Le Musée Prive - Art Magazine

Oskar Kokoschka Autoportrait / Selbstbildnis, 1917 Huile sur toile 79 x 63 cm Von der Heydt-Museum, Wuppertal  Photo Patrick Schwarz © Fondation Oskar Kokoschka / Adagp, Paris 2022  Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne

Exposition : 23 septembre 2022 - 12 février 2023

Le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première rétrospective parisienne consacrée à l’artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980). Retraçant sept décennies de création picturale, l’exposition rend compte de l'originalité dont fait preuve l’artiste et nous permet de traverser à ses côtés le XXe européen.

Peintre, mais aussi écrivain, dramaturge et poète, Oskar Kokoschka apparaît comme un artiste engagé, porté par les bouleversements artistiques et intellectuels de la Vienne du début du XXe siècle. Par sa volonté d’exprimer l’intensité des états d’âmes de son époque, et un talent certain pour la provocation, il devient pour la critique l’enfant terrible de Vienne à partir de 1908 où soutenu par Gustav Klimt et Adolf Loos, il inspire une nouvelle génération d’artistes, parmi lesquels Egon Schiele. Portraitiste de la société viennoise, Kokoschka parvient à mettre en lumière l'intériorité de ses modèles avec une efficacité inégalée.

Ébranlé par sa rupture avec la compositrice Alma Mahler avec qui il entretient une relation tumultueuse entre 1912 et 1914, Kokoschka s’engage dans l’armée au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il sera gravement blessé à deux reprises. Il enseigne ensuite à l’Académie des Beaux-Arts de Dresde, où il recherche de nouvelles formes d’expressions picturales, en contrepoint des mouvements contemporains tels que l’expressionnisme, la Nouvelle Objectivité et l'abstraction.

Voyageur infatigable, il entreprend dans les années 1920 d’incessants périples en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Sa fragilité financière l’oblige à revenir à Vienne, qui connaît dès le début des années 1930 d’importants troubles politiques, le contraignant à partir pour Prague en 1934. Qualifié par les nazis d’artiste « dégénéré », ses oeuvres sont retirées des musées allemands. Kokoschka s’engage alors pleinement pour la défense de la liberté face au fascisme. Contraint à l’exil, il parvient à fuir en Grande-Bretagne en 1938 où il prend part à la résistance internationale.

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Hans Hartung, T 1987-H3, T 1987-H4, 10 mars 1987 (1)
Hans Hartung, T 1987-H3, T 1987-H4, 10 mars 1987 (1) 

Au cœur de l'abstraction
Collection de la Fondation Gandur pour l'Art

Exposition du 2 juillet au 20 novembre 2022

Riche d'une collection de plus de 13 000 œuvres, la Fondation Maeght est toujours curieuse et honorée de présenter d'autres collections, parfois peu accessibles au public, comme elle l'a régulièrement fait par le passé. En cet été 2022, elle dévoile du 2 juillet au 20 novembre près de 120 œuvres de la Fondation Gandur pour l'Art (Genève) et propose une immersion passionnante dans l'abstraction des années 1950 à 1980.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, alors que nombre d'artistes européens exilés aux États-Unis reprennent le chemin de la France, Paris redevient une place forte de la création et reprend sa place de capitale culturelle mondiale. Une soif de liberté vissée au corps ainsi qu'un besoin impérieux de repenser la peinture après les années de guerre, des artistes du monde entier retrouvent leurs ateliers abandonnés durant l'occupation allemande et participent à une période d'effervescence créatrice, qu'elle soit artistique, littéraire ou cinématographique. Si les brèches ouvertes par les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle restent un ferment important après-guerre, l'art abstrait se renouvelle, de l'expression la plus gestuelle aux questionnements sur la matière, les supports et les techniques.

