24 octobre 2019 - 24 février 2020 La célébrité extraordinaire de cet infatigable curieux, perçu très tôt comme l’incarnation du génie et du savoir universels, l’aura presque surréaliste de la Joconde et la littérature considérable qui s’est accumulée de son époque à nos jours offrent une image confuse et fragmentaire du rapport de Léonard à la peinture. |
Le Musée Prive - Art Magazine
Exposition Guy Bourdin Musée de la Photographie Charles Nègre Nice
Exposition Vernissage > Jeudi 17 octobre 2019 à 19 heures En présence de Gérard Baudoux, Adjoint au Maire de Nice délégué aux Musées, à l’Art moderne et contemporain, au Développement du mécénat et financements culturels, représentant Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur & de Samuel Bourdin, fils de Guy Bourdin Musée de la Photographie Charles Nègre Du 18 octobre 2019 au 26 janvier 2020, la Ville de Nice vous invite à découvrir l’exposition « Guy Bourdin. Zoom » au Musée de la Photographie Charles Nègre. Le vernissage de l’exposition se tiendra le jeudi 17 octobre 2019 à 19 heures. Guy Bourdin (1928-1991) est un photographe de mode et de publicité français. Cet autodidacte est né et a vécu à Paris où il a exercé son art des années 1950 à la fin des années 1980. Pendant plus de trente ans, il a repoussé les frontières de la photographie de mode contemporaine et son œuvre est toujours une source d’inspiration et de fascination. Il a consacré sa vie à une quête artistique qui s’est également exprimée à travers la peinture, les films et l’écriture. Créateur avant-gardiste, il fut sans aucun doute l’un des photographes de mode les plus influents du vingtième siècle. Fascinante et révolutionnaire, son œuvre continue d’inspirer ses contemporains et fait l’objet d’un véritable culte. |
Joan Miro au dela de la peinture Fondation Maeght
Au-delà de la peinture 29 June – 17 November 2019 https://www.fondation-maeght.com/ Du 29 juin au 17 novembre 2019, dans la lignée de l’héritage de Marguerite et Aimé Maeght et de leur fils Adrien, éditeurs d’art et imprimeurs, la Fondation Maeght propose, pour sa grande exposition estivale, un hommage au génie créateur de Joan Miró. Le 12 juin 1925, le Tout-Paris assiste au vernissage de la première exposition personnelle de Joan Miró à la Galerie Pierre, récemment ouverte par le marchand d’art Pierre Loeb. Le lendemain, alors que la galerie est vide, Raymond Roussel va voir l’exposition avec Michel Leiris. Sachant combien Roussel était soucieux de préserver son intimité, Miró s’abstint de les accompagner, mais il fut extrêmement flatté lorsque son ami Leiris lui rapporta la réaction de l’auteur d’Impressions d’Afrique devant ses tableaux. « Ça va au-delà de la peinture », s’était exclamé le grand écrivain devant l’oeuvre difficilement classable de Miró1 1/ « Leiris m’a expliqué la réaction de Roussel. Il a dit à Leiris : “Ça va au-delà de la peinture.” J’ai beaucoup apprécié ce jugement. Il était très difficile de savoir ce que pensait Roussel », dans Joan Miró, Ceci est la couleur de mes rêves. Entretiens avec Georges Raillard, Paris, Seuil, 1977, p. 23. |
Lucio Fontana Musée Guggenheim Bilbao
Lucio Fontana Dates : du 17 mai au 29 septembre 2019 - Les premières oeuvres de Fontana des années 1930 et 1940 illustrent une trajectoire évoluant vers l’abstraction mais perméable aux courants esthétiques qui marquaient ces années complexes. En même temps, elles annoncent déjà la volonté de transgression des toiles lacérées qui domineront sa production ultérieure. - L’exposition présente une sélection extraordinaire d’oeuvres de la série iconique des Entailles (Tagli), ainsi que les tous premiers Trous (Buchi ), pièces que leur radicalité situe à la frontière entre peinture, sculpture et action artistique. - Avec ses Environnements spatiaux (Ambienti spaziali ) et ses expérimentations avec la lumière et l’espace, en recourant parfois aux tubes de néon, Fontana jette les bases du développement futur de l’art de l’installation et de l’oeuvre d’art immersive.
