Le Musée Prive - Art Magazine

Christian Boltanski nous a quitté ce 14 Juillet 2021.
Lui qui, toute sa vie nous a parlé de la mort, il l’a finalement rencontrée. Cet artiste autodidacte, hanté par la shoah s’est questionné tout au long de son parcours sur les souvenirs, vrais ou inventés, le temps qui passe et finalement l’issue fatale qui le fascinait autant, sans doute, qu’il la craignait Avec ses murs entiers, de photos souvenirs, de boites métalliques, d’archive ou de gâteaux, de vêtements usagés comme des enveloppes vides mais aussi des souvenirs de vie, il nous conduisait à réfléchir sur la question du temps et la valeur des souvenirs. Ses installations captaient des instants qui ne lui appartenaient pas vraiment. Parfois instants heureux qui construisaient pour lui une vie imaginaire au travers des souvenirs des autres. Parfois souvenirs de l’horreur, qu’il n’a pas vraiment vécue, caché mais pas déporté. Il s’est sans doute considéré comme un survivant chanceux (mais pourquoi lui plutôt qu’un autre?) qui aurait préféré ne pas voir et qui ne pouvait s’empêcher de nous montrer...Pour ne jamais oublier.
Boltanski m’a émue jusqu’aux larmes dès ma première confrontation, dans la Réserve du Musée des enfants I et II installée au sous sol du MAM de Paris, et que je ne manque jamais de revoir à chacune de mes visites dans ce musée.
Depuis ce jour, fascinée par cet être unique, je n’ai eu de cesse de transmettre mon enthousiasme pour cet artiste tellement sensible mais aussi un brin provocateur, qui a même réussi à vendre ce qui lui restait de vie en viager!
J’ai voulu rendre hommage à Christian Boltanski aujourd’hui, pour ce qu’il a été mais aussi pour ce qu’il m’a permis de devenir.
Martine Manfré Itzinger

Carlo Guarienti Autoportrait 1998

Martine Manfré itzinger, Carlo Guarienti, Premières oeuvres : entre réalisme, métaphysique et surréalisme, Mémoire de DEA sous la direction de Philippe Dagen, Université Paris I Panthéon Sorbonne, Paris, 2000.

Carlo Guarienti, Il problema della pittura, Rome, 1993, in Palazzo Sarcinelli, giornale della mostra, Conegliano.

Carlo Guarienti est un peintre, graveur et sculpteur, né à Trévise en 1923, qui a commencé son travail artistique en 1953. Bien connu sur la scène artistique en Italie, il l'est aussi à l'international et est toujours actif, à 98 ans.

Il est considéré comme un maître de l'art italien du XXe siècle. 

Hors de tout tapage médiatique, les expositions de Carlo Guarienti sont fréquentées par un public fidèle et éclairé. Les expositions personnelles ne manquent pas dans les musées et galeries italiens mais aussi à Paris, Bruxelles, Amsterdam, Genève, Zurich et Londres. (2)

Sa production est abondante et régulière et, si sa facture a évolué, le thème récurent de son travail est resté le même. Il mène depuis toujours une réflexion sur le passage du temps et sa perception au travers de la mémoire. Il ne s'agit pas seulement de sa mémoire personnelle mais aussi de la mémoire intrinsèque véhiculée par les objets. Chaque oeuvre se lit sous le prisme du temps qui s'exprime de différentes manières : les maitres renaissants ou flamands sont revisités par le peintre, les objets s'associent de manière anachronique, les figures se métamorphosent en monstres inquiétants, la surface picturale se constitue de strates chronologiques et devient palimpseste. Le mode de représentation et les techniques employées s'adaptent à la démarche intellectuelle, quasi obsessionnelle.

Guarienti s'est toujours refusé à livrer tout élément biographique le concernant. Sans doute considère-il que sa peinture parle d'elle même. Mais le décryptage n'en est pas si aisé et l'oeuvre mérite que l'on s'y attarde.

Né à Trévise en 1923, Carlo Guarienti est issu d'une famille très cultivée qui ne s'oppose pas à sa carrière de peintre mais exige de lui l'obtention d'un diplôme "sérieux" avant d'embrasser la carrière artistique. Il s'exécute et devient donc médecin mais n'exercera jamais. Sa connaissance du corps humain et son intérêt pour la psychanalyse  et la philosophie s'avéreront utiles pour construire son oeuvre où la figure humaine jouera un rôle non négligeable. 

