Collection Privée
Informations pratiques
Vente aux enchères
Vendredi 8 février 2019 à 14h
Drouot Paris - Salle 4
9 rue Drouot
75009 Paris
Contacts
Etude Yann Le Mouël Viviane Esders, Expert
Tél : 01 47 70 86 36 Tél : 01 43 31 10 10
contact(at)yannlemouel.com esders(at)wanadoo.fr
www.yannlemouel.com - www.viviane-esders.com
Expositions Jeudi 7 février 11h - 21h Vendredi 8 février 11h - 12hMaître Yann Le Mouël et Madame Viviane Esders ont l’honneur de vous présenter la vente de la collection exceptionnelle de photographies d’Edouard Boubat.
Cette vente se déroulera le vendredi 8 février 2019 à l’Hôtel Drouot à Paris.
Cette collection comprend environ 240 tirages argentiques barytés réalisés au début des années 1980 d’après les négatifs originaux.
Dans la vente, sont proposées des icônes d’Edouard Boubat comme « Première neige au Jardin du Luxembourg, Paris » 1955, « La petite fille aux feuilles mortes, jardin du Luxembourg, Paris » 1946, des images emblématiques sur le Portugal comme « Père avec son enfant, Nazaré » 1956 et le très émouvant reportage sur la famille indienne de 1962.
Ces photographies sont estimées entre 400 € et 2.000 €.
lot 63 - Edouard Boubat Première neige au Jardin du Luxembourg, Paris, 1955 |
EDOUARD BOUBAT - UNE VIE |
Né à Montmartre en 1923, Edouard Boubat fait ses études à l’Ecole Estienne et prend ses premières photographies à l’âge de 23 ans. Déjà à cette époque il réalise deux images qui deviendront des icones « La petite fille aux feuilles mortes » et le portrait de « Lella ». De nombreux prix honorent son oeuvre photographique. Dès 1947 il reçoit le Prix Kodak puis le Grand Prix d’Arles en1977, le Grand Prix de la Photo de Paris en 1984 et le Prix de la Fondation Hasselblad en 1988. En 1951, il expose à la librairie galerie La Hune en compagnie de Brassaï, Robert Doisneau, Paul Facchetti et Izis. Puis ses photographies sont présentées dans les plus importants musées d’art contemporain : Musée d’Art Moderne de Stockholm en 1967, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1980, au Musée Carnavalet en 1990 et au Centre Georges Pompidou et à la Galerie Zabriskie en 1995 à Paris Edouard Boubat a suscité l’intérêt des grands éditeurs depuis 1957 et une cinquantaine de monographies thématiques ont été publiées sur son oeuvre. Il a collaboré avec des écrivains célèbres et en particulier avec son ami Michel Tournier qui a écrit des textes passionnants sur son travail. Parmi les ouvrages les plus classiques on retient « Femmes » aux éditions du Chêne, « Miroirs » chez Denoël, « Anges » avec Antoine Blondin aux éditions La Survivance, « Préférées » avec Claude Nori chez Contrejour, « Vues de dos » avec Michel Tournier chez Gallimard, « Les Boubat de Boubat » aux éditions Belfond. « Le Portrait est proche de nous. Proche come notre prochain. Réaliser un beau portait , c’est faire ressortir l’âme du modèle » Edouard Boubat. Avec son oeuvre reconnue dans le monde entier, Edouard Boubat, comme Robert Doisneau et Willy Ronis, demeure un des derniers représentants de la photographie humaniste française. Il décède le 30 juin 1999 à Paris. |
EDOUARD BOUBAT ET LE MAGAZINE« REALITES » |
lot 37 - Edouard Boubat La petite fille aux feuilles mortes, jardin du Luxembourg, Paris, 1946. |
En 1951, Albert Gilou, dit Bertie, directeur artistique du magazine « Réalités » rencontre Edouard Boubat lors de son exposition à la librairie galerie « La Hune » à Paris. Entre Edouard Boubat et « Réalités » ce fut la symbiose totale. |
Lot 121 - Edouard Boubat Femme et son enfant, Bethléem, 1954 |
Lot 151 - Edouard Boubat Famille indienne, 1962 |
EDOUARD BOUBAT - UN VOYAGE PHOTOGRAPHIQUE |
« Correspondant de la Paix », comme le nommait Jacques Prévert, Edouard Boubat possédait un sens naturel des cadrages et l’intuition des atmosphères. Les photographies présentées dans la vente, de subtiles compositions, ne sont jamais mises en scène. La lumière y souligne une rencontre, un regard, une ambiance universelle et intemporelle. Edouard Boubat captait particulièrement les hommes au travail, les moments de détente et les instants précieux de l’enfance : pêcheurs, communiants, couple, traditions. Avec son regard émerveillé et les surprises de ses périples, il réalisait un portrait de l’humanité. Voyageur infatigable, il courrait le monde en évitant l’événement. Il nous emmène à la découverte des Etats-Unis, du Mexique, du Liban, de l’Iran, du Portugal, de l’Espagne, de la Suède, de l’Inde. « Savoir regarder l’homme dans son milieu et dans sa vie de tous les jours.. et saisir le détail qui le révèle, le symbolise presque, tel est le rôle humain du photographe. » Edouard Boubat. *Titre d’un ouvrage publié par les éditions Atlantica, Biarritz, Terre d’Images, avec une présentation de Catherine Goffaux « Edouard Boubat - Voyageur de la poésie », 2000. |
Lot 31 -Edouard Boubat Nazaré, Portugal, 1956. |
Lot 33 -Edouard Boubat Femme revenant du marché aux fleurs, Portugal, 1957. |