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SPILLING OVER PAINTING COLOR IN THE 1960s WHITNEY MUSEUM
SPILLING OVER: PAINTING COLOR IN THE 1960S TO OPEN AT THE WHITNEY MARCH 29 Whitney Museum of American Art |
Le jeune PICASSO Périodes bleue et rose Fondation Beyeler
Grand succès de l'exposition L'exposition «Le jeune PICASSO – Périodes bleue et rose» a réuni presque 250'000 passionnés d'art autour des impressionnantes œuvres de jeunesse de Pablo Picasso. L'intérêt du public est tel que l'exposition est prolongée, les chefs-d'œuvre restant visibles jusqu'au 16 juin inclus dans un agencement légèrement modifié. «L'exposition de tous les superlatifs» (Tages Anzeiger), «Du jamais vu» (F.A.Z.), «Remarquable» (BaZ), «Une exposition sensationnelle» (Die ZEIT), «Une densité inégalable» (Südkurier), «On n'a jamais vu ça en Europe» (Le Matin Dimanche), «Les œuvres de jeunesse de Picasso, événement de l'année à Bâle» (Le Temps), «La Fondation Beyeler présente une exposition qui restera probablement sans pareil en Europe» (Forbes Exceptional) – voici seulement quelques-uns des échos quasiment unanimes des médias quant à la qualité de l'exposition. Les visiteurs semblent partager cet avis: depuis l'ouverture de l'exposition en février, ce sont chaque semaine des milliers d'amateurs d'art qui se pressent à la Fondation Beyeler. |
Hippolyte Hentgen Le bikini invisible Galerie contemporaine du MAMAC
Exposition Hippolyte Hentgen
Le bikini invisible… Le titre sonne comme l’amorce d’une improbable enquête qui nous mènerait sur les traces d’un bikini égaré en des lieux exotiques. A moins qu’il ne s’agisse d’une affaire d’attentat à la pudeur dans une cité balnéaire écrasée sous le soleil d’été ou d’un superpouvoir accordé à un banal accessoire. L’intrigue qui s’esquisse là semble jouer des réminiscences du polar de gare, autant que des bandes dessinées qui bercent l’enfance ou des comics underground. Disséminées dans l’espace, les créations d’Hippolyte Hentgen surgissent comme autant d’indices et d’amorces narratives qui alimentent le mystère. Des mains, jambes et pieds démesurés, désincarnés de tout corps ou personnage, flottent dans l’espace, se déploient au sol ou pendent, flapis, sous leur propre poids. Leurs couleurs outrées, les ongles nacrés et la préciosité de leur présentation sur des portants cuivrés, désamorcent l’inquiétude possible de ces corps-ilots flottants. Le fantasque et le burlesque l’emportent. Ces membres à l’existence autonome, grotesques par leurs formes et leur abandon mou, précieux par le soin des coutures et des détails, semblent en effet tout droits sortis de cartoons, comme échappés des personnages aplatis, étirés et pulvérisés avec jubilation par Tex Avery. Ces formes fondues, émancipées du destin bidimensionnel que leurs réservent dessins d’animations et bandes dessinées, jouent également de réminiscences pop. Comment ne pas penser aux sculptures molles de Claes Oldenburg ou aux silhouettes de vinyle de ses contemporaines Teresa Burga ou Kiki Kogelnik, face à cette parade de corps informes et d’objets triviaux (cigarettes, journaux). Cette évocation pop est renforcée par la présence de tentures mêlant Pin-up plantureuse et onomatopées. Au centre de l’espace et au cœur de l’intrigue, une grande baigneuse allongée dévoile son corps sans visage. Vêtue du fameux bikini et bottée, cette créature évoque les jambes démesurées des héroïnes sexy des comics des années 1960-70, notamment les amazones de Trina Robbins. Contrariant cette planéité, des mains potelées, voire hypertrophiées dansent dans l’espace, animant des écrans de leurs ballet de doigts. Ces mains pataudes de Mickey miment une icône de la danse contemporaine : le Hand Movie de la chorégraphe Yvonne Rainer, filmé en 1966 par William Davis. Hippolyte Hentgen joue de ce métissage de langages, de cette hybridation d’univers non destinés à se côtoyer. Dans son musée imaginaire, les productions de l’avant-garde, la bande dessinée, le dessin