Scol’Art : les icono… logiques
Par Fabrice Venturini
Image et enseignement général ne font, force est de le constater, que rarement cause commune efficiente. L’analyse de l’image enseignée aux scolaires relève dès lors beaucoup plus de la paraphrase que de l’appréhension proprement dite des processus iconologiques.
Et c’est là tout le paradoxe français ; le dogmatisme des compétences au détriment de l’errance intuitive. Se tromper sur l’image peut s’avérer vital - c’est un euphémisme -, au risque de la rendre muette…
Il nous faut retrouver, grands et petits, le syndrome « Fred » ; le célèbre auteur de bande dessinée. Il est ainsi frappant d’observer les capacités de réminiscence de nombre d’adolescents qui, de la lettre à l’image, possèdent la mémoire cachée où maître Philémon et l’ami Barthélémy (Robinson « transfiguratif ») ont jeté l’ancre et… l’encre.
Qu’il soit visuel ou auditif, tout élève possède, en soi, une iconologique : une logique sémantique et picturale qui construit l’image de l’image… Dans cet esprit de pragmatisme, des actions sont menées à l’école Cohen-Ténoudji de l’Essonne, où la culture de l’image côtoie poésie, esthétique de l’art, et lacunes positives, de l’image fixe à l’image animée. Ce fut le cas avec l’approche des arbres extraterrestres qui ont atterri tout autour du monde, tombés du ciel (comics de Warren Ellis et Jason Howard). Une contre-plongée construit la |
Ce fut aussi le cas avec la venue à l’école Cohen-Ténoudji du réalisateur Kamel Abdous, faiseur d’images par amour des contrastes, pour une « histoire de couleurs »… Fabrice Venturini
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