Vente de l’atelier de Jean Couy (1910-1983) Peintre et graveur de l’Ecole de Paris
Vente aux enchères publiques Galerie de Chartres samedi 2 mars 2019 à 14h
7, rue Collin d’Harleville 28000 ChartresGALERIE DE CHARTRES
Jean-Pierre LELIEVRE, Pascal MAICHE, Alain PARIS
10, rue Claude Bernard - ZA Le Coudray
BP 70129 - 28003 - CHARTRES cedex
Tél : +33 (0)2 37 88 28 28 –
chartres(at)galeriedechartres.com
www.ivoire-france.comRares sont les ventes d’atelier d’artistes de l’Ecole de Paris telle que celle qui va réunir environ 80 oeuvres de Jean Couy (1910-1983) retraçant son parcours de graveur et de peintre.
Ami de Roger Bissière avec qui il entretiendra une connivence stimulante, la peinture de Jean Couy revendique un juste équilibre entre l’intelligence et l’émotion, suscitant plutôt les mots du poète que de l’historien. Son art est résolument à la tendresse, à l’enfance, à un monde enchanté qui ignore les laideurs d’un réalisme à dimension sociale.
Jean Couy (1910-1983) Entrée du parc, 1971
huile sur toile 46 x 38 cm
Jean Couy dans son atelier en 1965 |
Jean Couy (1910-1983) La nuit des magiciens 1966, HST 89 x 116 cm |
Jean Couy, un univers unique Internationalement reconnu |
L’Oeuvre de Jean Couy est d’une telle richesse qu’elle est reconnue internationalement (Biennales de Turin, Sao Paulo, Venise ...), par les musées (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée d’Epinal et de Djakarta, Musée de Saint-Maur) et dans les salons (Salon des Réalités Nouvelles de 1954 à 1984, Jeune Gravure Contemporaine de 1945 à 1983). A la fois graveur et peintre, ce qui structure toute son oeuvre, il est aussi un infatigable dessinateur. La donation de l’oeuvre papier de Jean Couy au Musée de Saint-Maur (94) qui possède environ 800 dessins a donné lieu à une exposition « Images enchantées » (11 octobre 2008/1er mars 2009). |
Jean Couy a découvert le plaisir du dessin et de la peinture dans une parenthèse de sa vie : la maladie. On retrouvera fréquemment dans ses toiles un ballon qui vole, une fête foraine, les losanges des costumes d’Arlequin. |
Jean Couy (1910-1983) Statue dans le parc vert, 1952 huile sur toile 73 x 92 cm |
Janine Warnod, critique du Figaro, décrira avec justesse cet univers de Jean Couy comme proustien « A la manière de Proust, de nombreuses « petites madeleines » |
Jean Couy (1910-1983) 6 flacons plus 1, 1982 ou 1981 huile sur toile 92 x 73 cm |
Les Amis de Jean Couy |
Il étudie la peinture et la gravure aux Beaux-Arts de Paris, part enseigner à Rennes, où son atelier sera détruit pendant la guerre, puis s’installe à Paris en 1945, rue Campagne Première au coeur de Montparnasse, dans l’ancien atelier de Volti. En 1950, il expose à la galerie Breteau, rue Bonaparte où André Salmon préface sa première exposition. De 1958 à 1966, se succèdent des expositions personnelles à la galerie Synthèse. Il expose également dans les galeries parisiennes Bongers et Le Soleil dans la Tête dans les années 70 ainsi que dans de nombreuses galeries en régions Galerie des Beaux-Arts à Rennes, Protée à Toulouse, Le Troisième OEil à Bordeaux, Athisma à Lyon. |
Jean Couy (1910-1983) Dans un parc, 1954 Estampe (burin) numérotée 21/40 65 x 50 cm |
Deux ans après sa mort, son épouse Marguerite, fondait la Société des Amis de Jean Couy, présidée aujourd’hui par Yves Dubreil, son filleul. L’Association a crée un Prix Jean Couy qui récompense un jeune graveur de moins de 40 ans lors de la Biennale de l’estampe de Saint-Maur. |
Remerciements à : Contact-presse : Sylvie Robaglia +33 (0)6 72 59 57 34 sylvie(at)art-et-communication.fr |