d’animation, l’illustration populaire ou le dessin de presse se mêlent sans complexes, faisant surgir un univers fantasque et jubilatoire affranchi des scories des hiérarchies de genres. L’artiste Arnaud Labelle-Rojoux parle à cet égard de phénomène de « pollinisation » à partir de ce qui constitue notre culture visuelle. Dans cet univers fécond où se métissent le grotesque et le raffinement, l'organique et l'inorganique, le dessin se déploie dans tous ses états. Ce bikini invisible composé au MAMAC est bien sûr un clin d’œil acidulé et débridé à la Riviera, à ses corps alanguis et à ses stéréotypes ; un prélude à une fiction que le visiteur est libre de construire. C’est aussi une actualisation polissonne, effrontée, follement pop et délibérément malicieuse des œuvres des grandes figures qui ponctuent les collections du MAMAC. |
JOAN MIRÓ FONDATION MAEGHT
JOAN MIRÓ. Du 29 juin au 17 novembre 2019, la Fondation Maeght célèbre Joan Miró, acteur majeur de la création de la Fondation aux côtés de Marguerite et Aimé Maeght et de leur ami architecte Josep Lluís Sert. L’exposition « Joan Miró. Au-delà de la peinture. », dont le commissariat est assuré par Rosa Maria Malet, directrice historique de la Fundació Joan Miró de Barcelone, offre au public de découvrir une partie essentielle de l’oeuvre de l’artiste : l’exceptionnel oeuvre graphique. L’exposition est axée sur le processus de travail de l’artiste qui réalisa l’un des plus remarquables oeuvres gravés de l’histoire de l’art. Issues en très grande partie d’une exceptionnelle donation faite par Adrien Maeght, qui travailla avec Miró dans ses ateliers de l’imprimerie ARTE, plus de 200 oeuvres, dont un ensemble de gouaches inédites, sont présentées. Maquettes, affiches, gravures, lithographies originales, plaques de tirage, bons à tirer et ouvrages de bibliophilie, complètent l’exposition pour mettre en lumière cette prodigieuse création. Dans la lignée de l’héritage de Marguerite et Aimé Maeght et de leur fils Adrien, éditeurs d’art et imprimeurs, la Fondation Maeght propose, pour sa grande exposition estivale, un hommage au génie créateur de Joan Miró, dix ans après la dernière exposition que la Fondation lui a consacré « Miró en son jardin ». |
JANE EVELYN ATWOOD EXPOSITION A LA MAISON DE LA PHOTOGRAPHIE ROBERT DOISNEAU GENTILLY
Jane Evelyn Atwood Histoires de prostitution Paris 1976-1979 EXPOSITION PRÉSENTÉE DU 25 JANVIER AU 21 AVRIL 2019 EXPOSITION CONÇUE À PARTIR DE LA SÉRIE RUE DES LOMBARDS Cela a commencé comme cela, en 1976, sans expérience et sans idées préconçues. Il y avait là sous ses yeux un monde inconnu et pourtant familier. Elle a eu envie de savoir et de connaître de près ces hommes, ces femmes ou ces transgenres qui vendaient leurs corps sur les trottoirs de la capitale. |
Lucio Fontana On the Threshold The Met Breuer
Lucio Fontana On the Threshold Exhibition Dates: Lucio Fontana: On the Threshold—the first retrospective of the artist in the United States in more than four decades—will reassess the legacy of this key postwar figure through a selection of exquisite sculptures, ceramics, paintings, drawings, and environments made between 1931 and 1968. The founder of Spatialism and one of the most innovative artists of the 20th century, Lucio Fontana (1899–1968) is widely known for a series of slashed paintings from 1958 known as the Cuts (Tagli) that became symbols of the postwar era. The exhibition at The Met Breuer will present extraordinary examples of this iconic series, and will also explore Fontana’s beginnings as a sculptor and his pioneering work with environments, contextualizing the radical nature of the Cuts within his broader practice. The exhibition is made possible by The International Council of The Metropolitan Museum of Art. Additional support is provided by the Jane and Robert Carroll Fund and the Aaron I. Fleischman and Lin Lougheed Fund. It is organized by The Metropolitan Museum of Art in collaboration with the Fondazione Lucio Fontana. |
