bijou comme une sculpture. Il aime les couleurs atypiques et a un oeil infaillible pour choisir les pierres. Chacune de ses créations joaillières est un véritable objet de collection invitant toujours à une deuxième lecture. 1. Bague en or rouge, Tourmalines roses et diamants - WALID AKKAD
Pour réaliser ses bijoux fastueux et sculpturaux, Frédérique Mattei mixe les époques, les civilisations et les matières : Bronze, laiton, carton, papier, encre de Chine, batik, cristal de roche, pierres précieuses, argent, or, vermeil, bronze, perles de tous les siècles, de fouilles, antiques, contemporaines, provenant d’Inde, d’Orient, d’Afrique, des Andes, de Venise, d’Asie Centrale. Ses compositions relient des univers, créant ainsi une harmonie nouvelle.
2. Cristal de Bohème du XIXe siècle, cristal de roche de l’Himalaya, Importante perle zoomorphe de Colombie appelée tumbaga FREDERIQUE MATTEI
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LES ARTS EXTRA-OCCIDENTAUX
POUR LA PREMIÈRE FOIS À FINE ARTS PARIS
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Les arts extra-occidentaux font également leur entrée à FINE ARTS PARIS avec les galeries Christian Deydier, Tanakaya et Patrick & Ondine Mestdagh. Christian Deydier présentera notamment un exceptionnel bronze du XVIe siècle avant JC, considéré par tous les spécialistes comme l’une des 5 pièces les plus renommées hors de Chine.
La galerie TANAKAYA, présentera une sélection d’estampes japonaises signées des plus grands dessinateurs du XVIIIe au XXe siècle : Hokusai, Utamaro, Harunobu, Hiroshige, Kuniyoshi, Hasui, Kotondo, Shinsui. Un rare ensemble de gravures à la manière noire d’Hasegawa Kiyoshi, des années 1920 à 1960, sera également exposé. Ici une oeuvre de la meilleure période d’Utamaro qui excella dans les représentations de belles femmes. La gravure des cheveux est remarquable de précision, le fond de l’estampe est finement gaufré, marque du premier tirage, les contours du visage, du bras et des mains sont à l’encre beige, et non noire comme il est de tradition dans l’estampe, allégeant l’ensemble.
Kitagawa Utamaro (1753 - 1806), Kinuta no Tamagawa (La Rivière de Cristal Kinuta). Estampe de format oban tate (36,6 x 25 cm). Date : Kansei 7-8 (1795-96) - GALERIE TANAKAYA
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1. Exceptionnel vase à boissons fermentées de forme jia, Chine, Dynastie Shang, période d’Anyang, 14e-12e siècle avant J.-C. Hauteur : 47,5 cm - GALERIE CHRISTIAN DEYDIER 2. ART GREC, APULIE, 330-310 av. J.-C. Epichysis à figures rouges. Eros hermaphrodite et jeune femme. Argile. H. 21 cm. Provenance : Collection Eugène Piot, vente du 3 Mai 1870, lot n. 21 - GALERIE ANTOINE TARANTINO
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La galerie belge Patrick & Ondine Mestdagh fera un cabinet d’amateurs très esthétique, mêlant des pièces provenant des 4 continents. Ce pendentif (hei en maori) figure un être humain (tiki) en position de repos. Porté autour du cou, il est souvent en néphrite(pounamu en maori) ou en os de baleine avec une corde en fibres végétales et un fermoir en os de baleine. |
Pendentif Hei Tiki Maori en néphrite, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Zélande, 18e siècle, Hauteur : 9,5 cm - PATRICK & ONDINE MESTDAGH |
LES ARTS DÉCORATIFS
À FINE ARTS PARIS