A l'âge de quinze ans il découvre l'argile et façonne ses premières sculptures et à vingt ans il dessine et peint déjà. Toutefois ce n'est qu'après la guerre qu'il se familiarise avec la peinture des grands maîtres, non plus dans les livres mais dans les musées. Il se souvient en effet que durant cette période, du fait de la montée du fascisme sous Mussolini puis de la guerre, «les musées étaient fermés et les fresques recouvertes de sacs de sable » (3). Après la guerre, Guarienti voyage donc en Italie, observe les paysages et les vestiges archéologiques, visite les musées où il est enfin face à l'oeuvre et, en 1949, il obtient une bourse du Ministère des Affaires étrangères qui le porte jusqu'en Espagne.

(2) Il est exposé dans de multiples galeries parisiennes. On peut citer deux expositions en France qui ont marqué les médias :  En 1977 le Musée des Beaux Arts de Caen lui a consacré une exposition monographique d'une soixantaine d'oeuvres dont le commissaire était Alain Tapié.

Il a également participé à l'exposition Art et Architecture au centre Pompidou de 1984.

https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/crBxXa

(3) Carlo Guarienti, Il problema della pittura, Rome, 1993, in Palazzo Sarcinelli, giornale della mostra, Conegliano.

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John Harrison Levee devant une technique mixte sur panneau dimensions 185 x 120 cm signée en bas à droite et datée 2000A quand une exposition consacrée à John Levee dans nos institutions, qui pourrait être comprise comme un réveil ou, tout du moins,comme la réparation d'une injustice tardive faite à une grande figure de l'abstraction. La question est : pourquoi sa fortune critique n'est elle toujours pas à la hauteur de celle de ses contemporains? La reconnaissance de cet artiste majeur de l'abstraction semble toujours aussi discrète, bien en deçà de la renommée des artistes américains de sa génération tels que Rothko,Stella, de Kooning et consorts.
Pourtant, bon nombre de ses oeuvres figurent sur les cimaises des musées et galeries nationaux et internationaux (1) et il a été invité à plusieurs reprises à enseigner dans de nombreuses universités américaines (2) . C'est dire si sa réputation n'est plus à faire.

Il serait peut être temps de rendre hommage à un artiste qui est venu et a vécu en France et dont les qualités créatrices, jamais remises en cause, justifieraient largement qu'une rétrospective lui soit consacrée en France et pourquoi pas à Paris dans sa ville d'adoption.
Nous nous sommes donc posé cette question : pourquoi John Levee n'est-il pas sollicité à la hauteur de ses contemporains? Reconnu aujourd'hui aux Etats unis, et ce n'est qu'un juste retour des choses, il n'a pourtant pas la notoriété des Pollock, De Kooning, Stella, Sam Francis, et autres grandes figures de l'abstraction américaine après 45. Les institutions françaises ne l'ont pas mieux traité. Bien que vivant et travaillant dans ce pays jusqu'à son décès en 2017, son nom n'apparait que très peu dans la littérature spécialisée (3)

Il semblerait que son indépendance d'esprit l'ait desservi car il est resté fidèle à une forme de liberté artistique jugée rebelle et a accordé plus d'importance à son art qu'au marché de l'art. Les protagonistes du théâtre artistique international lui en ont a apparemment tenu rigueur.
Les raisons de sa visibilité discrète sont également liées au contexte international difficile de l'immédiate après guerre et de ses conséquences inévitables, et malheureusement toujours d'actualité, sur sa fortune critique mais aussi sur le paysage artistique français et international. Il nous faut donc revenir sur le parcours de John Levee et sur le contexte artistique lié au contexte géo politique de son époque qui expliqueront en partie son succès modéré auprès des institutions et du public français.


(1) - https://www.le-musee-prive.com/211-vente-art/catalogue-raisonne-john-harrison-levee/musees/731
https://www.le-musee-prive.com/catalogue-raisonne-john-levee/65-expositions-particulieres.html

(2) - New York University, University of Southern California de Los Angeles, Washington University

(3) - Patrick Reynolds, L'Expressionnisme Abstrait, Editions Le Musée Privé, 2007
Site Internet : www.le-musee-prive.com
https://www.le-musee-prive.com/catalogue-raisonne-john-levee/66-presse.html

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John Levee portrait de l'artiste par Patrick ReynoldsJohn Harrison Levee (1924-2017) est né en Californie à Los Angeles, le 10 avril 1924, fils de Michael et Roze Levee.

Les grands-parents de John Levee, russes lithuaniens, avaient émigré aux Etats Unis à la fin du XIXème siècle en fuyant les pogroms d’extermination des juifs en Russie.

Ils arrivèrent à New York au pays de la liberté et exercèrent une activité dans le domaine de la mode. Roze la mère de John, très jolie femme, actrice connue du cinéma muet et originaire du Montana, avait épousé son père Michael originaire de Chicago.

John Harrison Levee was born in Los Angeles, California on April 10, 1924, the son of Michael and Roze Levee.

John Levee's grandparents, Russian Lithuanians, emigrated to the United States at the end of the 19th century, fleeing the pogroms of extermination of Jewish in Russia.