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Christian Schad - Graf St. Genois d'Anneaucourt ( Comte St. Genois d'Annecourt )  1927 Huile sur bois Centre Pompidou - Musée National D'Art Moderne Paris Achat en souvenir de Siegfried Poppe - 2000La Nouvelle Objectivité nait dans un contexte historique difficile :
Après la désillusion de la Première Guerre mondiale les artistes allemands se détournent de l’expressionnisme pour une mise à distance du sentimentalisme de ce courant au profit d'un art plus objectif. En ces temps incertains, un nouveau pan de l’histoire est en marche et le régime politique alors mis en place est en pleine transformation. Le pays est le théâtre de conflits politiques internes qui compromettent pourtant cette jeune démocratie fragile. Certains regrettent le régime précédent qui s’est pourtant avéré incapable d’éviter le cataclysme de la première guerre.
La guerre est responsable en Allemagne de 2 millions de morts et 4 millions de blessés, amputés et gueules cassées. La population civile n’a pas non plus été épargnée et la force de travail du pays est anéantie, ce qui entraine des conséquences désastreuses pour la population.
La République est donc proclamée le 9 Novembre 1918 mais l’Allemagne, vaincue, doit payer un lourd tribut ce qui l’ampute considérablement de ses ressources économiques. Elle perd en effet 13% de son territoire dont l’Alsace, la Lorraine, la Poznanie et la Silésie, ses colonies et ses brevets industriels. Après l’armistice, les réparations exorbitantes et l’occupation de la Ruhr par la France et la Belgique, en représailles du non paiement de la dette imposée par le traité de Versailles, achèvent l’effondrement de l’économie allemande. Du point de vue politique les partis de droite et de gauche s’affrontent et les plus radicaux, comme la faction spartakiste, sont évincés par le gouvernement modéré de la République de Weimar qui doit faire face à une inflation galopante et à une crise politique et sociale sans précédent. Tandis que certains s’enrichissent considérablement, les plus démunis sont abandonnés à leur sort et la petite bourgeoisie s’effondre.
Une brève reprise, qui s’achève avec la crise de 29, va se profiler grâce aux fonds américains du Plan Dawes de 1924 et au modèle de rationalisation du travail proposé par le taylorisme. Le bond économique favorisé par ces mesures développe en même temps la culture de masse et la standardisation à tous les niveaux. S’imposent alors des modèles rigides qui éliminent tout individualisme. Certes, cette politique de rationalisation s’avère efficace mais elle devient peu à peu excessive et pesante. Si la production standardisée de masse et peu couteuse est nécessaire pour répondre aux besoins urgents de l’après guerre. Elle va surtout avoir des effets dévastateurs sur les familles modestes, ouvrières pour la plupart, et les individus déjà en difficulté. Durant la République de Weimar, et malgré des tensions violentes, l’économie est donc parvenue à se restructurer sur un nouveau modèle. Mais, comme souvent, la reprise ne profite pas à tous et l’embellie s’avère rapidement de courte durée, mettant le régime parlementaire en péril. En 1932 le nombre de chômeurs atteint les 6 millions et marginalise une grande partie de cette population.
C’est dans ce contexte que, en 1933, l’entourage de Hindenburg parvient à convaincre celui-ci de faire appel à un certain Adolphe Hitler qui, le 30 Janvier 1933, deviendra le dernier chancelier de la République de Weimar à l’agonie. Ce choix entraînera l’Allemagne dans un nouveau conflit mondial, avec les conséquences que l’on connait.
La République des Arts :
En dépit des conflits idéologiques et des difficultés sociales des années 20, les arts vont prendre un essor inattendu au point que l’on qualifiera cette période de « République des arts ». En effet, au même moment, les artistes s’émancipent de l’expressionnisme et participent à plusieurs courants avant gardistes différents en quête d’un nouveau langage. C’est ainsi que nait la Nouvelle
Objectivité, en marge du Bauhaus, du constructivisme, de Dada (1) . La Nouvelle  Objectivité répond à son époque par une facture simple et efficace, immédiatement compréhensible, dénuée de toute forme d’individualisme, de sentimentalisme ou d’intellectualisme.

REF IMAGE ci-dessus : Christian Schad - Graf St. Genois d'Anneaucourt
( Comte St. Genois d'Annecourt )
1927 Huile sur bois
Centre Pompidou - Musée National D'Art Moderne Paris
Achat en souvenir de Siegfried Poppe - 2000

