"Peindre pour ne plus penser me plaît penser pour peindre n'est qu'une singerie de la grande marée de l'esprit" Francis Picabia En 1977 je quittais Paris pour Venise parce que je voulais peindre !! J'avais faim de beauté, soif de couleurs et un besoin sensuel d'un corps à corps qui était devenu impossible dans un Paris coupeur de cheveux en quatre enivré de discours figé dans les avant gardes du début du siècle ( le XXème...), Prostré dans le blanc du carré blanc sur fond blanc académisant les ready-made castrant toute velléité d' expression en ringardisant la figure...bref ne plus penser l'art mais m'immerger dedans. Venise est musique Venise rend tout possible car elle rend tout beau en le nimbant d'eau ! Lorsque je peins je ne sais pas où je vais où mon pinceau me conduira, je le privilégie à l'écriture car il me donne la possibilité de rendre immédiatement visible toute une histoire dont le déroulement linéaire nuirait au côté " brut" " mystérieux" de l'expérience. Là une histoire de maternité à venir une naissance attendue une gestation vécue avec l'inévitable anticipation mentale et ce sentiment qui s'est confirmé d'une manière tellement violente d'être un vecteur traversé par la vie un pont de chair et de sang . Picabia disait aussi qu'on n'est pas responsable de ses actes car on n'en mesure la portée qu'une fois qu'ils sont accomplis... Aussi la maternité ne saurait se dire toute car c'est l'expérience de la vie dans son mystère et dans sa magie. Enfant, enfant à venir , la vie que je viens tout juste de sentir battre en moi comme je la pressens déjà avoir hâte de partir. À peine passée par l'expérience de la chair s'envoler s'élever se fondre et disparaître dans le cycle sans cesse renouvelé de la vie .attentif à la belle harmonie de son incessant bruissement. Le triple visage de la mère penché vers l'enfant lui-même démultiplié et tendant vers le départ l'envol de l'oiseau à l'envers en haut à gauche ( à gauche car le tableau me regarde) Le second visage semble méditatif le front appuyé sur la main et le troisième est brisé il est créateur traversé par l'inspiration le souffle divin. Parler d'une toile comment le pourrais-je sans que le tableau y perdre car enfin je peins ce que je ne saurais dire aussi bien avec des mots le langage ( le mien car je ne saurais hélas écrire comme Céline) induit une durée ou plutôt un déroulement un sens alors qu'une peinture permet à toute la pensée en entier de se donner à voir d'un coup d'œil ensuite chacun y cheminant suivant sa propre sensibilité la circulation y est libre tout est donné à voir !! Je peins par curiosité pour voir où cela me mène c'est pour moi un acte quasiment religieux par lequel c'est en m' abstrayant le plus possible que quelque chose vient sur la toile qu'une histoire des histoires prennent forme des figures bien sûr en tension et que je souhaite comme en suspension . Ici ( et j'étais enceinte ...est ce important ?) Écriture de femme , interrogation certes asexuée car il s'agit bien de peinture mais néanmoins cette interrogation qui porte sur le corps le corps béance par laquelle la vie le mystère la magie se perpétue... Quoi d'autre que l'éternelle ment renouvelé miracle de la vie ? Un battement de cil de la naissance à la mort une dynamique constante un flux un mouvement où nous courons d'une forme à l'autre toujours imparfaite toujours en mouvement dans un souffle qui nous meut nous transforme ne nous laisse jamais tranquille sauf à s'y abandonner et accepter dans la joie ce qui nous est donné comme un miracle fugace et magnifique fait de chair de sang et de souffle. Lolochka |
Le Musée Prive - Art Magazine
David Hockney Galerie Lelong
David Hockney, August 2021, Landscape with Shadows, Twelve iPad paintings comprising a single work, printed on paper, mounted on Dibond, Edition of 25, 108.2 x 205 cm (42.5 x 80.75 Inches), © David Hockney |
David Hockney Five of the world's leading galleries are coming together to present 20 Flowers and Some Bigger Pictures, an unprecedented international exhibition by David Hockney. The global exhibition will be jointly presented this fall and winter across five cities: Annely Juda Fine Art in London; Galerie Lelong & Co. in Paris; GRAY in Chicago; L.A. Louver in Los Angeles; and Pace in New York. |
Fondation Maeght au coeur de l'abstraction
Plus de 65 000 visiteurs cet été à la Fondation Maeght et encore un mois d'exposition pour « Au cœur de l'abstraction » Depuis son ouverture au public le 2 juillet, l'exposition « Au cœur de l'abstraction » présentant plus de 100 œuvres majeures issues de la Fondation Gandur pour l'art et proposant une immersion passionnante dans l'abstraction des années 1950 à 1980 rencontre un vif succès, à la hauteur de cette collection extraordinaire. L'exposition, présentée jusqu'au 23 octobre, a déjà attiré plus de 65 000 visiteurs en trois mois : une fréquentation conséquente et diversifiée venue également découvrir la programmation estivale proposée par la Fondation Maeght ainsi que le nouveau restaurant Sous les pins, repris en juin par Les Agitateurs, au coeur des jardins de la Fondation. |
Vue de l'exposition Au cœur de l'abstraction - Collection de la Fondation Gandur pour l'art © Roland Michaud |