They arrived in New York in the land of the free and engaged in fashion. Roze, John's mother, a very pretty woman, a well-known silent film actress from Montana, had married her father Michael from Chicago.

Ils ont rejoint en Californie le frère de Michael et sont tombés amoureux de cette région où ils s’installèrent définitivement. Ainsi naquit leur fils John à Los Angeles en 1924 – John a effectué une Licence de philosophie à l'Université de Californie, sportif très bon joueur de tennis, il jouait à Los Angeles avec les meilleurs joueurs américains. Il aurait pu effectuer son service militaire et rester à Los Angeles, en restant un peu tranquille : ce serait mal connaitre la personnalité de John : John a eu l’attitude d’un héros, le héros américain qui est représentatif de l’Amérique que nous aimons, cette Amérique qui a sauvé notre civilisation

They joined Michael's brother in California and fell in love with this region where they settled permanently. Thus was born their son John in Los Angeles in 1924 - John completed a Bachelor of Philosophy at the University of California, a very good sportsman, tennis player, he played in Los Angeles with the best American players. He could have done his military service and stayed in Los Angeles, being a little quiet:  it would be misunderstanding John's personality: John had the attitude of a hero, the American hero who is representative of the America we love, this America who saved our civilization.

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« Composition » de John Harrison LEVEE, lithographie en cinq couleurs éditée à 30 exemplaires sur papier Johannot en 1954, aux dimensions de 66 sur 51 cm , acquise par le MOMA.

« Grand Nielle n°2 » de Gérard TITUS CARMEL, sérigraphie en cinq couleurs éditée à 60 exemplaires sur vélin d’Arches, en 1997, aux dimensions de 90 sur 63 cm.

John Harrison Levee1 - « Composition »

Une sensation d’énergie contenue, de mouvements et d’équilibre émane de cette estampe de John Harrison Levée datant de sa période « Expressionisme abstrait ». Une paréidolie en forme de « machine » s’en dégage. L’équilibre de l’ensemble est tel que l’artiste est à même de nous en préciser le centre de gravité, situé au croisement des branches d’une figure en forme de  « X ». Autour s’organise la « machine » dont la clef est à prendre dans un « rond postérieur » au positionnement pouvant aussi évoquer un réservoir ou un moteur... Trois angles orientés s’y inscrivent en traits clairs : vers le haut, vers le bas et, plus ouvert et doté d’une aura de profondeur, vers l’avant. Ils donnent à l’ensemble une assise dans l’espace. L’aplat rectangulaire et noir, en avant du « réservoir » fait contrepoids par sa masse à « l’outil » dressé en haut et en avant de la « machine ». Il participe à l’harmonie de l’œuvre.

L’étude des tracés peints par John Harrison Levée manifeste une intention d’évoquer des vibrations, des mouvements . Ainsi la « roue » à l’avant, au moyeu noir, est dotée d’une cinétique évidente ; la ligne sinusoïdale au-dessus du « rond postérieur » est pleine à l’arrière mais soumise aux vibrations dans sa partie antérieure ; des petits traits multiples et verticaux évoquent en bas et à l’arrière de la « machine » la présence possible de gaz d’échappement…

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John Levee et Franz KlineL'expressionnisme abstrait américain : Franz Kline- John Levee – Robert Motherwell
– Lee Krasner – Willem de Kooning – Jackson Pollock – Mark Rothko - Joan Mitchell -
Arnold Gottlieb - Clyfford Still - Barnett Newman

En 1929, le Museum of Modern Art (MOMA) ouvre ses portes à New York (USA).

En 1933, le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, crée une aide économique pour les artistes. La scène artistique américaine se met en place.

En 1936, l’exposition « Cubism and abstract art » est présentée au MOMA.

Ces événements favorisent l’émergence de l’art abstrait américain dont le premier mouvement d’avant-garde est l’expressionnisme abstrait. Il se développe dans les années 1950-1960. Aucun manifeste n’a été rédigé. Les artistes ne s’engagent pas dans l’écriture, car pour eux, le langage plastique doit se suffire à lui-même. La principale nouveauté réside dans une nouvelle relation au geste.