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Luzias SIMONS,  Stockage 191, lightjetprint,140 x 200 cm, 2021, © VG Bild-Kunst Bonn 2021Avant de répondre à cette question, définissons ce qu’est un collectionneur. Même si ce terme est plein de promesses, de variété de choix et évoque des personnalités variées et surprenantes, commençons par rendre le statut de collectionneur accessible. Être collectionneur, c’est choisir un tableau ou un objet pour sa beauté propre, pour ce qu’il évoque, ce qu’il provoque comme émotion, ce qu’il convoque, comme événement ou souvenir; c’est lui choisir un endroit particulier, où on pourra venir librement chercher un dialogue avec ce tableau ou cet objet ; c’est choisir ensuite un autre tableau ou objet, un peu différent voire très différent, avec une coloration distincte, voir opposée, provoquant la même intensité de réaction intérieure. Ces deux œuvres vont vivre près ou loin l’une de l’autre, elles vont rayonner, engager un dialogue entre elles et avec vous, ou faire surgir une opposition enrichissante. Voilà, vous êtes déjà un collectionneur ! Nous sommes donc tous des collectionneurs en puissance.

L’art nous transforme

Il y a certainement un aspect psychologique dans le fait de collectionner des œuvres d’art. Pour Joéline Andriana, Docteur en psychologie, “le phénomène des collections provient d’un désir inconscient initial d’obtenir et de retenir des données, des objets, des aventures qui rappellent un moment heureux, une symbolique alliée à un plaisir, une personne, un contexte ».

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LD Tohshimitsu Imai (1928-2002) huile sur papier,  circa 1960, dim 48,5 x 62,5 cmLa galerie Louis & Sack présente
LE GESTE ET LA MATIERE
Peinture japonaise d'après-guerre et céramique contemporaine d'Asie
17 > 26 juin 2022
22, rue de Seine
75006 Paris
www.louis-sack.com

Du 17 au 26 juin 2022, la galerie Louis & Sack rend hommage au geste et à la matière à travers une exposition faisant dialoguer la peinture japonaise d'après-guerre et la céramique contemporaine d'Asie.

Pour l'occasion, la galerie Louis & Sack investit un magnifique espace situé 22 rue de Seine, au cœur de Saint Germain des Près, où sont mises en regard les œuvres des grands peintres japonais d'après-guerre tels que Toshimitsu Imai, Key Sato, Kumi Sugai, Akira Kito et Akeji et les créations nouvelles des céramistes contemporains comme Seungho Yang, Kei Tanimoto, Yukiya Izumita et Freeda Miranda et Akashi Murakami.

Fondée en 2020 par Rébecca Sack et Aude Louis Carvès, la galerie est spécialisée dans les artistes asiatiques de la Nouvelle Ecole de Paris et l'abstraction, notamment japonais des années 1950 à 1980. Venus se joindre au foisonnement créatif parisien des années 1950, ces artistes ont apporté un souffle sans précédent au développement de l'abstraction en Occident.

Le mélange des techniques, des formes et des matières est au cœur de cette rencontre esthétique Orient-Occident que la galerie Louis & Sack s'attache continuellement à mettre en lumière.

Exposition ouverte tous les jours
De 11h à 19h
En entrée libre

IMAGE : LD Tohshimitsu Imai (1928-2002) huile sur papier, circa 1960, dim 48,5 x 62,5 cm

marini di teana bruxelles1hHORS LES MURS • BRUXELLES
Save the date

En collaboration avec la Galerie CASTIGLIA, la Galerie LOFT a le plaisir de vous convier au premier solo show de Marino Di Teana à Bruxelles du Samedi 21 mai au jeudi 30 juin 2022.

VERNISSAGE
Samedi 21 mai de 17h à 20h

à la Galerie CASTIGLIA
15 rue Lanfray, 1050 Ixelles, Belgique

Exposition
du 21 mai au 30 juin 2022

À la fois peintre, sculpteur, architecte, poète et philosophe, Francesco Marino Di Teana est un artiste Italo-argentin qui a marqué la sculpture des années 1950-60 par ses théories sur la logique tri-unitaire et la sculpture architecturale.

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Sa Majesté La Reine Elisabeth II photographiée par David BaileyEn 2014, le plus grand portraitiste d’Angleterre, David Bailey, photographiait la monarque la plus célèbre au monde, Sa Majesté la Reine, et parvint à la faire rire, obtenant ainsi un des clichés les plus attendrissants jamais pris de cette immense icône britannique. « Je lui ai demandé si ses bijoux étaient des vrais, se souvient Bailey. Elle est charismatique, avec une étincelle dans le regard. » En l’honneur de Sa Majesté, qui célèbrera ses 95 ans le 21 avril, David Bailey et TASCHEN ont produit une édition limitée de 500 tirage très grand format, signés par le photographe.