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Carolle Thibaut-Pomerantz, la spécialiste mondiale des papiers peints anciens, partage son temps entre les USA et la France. Elle participera à FINE ARTS PARIS pour la première fois, de même que Royal Provenance et la galerie romaine Dei Coronari. Signalons aussi la présence d’Antoine Béchet, le grand spécialiste du cadre ancien. |
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1. Les Mois - Rare décor, Manufacture Joseph Dufour, 1808 - Dessin d’Evariste Fragonard - Imprimé à la planche en papiers raboutés, 100 x 56 cm - Monté sur toile et chassis en excellent état, jamais posé. Provenance: Collection Francoise and Jacques Subes (fils de Raymond Subes). Château des Evêques, Saint Pandelon, France - CAROLLE THIBAUT-POMERANTZ 2. Joseph Dufour (1754 -1827), Monuments de Paris, 1815-1830, segment du panoramique, imprimé à la planche sur papiers reboutés. - CAROLLE THIBAUT-POMERANTZ |
Le service particulier de l'Empereur est certainement l'un des plus connus de l'histoire de la porcelaine. En dehors des assiettes à dessert peintes de vues polychromes dites "des Quartiers généraux" qui sont les plus célèbres, il comprenait 24 assiettes à potage pour l'entrée et 24 assiettes à dessert dites "à monter", dont fait partie celle présentée par Royal Provenance. Fabriquée en 1812, elle provient d'un réassort mais semble ne pas avoir reçu de vignette au tampon rouge de la Manufacture impériale de Sèvres, peut-être faute d'avoir été livrée.
1. Rare assiette impériale en porcelaine de Sèvres du service particulier de l’Empereur Napoléon 1er - ROYAL PROVENANCE 2. Important guéridon en acajou sculpté, Le plateau en marqueterie de différentes qualités de jaspe de Sicile est soutenu par quatre cygnes en acajou sculpté. Royaume des Deux-Siciles Début du XXe siècle - GALLERIA DEI CORONARI
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FINE ARTS PARIS LE XIXE SIÈCLE EN MAJESTÉ
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Gérôme, artiste complet, professeur à l’école des Beaux-Arts auprès de futurs grands noms comme Bonnard ou Redon, connut un large succès de son vivant. La Galerie de Bayser nous livre ici le portrait de « Dollar », ce célèbre pur-sang, dont on suppose par l’inscription de son nom en haut à droite de la toile qu’il fut réalisé par l’artiste sur le vif, d’après nature en 1868 et non en atelier. Une étonnante ironie du sort pour celui qui fut en déclin de popularité en France pour son hostilité envers les impressionnistes ! Jean-Léon GEROME (1824 -1904), Dollar, portrait de cheval, Huile sur toile - 38x46,5 cm. Signé "JL Gérome" en bas à gauche. Inscription en capitales en haut à droite « Dollar » - GALERIE DE BAYSER |
Avec Manet qu’il rencontre en 1876, Gervex partage un goût pour les sujets liés à l’univers des demi-mondaines. Les plus célèbres : « Nana » pour Manet en 1877 ou « Rolla » pour Gervex en 1878 font scandale. Le premier est refusé au Salon et le second en est retiré l’année suivante pour cause d’indécence. Malgré cela, le sujet fascine et sera source d’inspiration récurrente durant toutes les années 1880. Dans ce tableau présenté par la galerie Charvet, le modèle en nuisette, épaule dénudée, parée de boucles d’oreilles et les cheveux noués, se regarde dans un miroir comme pour s’assurer de sa puissance séductrice.
