Réaction de la Fondation Brigitte Bardot Aucune raison de s’emballer pour ce changement minime apporté au code civil, l’animal est depuis longtemps déjà considéré comme un être sensible dans le droit national et européen, cela n’empêche nullement son exploitation. Il ne s’agit que d’un dépoussiérage de surface, on ne touche pas au fond. L’animal reste un bien (corporel), il peut toujours être élevé dans des conditions épouvantables, gavé, torturé dans une arène ou égorgé dans un abattoir, réduit à l’esclavage sous un chapiteau… rien n’est remis en cause ! Même si elle est isolée dans son analyse, la Fondation Brigitte Bardot ne crie pas victoire car ce n’en est pas une pour les animaux. L’harmonisation des textes est une bonne chose, mais ce n'est qu'une démarche juridique sans application directe sur la condition animale. Il faut aller bien plus loin, réformer le régime juridique de l’animal (sans exclure l’animal sauvage), interdire et sanctionner toute pratique cruelle… La Proposition de loi n°1903, accordant un statut juridique particulier à l’animal, va dans ce sens et elle est soutenue par la Fondation Brigitte Bardot. Lien vers la Société Protectrice des Animaux |