La photo montre à gauche le tableau de John LEVEE de 1955 (encre de chine 75 x 52,5 cm ) qui figure dans la collection du M.O.M.A. de new-York

Voir également dans la Collection du M.O.M.A John Levee October 1, 1958 Dimensions 28 3/4 x 39 3/8" (73 x 100 cm)

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Portrait de Hervé Le Goaréguer dans son atelier
Portrait de Hervé Le Goaréguer dans son atelier

Pierre Alechinsky lithographie "Coup d'oeil" de 1999 dimensions 65 x 47,5 cm tirée à 75 exemplaires.« Coup d’œil » est une lithographie de Pierre ALECHINSKY datant de 1999. Elle est depuis depuis bien des années en bonne place sur un des murs de mon salon. Elle y a été vue de nombreuses fois mais probablement pas assez regardée... Cela jusqu’au jour où les « trois » encoches périphériques qui lui conférent de l’épaisseur sont entrées en collision visuelle avec les « trois » demi-cylindres déposés à sa base. Un regard plus orienté a mis en évidence les « trois » éléments figuratifs que sont la paire de lunettes, la tête et le « lutin » central pourvu lui-même de trois arcs périphériques et concentriques… Tout, dans « Coup d’œil », est en fait organisé autour du chiffre « TROIS ». Une sensation de cohérence, et surtout de mouvement s’en dégage.

La présence dans l’élaboration d’une œuvre d’éléments figuratifs, de formes géométriques semblables, au nombre de « trois », se rencontre volontiers dans l’art graphique. J’ai été surpris de constater que l’application de cette image conceptuelle dans ma démarche en peinture facilitait le rendu d’un rythme ou l’expression d’un mouvement. Comme s’il y avait là l’émanation implicite d’un « quelque chose » de dynamique et d’harmonieux.

Mon propos est ici d’illustrer l’hypothèse que « Trois » est un chiffre à part, un concept en lui-même, donnant une impression d’unité, intimement lié au mouvement, au rythme et par conséquent à la vie…

Pour commencer, étayons  cette hypothèse dans le domaine de l’art.

En musique, le rythme à trois temps nous entraine dans une valse réelle ou imaginaire. Les concertos s’établissent classiquement sur trois mouvements ; la composition des symphonies peut s’établir sur trois mouvements ; la forme sonate adopte une structure tripartite (exposition, développement, réexposition.)

La trilogie, en littérature, est une œuvre unique constituée de trois écrits différents ayant chacun une existence propre. Sa vérité ne se saisit qu’au terme de la lecture des trois ouvrages.

Selon Jean-Louis Le Craver, conteur et chercheur dans le domaine des Contes populaires, le trois est omniprésent dans les « Contes merveilleux de tradition orale ». Dans les titres par exemple : « Le sorcier aux trois ceintures », « Le petit berger et les trois géants », « Les trois poils du diable »... A propos des personnages : le héros est souvent le plus jeune d'une fratrie de trois tout comme l'héroïne (Cendrillon par exemple) est la plus jeune des trois sœurs... Les situations aussi relèvent fréquemment d'une réalité ternaire : passer trois nuits dans une église est une épreuve qualifiante ; la couronne est promise à qui réussira au mieux au cours de trois quêtes successives ; l'enfant promis à la sirène reçoit le don de trois oiseaux...

Le « trois » casse la répétition et introduit une nouveauté qui annule la monotonie, réveillant l'attention.
Il est intéressant de constater que cette quintessence de l'imaginaire populaire que le Conte représente accorde une telle place au chiffre « Trois ».....
La peinture et la sculpture organisent aussi une œuvre unique sur trois panneaux complémentaires. Les triptyques ne sont pas rares.
Il existe trois couleurs primaires : le jaune, le rouge et le bleu.
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Miklós Gusztáv dans son atelier, Paris , 1931

La vente de la collection Jacques Doucet en 1972 a permis de redécouvrir l'Art déco aux  collectionneurs puis progressivement au grand public.

C’est à partir de ce moment que le sculpteur Gustave Miklos, figure emblématique de ce style, vénéré dans les années 1920-1930 et tombé dans l’oubli après la Deuxième Guerre mondiale, retrouve la place qu’il mérite sur la scène artistique internationale. Néanmoins, alors que ses œuvres sont devenues de plus en plus recherchées dans le monde, il est resté pratiquement inconnu jusqu’au début du 21ème siècle dans son pays natal, la Hongrie.

Bien que Miklos ait définitivement quitté Budapest en 1909, il a toujours porté la Hongrie dans son cœur. Beaucoup de faits témoignent de son attachement à ses origines hongroises. Toutefois ce sentiment, comme dans le cas de Joseph Csaky, n’était pas réciproque. Quelques éléments complétant l’étude biographique très élaborée de Christiane Patkai permettent de démontrer cette triste réalité.

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John Levee, Hans Hartung and Franz Kline in Kunstmuseums Basel, 1959 ( c. Maria Netter, Schweizerisches  Institut für Kunstwissenschaft SIK-ISEA, Courtesy Fotostiftung Schweiz). En 1944 John Levee a 20 ans, il sait ce qui se passe en Europe. Le jeune pilote s’engage dans l’US Air Force pour libérer l’Europe plongée dans l’horreur, l’apocalypse et la destruction, les déplacements de populations, la déportation et l’extermination de millions de juifs. Après-guerre, bénéficiant d’une bourse d’études, il décide de se fixer en France.  Mais tout débute pour lui à New York. Levee participe alors au renouveau de l’art moderne des années 40-50. Il appartient au mouvement majeur de l’époque – l’expressionnisme abstrait – aux côtés Jackson Pollock, Franz Kline, Adolph Gottlieb, Robert Motherwell, Mark Rothko, Willem De Kooning, Stuart Davies et David Smith.