Lucio Fontana (Italian, 1899-1968). Spatial Concept, Expectations, 1959. Oil on canvas. Olnick Spanu Collection © 2018 Fondazione Lucio Fontana/Artists Rights Society (ARS), New York/SIAE, Rome |
Rétrospective Miro Grand Palais Paris
Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais. This retrospective on the great Catalan master Joan Miró (1893-1983) brings together nearly 150 key pieces to give this unique and important body of work its rightful place in modernity. This exhibition takes place forty-four years after the one organised by Jean Leymarie and Jacques Dupin at the same venue in 1974. Exceptional loans from some of the most important museums in Europe, America and across the globe, as well as major private collections, place the emphasis on the pivotal periods for Miró, who once declared: “People will understand more and more that I opened the doors to another future, that runs against all falsehood, all fanaticism.” The work of this exceptional artist shaped art throughout the 20th century, radiating its power and poetry for almost seven decades with unrivalled generosity and originality. |
Solomon R. Guggenheim Museum Hilma af Klint Paintings for the Future
Solomon R. Guggenheim Museum (NEW YORK, NY— November 20, 2018)—The Solomon R. Guggenheim Museum will extend its hours until 8 pm during the holiday season, providing an additional opportunity for audiences to experience exhibitions on view, such as the groundbreaking Hilma af Klint: Paintings for the Future. From December 26, 2018, to January 6, 2019, the museum will be open every day from 10 am to 8 pm, with the exception of New Year’s Day, Tuesday, January 1, when the museum will open at 11 am. On Christmas Eve, Monday, December 24, museum hours will be from 10 am to 4 pm, and the museum will be closed on Christmas Day, Tuesday, December 25. The Guggenheim Store will be open for an additional half hour before and after museum hours. From December 26, 2018, to January 6, 2019, The Wright restaurant will be open from 11 am to 3:30 pm and will open at 11:30 am on Christmas Eve and New Year’s Day. For more information, visit guggenheim.org/plan-your-visit. Visitors to the Guggenheim may also view new paintings by contemporary artist R. H. Quaytman in the exhibition R. H. Quaytman: + x, Chapter 34, presented in conjunction with Hilma af Klint: Paintings for the Future, as well as modern masterpieces from the Guggenheim’s collection in the Thannhauser Collection galleries, and sculptures by Constantin Brancusi on Tower Level 2. |
CUBISME CENTRE POMPIDOU - PARIS
Du mercredi 17 octobre 2018 au lundi 25 février 2019 Centre Georges-Pompidou Place Georges-Pompidou 75004 Paris 4e Métro : Rambuteau (11) RER : Chatelet - Les Halles (A/B/D) Réservation : 01.44.78.12.33 Site web : www.centrepompidou.fr Le Centre Pompidou propose une traversée inédite et un panorama complet de l’un des mouvements fondateurs de l’histoire de l’art moderne : le cubisme (1907-1917). Riche de 300 oeuvres et de documents significatifs du rayonnement du cubisme, l'exposition est articulée chronologiquement en quatorze chapitres. S'en détachent des chefs-d’oeuvre, comme le Portrait de Gertrude Stein (1906) ou ceux d'Ambroise Vollard (1909) et Daniel-Henry Kahnweiler (1910) par Picasso ainsi que des ensembles de peintures et de sculptures jamais réunies. Le parcours de l'exposition vise à mettre en valeur l’évolution à rebondissements du cubisme en remontant aux sources primitivistes et à la fascination des cubistes pour Gauguin et Cézanne. Il reflète la progression formelle du mouvement, d’une première étape cézannienne - illustrée par la présence de l’exceptionnelle nature morte de Picasso Pains et compotier sur une table (1909) - vers une transcription analytique hermétique (1910-1912) puis transformée en version plus synthétique (1913-1917), qui marque ainsi le retour de la représentation et de la couleur. |
La Vie le chef-d’œuvre iconique de la période bleue de Picasso Fondation Beyeler