Il s’agit de l’image utilisée pour la couverture de l’édition 2020 de Her Majesty, l’ouvrage de référence, salué par la critique, qui raconte en images la vie privée et publique de la Reine de 1926 à aujourd’hui. Rempli d’histoire, de tradition, d’élégance et de culture, le livre couvre ses premières années de règne comme ses derniers voyages et rendez-vous officiels, son entrée brutale dans l’âge adulte pendant la Seconde Guerre mondiale, son mariage et son partenariat unique avec le regretté Prince Philip, la maternité et le couronnement, ses rencontres avec les grandes figures de leur époque comme JFK et Marilyn Monroe, ainsi que ses très nombreuses visites diplomatiques et royales à l’étranger.

Hommage aux meilleurs photographes de son temps tout autant qu’à leur royal sujet; outre les portraits de Bailey, Her Majesty rassemble les clichés de sommités comme Cecil Beaton, Studio Lisa, Dorothy Wilding, Karsh, Lord Snowdon, Patrick Lichfield, Wolfgang Tillmans, Harry Benson, Nick Knight et Annie Leibovitz. «C’est une personne que j’admire et je j’ai toujours voulu photographier,» conclut Bailey, et ce plaisir transparait dans ce superbe tirage d’art exclusif.

Her Majesty The Queen. David Bailey
David Bailey Édition exclusive de 500 tirages signés par David Bailey
Tirage imprimé par sublimation thermique sur panneau en aluminium ChromaLuxe, prêt à accrocher
100 x 100 cm
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Baudelaire Les paradis artificiels Lithographies couleur de Michèle Salmon, illustré moderne, reliure.

BAUDELAIRE (Charles) Date d'édition : 1990 Paris, Club du Livre 28 rue Fortuny Paris 17, 1990; in-4, 184 pp., 1 volume 28,5 x 22,5 cm 16 lithographies couleurs de Michèle Salmon reliure d'éditeur plein cuir à fond vert, dos lisse, tête dorée, plats mosaïqués d'un motif floral, sous emboîtage cartonné  et tissu vert. Reliure exécutée par les Ateliers Martin, d'après une maquette de Dominique Amat. Notre exemplaire est signé par l'artiste au justificatif de tirage exemplaire hors commerce réservé à l’illustrateur signé M Salmon  - Sur la tranche est inscrit LA MYTHOLOGIE ce qui est une erreur d’impression lors de la confection de la reluire en cuir -

Baudelaire, poète français du XIXème siècle, est célèbre pour sa mélancolie. C'est également un grand critique d'art et un fumeur de haschich invétéré. Illustrations couleurs, en lithographie, de Michèle Salmon. Très bon état.

PRIX : 190 € + Frais d'envoi en colissimo remis contre signature et assuré 20 € pour la France et 40 € pour l'étranger
Baudelaire Les paradis artificiels Lithographies couleur de Michèle Salmon
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Description du livre: Editions de l'Ibis,, Paris, 1966. 1 vol. gd in-4, reliure de l'éditeur d'inspiration mauresque pleine basane à rabats bordeaux, formant portefeuille, dos lisse orné et plats décorés d'un motif oriental blanc et or sous emboitages de toile beige. reliure en bon état,
Très beau livre en parfait état.
Volume 1 comportant des illustrations en couleurs d'André Hubert, rehaussées au pochoir à la main, dont l'une sur doubles pages, et de nombreuses ornementations polychromes. Tirage limité, exemplaire non numérotéauquel on a joint 2 gravures sur soie et un suite des illustrations (Pour information un second volume parut en 1967).
Dimensions du livre 33,5 x 26,5 cm, ce premier volume des Lettres Persanes a été achevé d'imprimer le 30 novembre 1966 à GROSROUVRE
PRIX : 250 EUR  + FRAIS DE PORT SUR DEMANDE
Lettres persanes de MONTESQUIEU avec des illustrations d'André Hubert Tome 1
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Fondation Hartung-Bergman
 

Fondation Hartung-BergmanCréée en 1994 à Antibes dans la villa-atelier d’Hans Hartung et Anna-Eva Bergman, figures incontournables de l’art moderne, la Fondation Hartung-Bergman sera inaugurée en mai 2022 après deux ans de chantiers de construction et d’aménagement. Ceux-ci ont permis d’inventer des modalités de visites dans ses espaces et d’ouvrir enfin au public cet ensemble architectural remarquable inscrit au patrimoine du 20e siècle.