Malgré des techniques et des langages picturaux différents tous ces peintres révolutionnent l’art de leur temps par une abstraction sensuelle, violente et souvent colorée. L’émotion se donne selon de nouvelles voies et une liberté subversive émerge. Dans cette mouvance le parcours de John Levee est particulièrement intéressant même s’il n’a pas obtenu la reconnaissance publique qui accompagne le travail d’un Pollock, d’un Motherwell ou d’un Rothko. Après l’âge d’or du mouvement et à partir des années 70 Levee s’oriente vers une exigence plus disciplinée. Apparaît dans son œuvre une sorte de néo-constructivisme ou un géométrisme dans lesquels se lisent encore les pulsions de sa période antérieure. Devenant le plus parisien des peintres américains on le classe parfois dans la seconde école de Paris. Mais tout cela reste néanmoins secondaire. Ce qui compte demeure la force particulière d’une œuvre d’une rigueur, d’une pureté rare. Levee n’a jamais triché et son travail le prouve. Et il mérite pour ceux qui l’ignoreraient encore plus qu’un simple coup d’œil.

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in fine editions hEn Mai 2021, évadons-nous artistiquement !

In Fine éditions d'art vous emmène en ce joli mois de Mai :

admirer la lumière de Zao-Wou-Ki,

accompagner Paul Durand-Ruel et les Post-Impressionnistes,

mener l'enquête dans l'atelier des Changenet,

visiter Chambord avec Lydie Arickx,

prendre place à la table des dijonnais,

concourir au Prix de l'AICA,

faire le singe à Chantilly,

se laisser conter les grands mythes avec Marie de Mahenge.

Nos nouveautés à paraître disponibles en Mai 2021 !

Diffusion CDE / Distribution SODIS

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Marc Alexis Baranes

Directeur des éditions

In Fine éditions d'art

Tél. 01 87 39 84 62

mabaranes(at)infine-editions.fr

Roselyne Bachelot-Narquin a été nommée ministre de la Culture par le président de la République, sur proposition du Premier ministre, le lundi 6 juillet 2020.

Consulter le décret relatif aux attributions du minisRoselyne Bachelot-Narquin ministre de la Culturetre de la Culture

Formation Universitaire :
- Doctorat de pharmacie (1982)

Parcours professionnel :
- Déléguée à l’information médicale, laboratoires Ici-Pharma (1971-1976)
- Pharmacienne en officine (1984-1991)
- Chargée des relations publiques de Soguipharm (activités humanitaires en santé en Guinée) (1984-1989)
- Chroniqueuse et animatrice, radio et télévision (2013-2020)

Mandats et fonctions ministérielles :

- Conseillère générale du Maine et Loire, canton d’Angers Nord Est (1982-1988)
- Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire (1986-2004)
- Députée de la 1ère circonscription du Maine-et-Loire (élue en juin 1988, réélue en mars 1993, juin 1997, juin 2002 et juin 2007)
- Déléguée générale à l’emploi et à la lutte contre l’exclusion au RPR, membre du bureau politique (1995)
- Conseillère municipale d'Angers (1995-2001)
- Présidente du Conseil National consultatif des personnes handicapées (1996-1999)
- Rapporteur Général, puis membre de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes (1996-2002)
- Présidente du groupe d’études sur la question irakienne (1997-2002)
- Secrétaire nationale du RPR, chargée de l'emploi (jusqu'en 1999)
- Déléguée générale du RPR, chargée de la présence du mouvement dans la société (1999-2001)
- Secrétaire générale adjointe du RPR, chargée des nouveaux engagements politiques (2001-2002
- Ministre de l’Écologie et du Développement durable (2002-2004)
- Députée européenne (élue en juin 2004, démissionne en mai 2007 à la suite de sa nomination au gouvernement)
- Secrétaire nationale de l'UMP, chargée des questions de société (2004-2007)
- Secrétaire générale adjointe de l'UMP (2006-2008)
- Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la vie associative (2007-2009)
- Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports (2009-2010)
- Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale (2010-2012)

Délégation à l’information et à la communication

Tél : 01 40 15 83 31
Courriel : service-presse[at]culture.gouv.fr

Artparis 2019 Patrick Reynolds Partenaire de Art Paris en harmonie avec l'oeuvre de Claude Goutin Galerie Michel GiraudLa multiplication des salons et foires internationales, des ventes aux  enchères, des galeries et la multiplication des sites internet spécialisés sur l’art contemporain donnent envie au public qui est très sollicité d’entrer sur ce marché ouvert et accessible.