La Vie, le chef-d’œuvre iconique de la période bleue de Picasso, sera exposé à la Fondation Beyeler à partir de février 2019 Bâle accueillera bientôt La Vie (1903), chef-d'œuvre grandiose de la période bleue de Pablo Picasso prêtée par le Cleveland Museum of Art, Ohio. A partir du 3 février, la Fondation Beyeler, le musée d'art le plus visité de Suisse, présentera le tableau dans ses espaces baignés de lumière dans le cadre de sa grande exposition de printemps « Le jeune PICASSO – Périodes bleue et rose ». Les abonnés de la Newsletter Picasso ont la possibilité de remporter deux billets d'entrée pour le prix d'un. Raphaël Bouvier, commissaire de l'exposition, est particulièrement heureux de ce prêt accordé par le Cleveland Museum of Art: « Avec La Vie de Picasso, c'est une œuvre clé de l'art du 20ème siècle et l'un des tableaux les plus saisissants de l'art moderne qui sera présentée à la Fondation Beyeler. Il s'agit probablement du premier grand chef-d'œuvre de Picasso. C'est pour nous une joie immense de pouvoir inclure dans notre exposition cette toile si importante et si rarement prêtée. » La Vie est une véritable icône de l'art moderne et marque le point culminant de la fameuse période bleue de Picasso, qui couvre les années 1901 à 1904. Dans les tableaux profondément émouvants de cette période, caractérisés par leurs tonalités bleutées, Picasso se consacre aux questions universelles de l'existence humaine. |
Alberto Giacometti Rétrospective Guggenheim de Bilbao
Rétrospective du 19 octobre 2018 au 24 février 2019 Apporter le soutien d’IBERDROLA à l’exceptionnelle exposition Alberto Giacometti. Rétrospective que le Musée Guggenheim Bilbao consacre à l’un des plus grands sculpteurs de l’histoire et un des artistes majeurs du XXe siècle est pour nous l’objet d’une très grande fierté. Nous invitons donc le public à venir découvrir dans les salles du Musée un parcours illustrant 40 ans de la carrière de l’artiste au travers d’une sélection de 200 pièces —sculptures, peintures et oeuvres sur papier—, lesquelles viennent rendre hommage à l’esprit créateur de Giacometti et à témoigner de son inextinguible quête de vérité. Cette rétrospective rend fidèlement compte des évolutions constantes de l’artiste, depuis ses premiers travaux influencés par le cubisme et le surréalisme – au fort contenu symbolique et d’une facture très abstraite – jusqu’à ses célèbres figures stylisées qui se distinguent par leur matière brute et leurs échelles multiples. Alberto Giacometti s’est toujours démarqué par la profondeur de sa démarche et de sa réflexion. Il a cultivé l’amitié de nombreux intellectuels et écrivains comme Simone de Beauvoir — dont l’effigie est ici présente à travers deux bustes —, Jean Genet — dont on retrouve un portrait à l’huile dans l’exposition — ou encore Jean-Paul Sartre – qui définissait Giacometti comme l’artiste “existentialiste” par excellence –. |
Alberto Giacometti |
Exposition Balthus Fondation Beyeler Suisse
Exposition Balthus FONDATION BEYELER Avec l’exposition Balthus, la Fondation Beyeler présente l’un des derniers grands maîtres de l’art du 20ème siècle, également l’un des artistes les plus singuliers et les plus controversés de l’art moderne. Dans son travail aux facettes et aux lectures multiples, vénéré par certains et rejeté par d’autres, Balthus, de son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola (1908–2001), trace une voie artistique alternative, voire opposée aux courants des avant-gardes modernes et des représentations que l’on peut s’en faire. Dans cette voie solitaire, le peintre excentrique se réfère à un large éventail de prédécesseurs et de traditions artistiques allant de Piero della Francesca à Poussin, Füssli, Courbet et Cézanne. Mais un examen plus attentif révèle aussi les impulsions de certains courants artistiques modernes, notamment la Nouvelle Objectivité ou le Surréalisme, qui offrent un contexte aux stratégies parfois provocatrices de mise en scène picturale de Balthus et aux dimensions abyssales et insondables de son art. Sa distanciation fondamentale du modernisme, démarche que l’on peut presque qualifier de postmoderne, mène pourtant Balthus à développer une forme toute personnelle d’avant-garde, qui apparaît d’autant plus pertinente aujourd’hui. |