Riche d'une collection de plus de 13 000 œuvres, la Fondation Maeght est toujours curieuse et honorée de présenter d'autres collections, parfois peu accessibles au public, comme elle l'a régulièrement fait par le passé. Depuis le 2 juillet et jusqu'au 23 octobre, elle présente ainsi plus de 100 œuvres issues de la Fondation Gandur pour l'art et propose une immersion passionnante dans l'abstraction des années 1950 à 1980. Sous le commissariat de Yan Schubert, conservateur de la Fondation Gandur pour l'art, l'exposition retrace les différentes formes que revêt l'abstraction au sortir de la Seconde Guerre mondiale, alors que Paris redevient une place forte de la création et reprend sa place de capitale culturelle mondiale. Les œuvres de Hans Hartung, de Martin Barré, de Simon Hantaï ou de Pierre Soulages montrent ainsi l'évolution de l'art non-figuratif sur quatre décennies. Dans un parcours thématique et chronologique, l'exposition propose notamment de découvrir l'abstraction lyrique et gestuelle de Georges Mathieu, l'expressionnisme abstrait de Sam Francis ou Joan Mitchell, l'abstraction géométrique de Victor Vasarely, les œuvres cinétiques d'Alexander Calder et de Jean Tinguely, jusqu'à la remise en question de la peinture par le groupe Supports/Surfaces. Les œuvres des années 1980 témoignent par ailleurs du renouvellement que connaît l'art abstrait à cette époque, poursuivant les expérimentations intenses des années précédentes. |
Stems Gallery & Strouk gallery are pleased to present ALLISON ZUCKERMAN
Stems Gallery & Strouk gallery are pleased to present "A Taste of Mille-Feuilles" |
Artist, Allison Zuckermann in her studio, with artworks from "A Taste of Mille-Feuilles" show |
Allison Zuckerman's large scale canvases take a selection of female- orientated images from art history and, through the application of oil and acrylic paint, crystal rhinestones, and embedded archival CMYK ink, fuse them together in collage. Her work juxtaposes colourful pop imagery with a historical aesthetic. Through this marriage of epochs Zuckerman seeks to reclaim female figures from a male-dominated art historical canon, and does so with palpable excitement, humour and love. Allison Zuckerman (b. 1990 Harrisburg, PA) lives and works in New York, NY. |
David Hockney at the Bayeux Tapestry Museum
LE MUSEE D'ART CLASSIQUE DE MOUGINS MACM FAIT SA RENTRÉE
FONDATION LINDA ET GUY PIETERS EXPOSITION JACQUES HERIPRET B.B. ET BREL DANS MON OBJECTIF
Linda et Guy Pieters ont le plaisir de vous annoncer l'exposition Brigitte Bardot Photo de Jacques Héripret |
MUSEE DU GEVAUDAN
Ouverture du Musée du Gévaudan Une fenêtre sur l'histoire de la Lozère Après deux ans de travaux, le musée du Gévaudan ouvrira ses portes le mardi 18 octobre 2022 à Mende, en région Occitanie. Son accès sera gratuit. Doté d'un fonds de plus de 16 000 pièces, le musée du Gévaudan retrace l'histoire de la Lozère, ancienne province royale du Gévaudan, des premiers témoignages de vie jusqu'à nos jours. Lieu patrimonial inscrit au titre des Monuments historiques, labellisé Musée de France, le musée a été pensé comme un espace de vie, de découverte, de partage, d'échange et de convivialité, ouvert sur le territoire et accessible à tous. |
Musée du Gévaudan © Ville de Mende |
Agnès Varda Le Centre d’art La Malmaison et Villa Domergue Cannes
Agnès Varda deux expositions à Cannes 8 juillet – 18 septembre 2022 Agnès Varda. Du 8 juillet au 20 novembre 2022 au Centre d’art la Malmaison et du 8 juillet au 18 septembre à la Villa Domergue, Rosalie Varda, directrice artistique et co-commissaire de l’exposition avec Hanna Baudet, directrice du Pôle d’Art Contemporain de Cannes, met à l’honneur l’univers d’Agnès Varda, dans la ville même qui l’a célébrée pour sa filmographie foisonnante, à travers une exposition estivale autour de la mer, de la plage et des cabanes, thèmes récurrents dans son travail de cinéaste et d’artiste plasticienne. |
Agnès Varda sur le tournage du film Les Créatures (1965). Photographie : Marilù Parolini © ciné-tamaris |
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Oskar Kokoschka Musée d'Art Moderne de Paris
Au cœur de l'abstraction Fondation Maeght
Hans Hartung, T 1987-H3, T 1987-H4, 10 mars 1987 (1) |
Au cœur de l'abstraction Exposition du 2 juillet au 20 novembre 2022 Riche d'une collection de plus de 13 000 œuvres, la Fondation Maeght est toujours curieuse et honorée de présenter d'autres collections, parfois peu accessibles au public, comme elle l'a régulièrement fait par le passé. En cet été 2022, elle dévoile du 2 juillet au 20 novembre près de 120 œuvres de la Fondation Gandur pour l'Art (Genève) et propose une immersion passionnante dans l'abstraction des années 1950 à 1980. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, alors que nombre d'artistes européens exilés aux États-Unis reprennent le chemin de la France, Paris redevient une place forte de la création et reprend sa place de capitale culturelle mondiale. Une soif de liberté vissée au corps ainsi qu'un besoin impérieux de repenser la peinture après les années de guerre, des artistes du monde entier retrouvent leurs ateliers abandonnés durant l'occupation allemande et participent à une période d'effervescence créatrice, qu'elle soit artistique, littéraire ou cinématographique. Si les brèches ouvertes par les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle restent un ferment important après-guerre, l'art abstrait se renouvelle, de l'expression la plus gestuelle aux questionnements sur la matière, les supports et les techniques. |