Comment commencer cette belle aventure, comment vivre ce moment unique qui consiste à acquérir une première oeuvre d'art. 

The proliferation of international fairs and fairs, auctions, galleries and the proliferation of websites specializing in contemporary art make the public want to enter this open and accessible market. How to start this great adventure, how to live this unique moment which consists in acquiring a first work of art.

Conseil N°1 : Formez votre oeil

Advice Nr 1 : Train you eye

Au départ il faut former son œil pour savoir détecter les bons artistes qui peuvent avoir un avenir. Pendant cette période transitoire allez dans les Musées, les expositions, les salles des ventes, les galeries, les marchés à la brocante, et les salons d’art contemporain. Quand vous aurez vu des milliers d’œuvres vous pourrez détecter celles dont la qualité vous touche.

At the beginning you have to train your eye to know how to detect good artists who may have a future. During this transitional period go to museums, exhibitions, auction rooms, galleries, flea markets, and contemporary art fairs. When you have seen thousands of works you will be able to detect those whose quality touches you.
 

Franz Priking 116 x 81 cm

Franz Priking 116 x 81 cm
collection P. Reynolds
ancienne Collection Emmanuel David
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walter chandoha cats hPar une nuit d’hiver à New York, en 1949, Walter Chandoha, jeune étudiant en marketing et photographe en herbe, découvre un chaton abandonné dans la neige. Il l’enveloppe dans son manteau et le rapporte chez lui, loin de se douter qu’il vient de rencontrer sa muse, celle qui va déterminer le cours de sa vie. Chandoha pointe son objectif sur son nouvel ami félin, prénommé Loco, et est si inspiré par le résultat qu’il commence à photographier les chatons du refuge local. Ces images marquent le point de départ d’une exceptionnelle carrière de 70 ans.

Bien avant Internet et les chats sur Instagram, Chandoha fascine le public avec ses adorables boules de poils. De la publicité aux cartes de vœux, des puzzles aux boîtes d’aliments pour animaux, ses clichés renvoient un mélange d’amour sincère pour ces créatures, d’éthique professionnelle et de maîtrise technique sans failles. Caractéristique du style de Chandoha, la lumière glamour, qui met en valeur la fourrure de chaque félin, s’impose comme un incontournable du portrait animalier durant des générations et inspire des maîtres comme Andy Warhol qui puise parmi les charmants portraits de Chandoha pour son livre d’illustration de chats.

Cats nous plonge dans les archives uniques en leur genre de l’artiste et en a extrait photos couleur prises en studio, portraits saisis dans leur contexte, clichés de rue noir et blanc, images vintage capturées lors d’expositions félines, charmants tableaux de chats et d’enfants, et bien d’autres. Cet ouvrage rend un hommage mérité à ces créatures fascinantes, mais aussi à un photographe décédé en 2019 à l'âge de 98 ans et dont la compassion et l’amour des animaux transparaissent dans la moindre de ses œuvres.

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Zoe B en train de créer dans son atelier ART ET EXPOSITION

En cette année 2020 décidément très particulière, les artistes voient nombre de leurs expositions reportées ou annulées et se trouvent confrontés à cette réalité contemporaine de l'importance vitale d'exposer, à tel point que certains d'entre eux perdent le goût de créer. Mis à part la raison financière évidente, que peut oncomprendre de ce lien intrinsèque entre Art et Exposition. Exposer, c'est poser hors de, ou poser devant. Dans l'intimité de son atelier, l'artiste donne corps à un élan, une envie, un désir, un contenu plus ou poins inconscient qui lui est jusqu'alors confondu. Par l'acte de création, il pose celui-ci dans son propre Voir et par là même le découvre et le conscientise. L'oeuvre reste confondue à son auteur tant qu'elle est façonnée par lui-même si dès les premiers instants, elle acquière déjà une forme d'autonomie avec laquelle l'artiste doit composer, et qui constitue les prémices d'un dialogue entre l'oeuvre et son environnement.A ce stade, l'échange est exclusif et s'exprime essentiellement dans la sphère de l'indicible où l'état de conscience de l'artiste est souvent qualifié de «modifié».L'oeuvre est terminée lorsque son créateur ressent que sa mise au monde est achevée,autrement dit lorsqu'elle EST au monde et peut alors être posée dans le Voir collectif. C'est à cet instant que son histoire individuelle commence.