Ces nouveaux espaces de visite comprennent désormais un bâtiment d’accueil avec boutique et restauration rapide, un parc d’oliviers, des terrasses, des galeries d’expositions, des ateliers réhabilités, des salles de projection. Le 7 mai 2022 sera inaugurée dans ce cadre la première exposition in situ « Les archives de la création ».

En quelques chiffres, ce sont désormais 1500 mètres carrés de jardin, 500 mètres carrés de terrasse, et 600 mètres carrés de surfaces d’exposition, médiation et d’atelier qui sont accessibles et offrent une immersion dans un lieu extraordinaire par la variété de ses patrimoines : ses bâtiments, sa végétation, ses oeuvres, ses archives. Le tout a été adapté en vue de pouvoir accueillir au mieux le public PMR.

Mais la Fondation inaugure aussi en 2022 son centre de recherche dans la partie « villa ». Il conduira des programmes par cycle de deux ans. Le premier sera consacré à la thématique « sciences et abstractions » ; il permettra aux chercheurs de bénéficier de conditions de travail exceptionnelles inspirées par les institutions les plus soucieuses d’une réception idéale, sinon « utopique », comme le Getty Center ou la Villa Médicis qui ont servi de sources d’inspiration.

La Fondation qui n’ouvrait ses portes au public que de manière exceptionnelle, exclusivement sur réservation et sous forme de visite guidée, et qui travaillait surtout à la promotion de ses artistes hors-les-murs, connaît ainsi, après 28 ans d’innombrables projets, une toute nouvelle phase de son existence.

Ainsi, grâce à la construction d’un nouveau bâtiment d’accueil conçu par l’architecte Cristiano Isnardi et ces abondants travaux, la Fondation pourra présenter chaque année une grande exposition temporaire consacrée à la vie et l’oeuvre d’Anna-Eva Bergman et de Hans Hartung.
Du 11 mai au 30 septembre 2022, l’exposition inaugurale « Les archives de la création » constitue une plongée dans les secrets de leur production.

Enfin, la Fondation est soucieuse de son implantation locale et, à ce titre, proposera un kiosque « Chez Marcelle » tenu par celle qui est depuis 1973 cuisinière dans les lieux, d’abord auprès de Hartung et Bergman et aujourd’hui pour le compte de la Fondation. Elle servira sa spécialité de la région faite maison : la fameuse pissaladière.

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Depuis l’accrochage « Elles » de 2009 à Beaubourg, dédié aux femmes artistes (il s’agissait bien d’un accrochage des collections permanentes et non d’une exposition temporaire) je ne cesse de m’interroger : pourquoi distinguer les artistes ‘’femmes’’ et les singulariser par leur sexe ? L’artiste est avant tout artiste au travers de son art et non de son genre et il me semble que désigner les artistes par leur appartenance à un genre, en l’occurence parce qu’il est féminin et non masculin, plutôt que par leur art seul, est plus réducteur que valorisant. On se doit de remarquer que personne ne se sent obligé de préciser qu’il s’agit d’un artiste ‘’homme’’ lorsque l’on parle d’un artiste de sexe masculin. Alors pourquoi une telle sexualisation de l’art lorsqu’il s’agit d’oeuvres produites par une femme? Cette distinction n’est-elle pas une forme de stigmatisation? Si une oeuvre nous plait, nous plait-elle parce qu’elle a été produite par un homme? Par une femme? Ou par l’artiste qui a su nous émouvoir?