Ce tableau d'Alfred Dehodencq présenté par la galerie Edouard Ambroselli, constitue une étude très approfondie de la lumière et de la couleur. Dehodencq découvrit le Maroc en juin 1853 et fut fasciné par le pays comme Delacroix quelques années plus tôt en 1832. Une touche rapide, synthétique et sûre décrivant des cavaliers marocains vêtus de couleurs chatoyantes traversant un pont dans un cadrage quasi-photographique font de cette oeuvre "un tableau vivant" d'une scène très probablement vécue par l'artiste
1. Henri Gervex (1852 - 1929), Le miroir, Années 1880, Huile sur toile 65 x 54 cm, Signé en bas à droite: H. Gervex - GALERIE CHARVET 2. Alfred Dehodencq (1822 - 1882), Cavaliers marocains sur un pont vers 1853, Huile sur toile d'origine. 32.5 x 41.5 cm, Au dos, cachet à la cire rouge de l'Atelier Dehodencq - GALERIE EDOUARD AMBROSELLI
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Cette ravissante et historique huile d’André Devambez, présentée par Fabienne Fiacre, est dédicacée à Albert Clémenceau, le frère de Georges. Célèbre avocat, il fut l'un des défenseurs dans les procès de l’affaire Dreyfus. L’oeuvre est aujourd’hui demandée en prêt pour l’exposition à venir du Musée des Beaux-Arts de Rennes et du Petit Palais en 2022.
Carl Moser est très célèbre en Allemagne mais on ignore qu’il a rencontré de nombreux artistes à Pont Aven parmi lesquels Paul Gauguin. L’artiste a réalisé de nombreuses gravures sur bois dont celle-ci datant de 1929 présentée par la galerie Paul Prouté qui participe pour la première fois à FINE ARTS PARIS
Pour sa première participation, la librairie Clavreuil exposera l’édition originale du chef-d’oeuvre de Francisco de Goya, un exemplaire complet de ses 80 gravures (eau-forte, pointe, et aquatinte) avec toutes les planches dans leur état définitif.
1. André Devambez, Boulevard Bonne Nouvelle, le jour de l’armistice - 1918, Huile sur papier marouflé sur carton, 12,5 x 16,7 cm. Signé en haut à gauche et dédicacé « A Albert Clémenceau/ Souvenir du 11 novembre /Affectueusement/ André Devambez » - FABIENNE FIACRE 2. Carl Moser (1873 - 1939), Jeune bretonne, 195 x 255 mm. Gravure sur bois imprimée en couleurs. Signé daté 1929 numéroté 146 - PAUL PROUTÉ 3. Francisco Goya y Lucientes, Los Caprichios, ca. 1799, Petit in-folio (300 x 202 mm) suite de 80 gravures (eau-forte, pointe sèche, et aquatinte). Basane racinée, roulette dorée d'encadrement, dos lisse richement orné, pièce de titre de maroquin rouge (reliure espagnole de l'époque) - LIBRAIRIE CLAVREUIL
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LA FORCE DE L’ART MODERNE
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1. Simon Edmondson (né en 1959), Alcazar n°2 - 2019, huile sur toile, 205 x 178cm. Daté et signé au dos - DITESHEIM & MAFFEI FINE ARTS 2. Hans Hartung (1904 - 1989), Composition 1952, Pastel et fusain sur papier marouflé sur toile, 48,5 x 65,5 cm. Signé et daté en bas à gauche 'Hartung' - BRAME & LORENCEAU 3. Sonia Delaunay (1885 - 1979), « Le Guépard » 1972, Gouache sur papier, 65 x 44 cm. Signée en bas à la droite. Numérotée en bas à gauche : « 1918 » - GALERIE LA PRESIDENCE 4. Léopold Survage (1879 - 1968), La ville, feuilles et main, 1931. Gouache sur papier, 48 x 60 cm. Signé et daté Survage 31 en bas à droite - ROSENBERG & Co |
1. Maria Helena Vieira Da Silva (1908 - 1992), « Le Jardin illogique » - 1970. Huile sur toile 73 x 116 cm. Signée et datée en bas à droite - GALERIE LA PRÉSIDENCE 2. Maurice Estève (1904 - 2001), Composition 1970, Aquarelle et crayon gras sur papier, 50 x 43,5cm. Signé et daté en bas à droite 'Estève 70 - BRAME & LORENCEAU 3. Edouard Goerg (1893 - 1969), Le monde s’écroule ou Chutes, Huile sur toile 100 x 81 cm,1937. Signée et datée 1937 en bas à droite - Galerie LAURENTIN
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