ZOE B Destinée technique mixte sur toile 130 x 97 cm Une œuvre regardée provoque chez le spectateur «quelque chose» qui peut être parfois très différent de ce que l'auteur a cherché à exprimer; Elle génère par sa seule présence des sentiments, agréables ou dérangeants, des questionnements, des discussions, des réflexions et autres manifestations émotionnelles et/ou intellectuelles. Bref, elle communique. Elle interagit de façon autonome et imprévisible avec le monde qui l'entoure. Après avoir été mise dans le Voir de l'artiste par l'artiste, avec l'exposition, elle est éprouvée dans le Voir collectif, peuplé non plus d'acteurs et de créateurs, mais de critiques, de collectionneurs et de spectateurs. Ce public révèle l'oeuvre et lui fournit par son regard et ses réactions, une existence propre et singulière jusqu'à son aboutissement, lorsque que la rencontre est telle, qu'un visiteur ne peut envisager de poursuivre son chemin sans elle.le public autant que les artistes participent à l'existence de l'Art. Alors malgré les difficultés, gardons le cap ! continuons à créer passionnément, allons visiter les expositions chaque fois que c'est possible et faisons, encore et toujours, oeuvre commune ..Zoé B Artiste peintre

Voir LE MUSEE PRIVE ZOE B

 

taschen h newton1hLe SUMO Helmut Newton était énorme à tout point de vue: un hommage de 464 pages au plus influent et controversé des photographes du 20e siècle et un livre qui pulvérisait tous les records de poids, dimension et valeur de rachat.

Helmut Newton (1920–2004) a toujours témoigné d’un sain dédain pour les solutions faciles ou prévisibles. Son SUMO —une aventure éditoriale audacieuse et sans précédent— était un projet irrésistible. L’idée d’un recueil d’images, reproduites sur des pages d’une taille exceptionnelle et selon les normes de pointe en matière de création et d’impression est née d’un dialogue ouvert, exploratoire entre le photographe et l’éditeur. Avec un poids impressionnant de 35 kilos, ce concept original et ses techniques de production sans faille, ce livre a établi de nouvelles normes.

Publié dans une édition limitée à 10.000 exemplaires signés et numérotés, le premier SUMO a été épuisé peu après sa parution et sa valeur de rachat s’est rapidement multipliée. Véritable sensation dans le monde de l’édition à l’échelle de la planète, le livre a emporté le genre de la monographie vers une toute nouvelle dimension et se trouve désormais dans de nombreuses collections importantes à travers le monde, dont celle du Museum of Modern Art de New York. Le tout premier exemplaire du SUMO, signé par plus de 100 célébrités apparaissant dans le livre, a battu le record du livre le plus cher du 20e siècle, vendu aux enchères à Berlin le 6 avril 2000 pour un montant de 620.000 Deutsche Marks.

Créé à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Helmut Newton et du 40e anniversaire de TASCHEN, cette nouvelle édition spectaculaire éditée par June Newton est désormais disponible. Rétréci de moitié exactement par rapport à l’illustre original de 1999, le «BABY SUMO» n’a rien perdu en glamour. Avec plus de 400 images à couper le souffle, reproduites et imprimées selon les derniers standards, il a toujours l’envergure d’une exposition privée de photographies. Il est lui aussi publié dans une édition limitée à 10.000 exemplaires, avec un livret détaillé documentant la fabrication de cet événement éditorial majeur. Philippe Starck a de nouveau conçu le lutrin qui accompagne le livre, cette fois avec un piédestal, un moyen idéal de présenter cet ouvrage.

BABY SUMO, l’ultime pièce de collection. Pour les collectionneurs de l’œuvre de Newton et tous ceux qui souhaitent posséder une pièce de l’histoire de l’art. La légende continue!

Édition Collector limitée à 10.000 exemplaires numérotés, avec un lutrin de Philippe Starck
Éditée et révisée par June Newton

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art panneauManifeste pour un art actuel face à la crise planétaire

Les analyses abondent de tous horizons pour changer nos paradigmes, nos valeurs, nos gouvernances politiques, économiques, sociales, écologiques, culturelles, locales aussi bien que planétaires et nos comportements individuels, pour repenser nos pratiques de santé publique, d’éducation, de commerce, revaloriser la société civile face aux logiques surplombantes de nos gouvernants. Tout y passe, contradictoirement souvent. Mais force est d’entendre le silence assourdissant d’un grand absent de ce concert d’appels urgents à mutations : l’art. Pourtant dans le domaine de l’art aussi, la « normalité » qui nous a menés à une catastrophe planétaire doit être profondément repensée.