Properzia da Rossi, Joseph et la femme de Putiphar, marbre,1520, Basilique San Petronio de Bologne.Un peu d'histoire

Il faut faire beaucoup d’effort pour relever les noms des femmes peintres reconnues comme telles avant le XVIIème siècle. Dans les documents officiels du XIV au XVIIème siècles, il est possible de trouver des noms de femmes mais elles sont répertoriées comme «épouse d’artiste ou d’artisan parisien» mais non en tant qu’artiste. Au XIVème siècle, Boccace fait exception (1) et cite trois femmes, Martia, Timarète et Irène, pour leur activité artistique remarquée. Il faut ensuite attendre le XVIème siècle pour que Giorgio Vasari (2) fasse mention de Properzia de Rossi de Bologne comme une artiste remarquable (1490-1530), sculptrice de son état. On peut ensuite mentionner Artemisia Gentileschi (1593-1656) brillante peintre caravagesque comme artiste qui a largement marqué les esprits puis Rosalba Carriera (1675-1757), peintre vénitienne qui introduisit la mode du portrait au pastel en France. Deux femmes sont parvenues à passer le seuil de la prestigieuse Académie : Rosalba Carriera, reçue en 1720 sur demande de Louis XV et Elisabeth Vigée-Lebrun, admise en 1783.

Properzia da Rossi, Joseph et la femme de Putiphar,
marbre,1520, Basilique San Petronio de Bologne.

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Affiche de l’exposition Hey ! Le dessin, Halle Saint-Pierre, ParisHey ! Le dessin, Halle Saint-Pierre, Paris

« Le dessin est père des trois arts… » -disait Giorgio Vasari. Pourtant pendant très longtemps il n’était considéré que comme une étape préparatoire, comme esquisse. Il n’y a pas longtemps même les grands collectionneurs des œuvres contemporaines, ainsi que les grands musées préféraient voir dans leurs collections des peintures, des sculptures et des installations au détriment des dessins. Heureusement il y avait toujours des amateurs d’art professionnels et particuliers avisés qui malgré le contre-courant ont défendu avec détermination et avec constance le dessin en le considérant comme art majeur. A nos jours grâce à eux l’attention de plus en plus de galeristes, muséologues et commissaires d’exposition se tourne vers cette magnifique discipline artistique. Après plusieurs expositions préalable La Halle Saint-Pierre en collaboration avec la revue Hey ! et sous le commissariat de Anne Richard récidive avec le Hey! Le dessin. A travers les œuvres de soixante participants venus de trente pays le visiteur peut découvrir la diversité du dessin dans le domaine technique, matériaux, style et motivation. Des dessins sur des feuilles d’arbre des soldats inconnus de la Grande Guerre, en passant par des dessins sur porcelaine de Sergei Isupov jusqu’aux œuvres à l’encre de chine rappelant à l’expressionisme allemande de Marcos Carrasquer ou des soucoupes volantes (OVNI ?) de couleurs vives en feutre de Ionel Talpazan, un large éventail montre la complexité et la diversité de ce moyen d’expression aussi ancien que l’humanité. A côté des dessins faits par des artistes formés dans des écoles des arts sont présents des œuvres des incarcérés japonais condamnées à mort, des malades dépressifs, des tatoueurs et des tagueurs. Ce qui m’a interpellé le plus c’étaient les dessins de Laurie Lipton dont j’ai jamais eu l’occasion de voir qu’en reproduction.  Ils sont inspirés par les grands maîtres comme Dürer, Memling, Van Eyck Rembrandt et Goya, mais traitent les sujets contemporains. Laurie Lipton est née aux Etats Unis, où elle obtenu son diplôme des beaux-arts en dessin à l'Université Carnegie-Mellon en Pennsylvanie. Après avoir passé trente-six ans en Europe, notamment aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, elle a retourné dans son pays natal. Avec un regard d’un quasi-étranger elle est devenue très critique envers la société américaine.

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Portrait de ERROVernissage le 10.03.22
Simultanément dans nos deux espaces: Galerie Laurent STROUK
- 2 Av. Matignon 75008 Paris
- 5 rue du Mail 75002 Paris

GUDMUNDUR ERRO

Pionnier du mouvement de la Figuration Narrative Erro est à la fois pop et baroque, il désire jouer avec les images, les détourner de leur quotidienneté banale pour les insérer dans un contexte méticuleusement préparé.
Tout commence à la fin des années 50 avec des ciseaux et de la colle...Publicités, journaux, affiches, propagandes politiques, bandes dessinées, il récupère tout ce qu'il voit, tout ce qu'il lit. Il découpe, il assemble et compose un collage comme une esquisse du tableau à venir.
Ce qui l'intéresse avant tout c'est notre culture visuelle et politique. De Mao Zedong à la guerre du Golfe il raconte ce que tout le monde connaît et peut reconnaître...les figures de despote, le monde et ses conflits, la guerre des images.