BALTHUS, THÉRÈSE, 1938 |
MARCUS JANSEN Kemper Museum of Contemporary Art
DECONSTRUCTING MARCUS JANSEN Marcus Jansen (American, b. 1968) finds inspiration in the world around him. Regarded as a pioneer of "urban landscape painting," Jansen uses his upbringing in both the United States and Germany, and places he was stationed during his time in the army, as influence for his paintings. Drawing inspiration from New York Abstract Expressionism as well as graffiti, Pop art, and Surrealism, Jansen employs practices from these art forms to create paintings that make social commentary. This exhibition places the techniques and themes in Jansen's work in dialogue with other paintings, photographs, and prints from the Kemper Museum Permanent Collection. |
Berenice ABBOTT Musée de la Photographie Charles Nègre Nice
Exposition Berenice ABBOTT - Topographies Vernissage > Jeudi 18 octobre 2018 à 19 heures En présence de Robert Roux, Conseiller municipal délégué au Cinéma, aux Arts dans l’Espace Public, au Pôle de Culture Contemporaine « Le 109 », Subdélégué aux Musées et aux Musiques Actuelles, représentant Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur Musée de la Photographie Charles Nègre L’œuvre de Berenice Abbott (Springfield, USA, 1898 - Monson, USA, 1991) a été décisive et déterminante dans l’Histoire de la Photographie puisqu’elle contribuera à définir une nouvelle conception de ce langage. Autonome parce que délestée de toute référence à la peinture, elle existe alors strictement de et par ses propres spécificités intrinsèques. Venue à Paris au début des années 1920, formée par Man Ray (Philadelphie, USA, 1890 - Paris, 1976) avant d’ouvrir son propre studio, Berenice Abbott entame avec succès une carrière de portraitiste. Connue, dans les cénacles de l’avant-garde de Paris et New York, des années 20 et 30, pour être une fervente militante en faveur de la reconnaissance de la photographie documentaire comme un art, elle n’aura de cesse de questionner dans son travail, les aspects de réalisme et modernisme. Son œuvre phare et manifeste, représentative de ces préceptes et engagements sera Changing New York (1935 – 1939), vaste entreprise « d’interprétation documentaire » des mutations architecturales auxquelles sera soumise New York dans les années 1930. Par ailleurs, la figure de Berenice Abbott apparaît à nouveau dans l’Histoire de la Photographie indissociable, et réciproquement d’ailleurs, de celle d’Eugène Atget (Libourne, France, 1857 – Paris, 1927) dont elle aura activement contribué à la reconnaissance de l’œuvre en Europe et aux États-Unis. Atget, photographe français, rendra compte dès 1890 d’un Paris qui disparaît après la mise en place des grands chantiers Haussmanniens dès la deuxième moitié du XIXe siècle, visant à faire de Paris une ville moderne à l’image de Londres. Atget restera une figure emblématique et de référence pour Berenice Abbott. Son œuvre, qui la précède en est l’amorce, celle d’Abbott, sa résonance. Dans son ensemble et de manière panoramique, l’œuvre de Berenice Abbott revêt des aspects protéiformes. Il n’en demeure pas moins que les déplacements de ses problématiques et intérêts tout au long de sa carrière depuis la photographie de portrait, puis d’architecture et enfin scientifique, s’effectuent avec logique et cohésion. Elle s’attachera à examiner le langage photographique à travers un prisme, lui donnant une autre dimension et profondeur. Avec une présentation d’une centaine de photographies et documents, le Musée de la Photographie Charles Nègre offre aux visiteurs un aperçu de l'œuvre de cette artiste majeure. |
Flatiron Building, Madison Square, New York, 1938 |