-La créativité individuelle du « n'importe quoi est art » initiée par Dada, Fluxus, le happening, les installations les plus diverses, a eu ses vertus créatives, on ne saurait le nier. Mais cette liberté extrême, qui nous libérait des poncifs de l’art et de la société, et célébrait l’alliance de l’art avec la vie, a inévitablement, comme l’avant-gardisme exacerbé des années 1960-70, atteint un degré de caprice individuel, de saturation, de non-sens et d’épuisement de ses modalités expressives, qui en détournent aujourd’hui le public élitiste, et auxquelles le grand public n’a jamais adhéré. Et c’est sans compter que le monde a considérablement changé entre temps, appelant à de nouveaux engagements artistiques.
-Quant au « market art » globalisé, trop souvent vide de sens et médiocre, sa fibre marchande l’a réduit à un simple produit financier de spéculation entre les quelques mains de collectionneurs richissimes, faiseurs et défaiseurs de côtes outrancières qui éclateront comme des bulles irisées de savon. Il n’est même plus le « supplément d’âme » du capitalisme déréglé qui l’a instrumenté, mais un vulgaire placement : faits du prince, ports francs et enchères. Cette dérive ahurissante a tué le marché traditionnel des collectionneurs et des galeries qui aimaient fidèlement les artistes qu’ils soutenaient durablement. Ceux-ci en sont réduits à devenir des artisans commerçants de redites esthétiques pour nouveaux riches ou, s’ils préfèrent demeurer des explorateurs authentiques du monde actuel, de petits autoentrepreneurs marginaux et miséreux dans un marché mondial qui les ignore et les réduit à quêter aux portes des programmes de bienfaisance des institutions culturelles gouvernementales, s’il en existe dans leur pays.

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Lolochka 1989 huile sur tole 116x89cm nativité
Lolochka 1989 huile sur tole 116 x 89 cm nativité

Que la joie demeure

Construire des images qui déconstruisent les images archétypales et mettre le souffle , le changement permanent au coeur du tableau.
Donner à voir un instant dans sa respiration infinie voici ma folle ambition
la réalité apparaît ainsi en son morcellement dans le miroir de ma rétine comme de mouche !
reflet brisé en plusieurs morceaux, fractures de temps, êtres démultipliés, moments dérobés, rêves suspendus, futur entrevu...
Expressionnisto surréaliste peut-être ?
Peintre des remous de l'âme je peins pour trouver un équilibre, je peins pour voir où celà me conduit, je peins aussi pour m'éduquer ; au fur et à mesure que le tableau avance, n'osant rien que je ne puisse assumer !
Matisse disait " chacun de mes tableaux est une aventure" et bien c'est ainsi je peins en aventurière!
Les méandres de la pensée, les fluides, interstices de la mémoire et de la conscience m'emportent souvent puis quelque chose me retient, me freine, m'enserre le cou, je freine , m'attarde, romps le noeud, me libère d'un trait , d'une couleur, cours voir ailleurs , pourvu que je n'y sois pas ! Des images s'imposent tenaces, la volipté, l'amour, la conception, la maternité, là c'est en témoin que je peins de ma vie de femme...
Invoquer la sève de la vie en peignantces ombres errantes,visages,corps, femmes , famen âmes.
Naîtren grandir, aimer, vivre!
Respirer, aspirer, raconter, peindre!
Et surtout disparaître! Que l'ego, la conscience,la volonté plient enfin balayés par un souffle de vie puissant traversant mon corps et par mes doigts ailés dessinent en un jeu de formes et de couleur un ballet en forme d'une unique prière : " que la joie demeure !'

Lolochka

Lolochka Before the birth
Lolochka Before the birth

signe monaTout le monde connaît Mona Lisa. Mais vous êtes-vous demandé un seul instant, si celle qui vous regarde avec insistance est bien celle que vous croyez ?
Depuis son vol au Louvre en 1911 par Vincenzo Peruggia et sa restitution en 1914, bien des années se sont écoulées. Mais quand Julie, notre héroïne jeune experte en oeuvre d’art, découvre et divulgue l’impensable, La Joconde est au centre de toutes les attentions des médias, du monde de l’art, de la mafia, des experts, des faussaires et même des états et leurs services secrets.
Signé Mona, un roman aux accents de thriller, vous mène jusqu’à la dernière ligne, dans une haletante recherche de la vérité… Vous n’en sortirez pas indemne !

Renaud Siry est chanteur (disque d'or en 1980 avec Help Michèle), musicien (pianiste, guitariste et batteur), grand collectionneur d'automobiles miniatures et passionné de voitures. Il a publié chez E.T.A.I : DS miniatures de mon enfance, 50 ans de tôle et Peugeot 404 de mon enfance. Avec Signé Mona, il publie son premier roman qui part d'une idée simple. " Et si la Joconde, qui vous regarde avec insistance, n'était pas celle que vous croyez ?

EAN : 9782354982263 - 380 p. format 150x230 mm.

Editions Douin
27 résidence de Bel Ebat
78170 La Celle Saint-Cloud
fred.douin(at)gmail.com

www.editions-douin.com

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