En 1963 il arrive à New York et initie la série des Scapes, un flux ininterrompu d'images qui saturent la surface du tableau. Ainsi une narration infiniment complexe se met en place et laisse au spectateur sa liberté d'interprétation. « La peinture est un moyen de tenter de découvrir la signification d'un monde confus » nous dit Erro.

A bientôt 90 ans, Erro investit la Galerie Strouk en reprenant ses sujets de prédilections : les supers héros de la pop culture américaine, les mangas japonais et toujours ses hommages à Fernand Léger et Pablo Picasso.
Riche d'une quarantaine d'œuvres et de collages, l'exposition se déroulera simultanément dans nos deux espaces du 2 avenue Matignon et du 5 rue du Mail du 11 mars au 23 avril 2022.

Voir Biographie ERRO sur WIKIPEDIA:

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Madame Cardin de Sylvana Lorenz Editions Archipel" Pierre Cardin m'a légué ses mémoires.À moi seule, l'homme secret a raconté sa vie par bribes, durant les trois décennies que j'ai passées à ses côtés. Je dévide ici le fil précieux des souvenirs de celui qui fut mon seigneur. C'est le plus bel héritage qui soit. "*Sylvana Lorenz dessine ici l'homme intime et secret, ses blessures de jeune émigré, ses débuts à Paris sans famille et sans argent. Elle évoque ses rencontres décisives avec des figures du Tout-Paris tels Cocteau, Jean Marais et bientôt Christian Dior, qui saura faire éclore son talent ; ses amours homosexuelles cachées et celle au grand jour avec Jeanne Moreau qui ne lui donnera pas d'enfant ; sa façon de régner en monarque dans sa maison où il organisait de somptueuses fêtes...De l'empereur de la mode, celle que ses collègues raillaient en l'appelant " Madame Cardin " dit les inspirations, les marottes, le charme pénétrant... Mais elle raconte aussi les rivalités entre certains de ses collaborateurs, prêts à s'entretuer pour un regard de leur maître. Un jeu dont ce grand séducteur savait doser l'intensité en parfait alchimiste des sentiments.

Sylvana Lorenz
Biographie

Expert en art contemporain à la salle des ventes de l'Hôtel Drouot (1986-1991). Créatrice de plusieurs galeries d'art Sylvana Lorenz à Paris depuis 1982, directrice de la galerie d'art de l'Espace Pierre Cardin depuis 1999 (en 2005).

Format Broché
EAN13 - 9782809842302
ISBN 978-2-8098-4230-2
Éditeur Archipel
Date de publication 25/11/2021
Nombre de pages 203
Dimensions 22,5 x 14,1 x 1,7 cm
Poids 292 g
Langue français

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Cy Twombly (1928 – 2011) Untitled initialed, dated 06 and inscribed Gaeta on second panel

The Macklowe Collection Live Auction: 15 November 2021 • 7:00 PM EST • Sotheby's New York
Cy Twombly (1928 – 2011) Untitled initialed, dated 06 and inscribed Gaeta on second panel
acrylic and crayon on wood panel, in six parts 99 ¼ by 217 ½ in. 252.1 by 552.5 cm.
Executed in 2007.
Estimate: 40,000,000 to 60,000,000 USD
Lot sold: 58,863,000 USD

ARNTBEE (XXeme-XXIeme) acrylique sur papier 42 x 32 cm signée en bas à droite
ARNTBEE (XXeme-XXIeme) acrylique sur papier 42 x 32 cm signée en bas à droite - Le prix indiqué est sans cadre -
acrylic on paper 42 x 32 cm signed lower right - The price indicated is without frame - 
 
IMPORTANT ET NOUVEAU DANS LE DOMAINE DE L'ART : Les droits de reproduction,  de tirages de lithographies, NFT, photos ou toute autre oeuvre à partir de cet original sont inclus dans le prix, l'acheteur devient maître de toute production à partir de cet original, un document signé de l'artiste sera joint avec le certificat de vente

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PRIX : 900 €

L’âme primitive s’expose au Musée ZadkineMusée Zadkine, Exposition du 29 septembre 2021 au 27 février 2022

Ce n’est pas la première fois qu’un musée se penche sur la question du primitivisme dans l’art et le musée Zadkine remet la question à l’ordre du jour. Le sujet est judicieusement abordé non seulement au regard des oeuvres de Zadkine et de quelques uns de ses contemporains mais aussi des jeunes artistes émergents dont les oeuvres prennent place au fil d’un joli parcours, auprès de sculptures choisies du maître des lieux. C’est donc une mise en écho entre des artistes d’époques différentes et, par conséquent, au vocabulaire plastique riche et varié, qui tente de répondre aux interrogations et nous conduit vers une réflexion sur le monde au travers de l’art. Pour la plupart des artistes exposés, qu’ils soient d’hier ou d’aujourd’hui, le constat tourne autour d’une vision tragique et généralement critique du monde contemporain. De ce fait, tous ou presque remettent en question la direction que prend la société au regard de leur présent et de ce qu’ils pressentent être le futur. Ils se positionnent du point de vue sociétal autant que du point de vue de l’art et leur création est clairement définie comme un moyen d’expression puissant, destiné à comprendre le monde et lui faire prendre une direction moins tragique.

Mais l’art peut il changer le monde?

Depuis le Contrat social de Rousseau jusqu’aux réflexions les plus récentes, le primitivisme, si on le considère comme un retour aux sources, a souvent été considéré par les artistes comme un bon compromis pour tout reconstruire. Née d’une forme de pragmatisme, l’idée qui en ressort est qu’il convient de se retourner vers les leçons du passé pour construire un art nouveau, plus apte à exprimer les préoccupations de chaque époque. Non dénuées d’une certaine audace, les avant gardes du XXème siècle vont suggérer un idéal artistique simple, tant dans le sujet que dans le processus de création, et un retour aux sources de l’art, une approche primitiviste qui va s’avérer constituer un élément essentiel pour créer l’art moderne en symbiose avec le monde moderne. Il faut prendre garde à ne pas trop rapidement associer le terme ‘’primitif ‘’ à ce que l’on nommait abusivement les sociétés non évoluées. D’ailleurs, qu’est ce qu’une société évoluée? Par rapport à qui? A quoi? Nous laisserons ces interrogations aux philosophes, sociologues et anthropologues et nous nous focaliserons, quant à nous, au primitivisme tel qu’il a été abordé du point de vue de l’art.

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'Keith Haring, Art in action Opera Gallery ParisKeith Haring, Art in action', an immersive solo exhibition at Opera Gallery Miami running until December 19. Undeniably one of the most influential artists of his time, the exhibition draws inspiration from the various iconic spaces Haring inhabited. Beyond just drawings, Keith Haring's art opened dialogue on love, sexuality, war, politics, AIDS and drug awareness. Conversations that continued throughout his prolific art career.

"Art is nothing if you don't reach every segment of the people"
Keith Haring

27 Nov. - 19 Dec. 2021

Opera Gallery is delighted to present ‘Keith Haring: Art in Action’, an immersive solo exhibition that celebrates Haring and his legacy, by remembering the spaces and places made special by Haring and his iconic drawings. Undeniably one of the most influential artists of his time, Haring shook up the art world one street drawing at a time and the buzz never really went away.

This is remembrance, an ode to an 80s New York full of possibilities, dreams and unstoppable creativity. Right in the center of this booming street culture was a group of artists who believed in art as a response to life itself, as a means of representing its grandness and intricacies in the frenetic rhythm of the time. Keith Haring was an integral part of this movement by occupying and engaging with underground scenes, creating art for causes that were close to humanity.

The streets and subway stations were Haring’s canvases, as he started devoting himself to lining the walls with his unmissable imageries and universal line-work, alive with playful kinetic energy. The idea was simple - to bring art closer to people, to create a pictorial vocabulary that can be comprehended by all, regardless of age, language and background. Beyond just drawings, Haring’s art symbolised his stance on post-modern currents of the time and opened dialogues on love, sexuality, war, politics, AIDS and drug-awareness - conversations that continued through his prolific art career. The result was like a light in darker times, inspiring a whole generation of people to believe in art, life, and how both intertwined.

Keith Haring, Art in action Opera Gallery Paris
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