L’exposition, qui bénéficie du parrainage de Seguros Bilbao, a rassemblé près de deux cent pièces au troisième étage du Musée qui permettront au visiteur de découvrir l’univers artistique protéiforme de Yoko Ono au cours de plus de cinq décennies de travail, du milieu des années cinquante jusqu’à nos jours, mais aussi quelques créations plus récentes ainsi qu’une nouvelle version de l’installation et de la performance Moving Mountains . Au fil de plus de soixante ans de production, Yoko Ono (Tokyo, 1933) a été reconnue comme l’une des artistes d’avant-garde les plus inclassables. Pionnière dans les spécialités artistiques auxquelles elle a consacré sa vie, l’artiste est ainsi rangée parmi les précurseurs de l’art conceptuel, du cinéma expérimental et de la performance, sans négliger son apport à la musique, puisqu’elle est l’auteur de nombreux albums. |
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1. Tableau pour ajouter des couleurs (Add Color Painting), 1960/1966 Peinture, journal, papier aluminium sur toile 40 x 40 cm Collection particulie`re © Yoko Ono |
Sur les cimaises du troisième étage du Musée, le visiteur va pouvoir explorer le large éventail de médiums auxquels elle a recouru au cours de sa trajectoire : des arts plastiques aux installations, à la vidéo et à la performance en passant par le dessin, la poésie, le cinéma ou la musique. Ses pièces adoptent des formes et des supports éclectiques pour remettre en questions les idées conventionnelles sur l’art et suscitent des interrogations radicales sur l’existence humaine. Un parcours fascinant des principaux thèmes et concepts explorés au cours de sa carrière, comme sa foi dans le pouvoir de l’imagination, son engagement politique, son sens de l’humour et de l’absurde ou encore sa sensibilité face aux conflits mondiaux ou à la place de la femme dans la société. Autant d’idées qui s’inspirent de sa propre biographie mais aussi de questions universelles qui l’ont conduit à se mobiliser souvent pour des causes comme la paix et les droits des femmes. |
Certains éléments de la tradition orientale enrichissent les oeuvres d’Ono, dont le travail se base sur des idées, certaines matérialisées sous forme d’objets, mais souvent laissées sur un plan immatériel. Il est souvent possible de percevoir, dans son traitement de concepts comme l’unité, la confiance ou l’équilibre, une dimension poétique, un sens de l’humour subtil et une volonté de critique sociale. Le point de départ de nombre de travaux de Yoko Ono est donné par ses Instructions , sorte de directives verbales ou écrites qu’elle adresse au public pour l’exécution d’actions utopiques ou réalisables. Reconnaissant au spectateur un rôle actif dans le processus de création, elle l’incite à participer et à approfondir sa propre réflexion sur lui-même et le potentiel de l’esprit. Le mot “Participe” placé à côté de certaines pièces est une invitation directe de l’artiste à l’interaction avec son oeuvre. Et le visiteur va pouvoir le faire dès En Trance (1998/2013), une des installations architecturales d’Ono, qui consiste en une porte tournante en verre et un rideau qui donne la bienvenue au public. |
Premières installations, films et objets
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2. Tableau de plafond, Tableau du oui (Ceiling Painting, Yes Painting), 1966 Texte sur papier, verre, cadre en métal, chaine en métal, loupe, échelle peinte Echelle : 183 x 49 x 21 cm, texte encadré : 64,8 x 56,4 cm Collection particulière Photo d’Oded Löbl © Yoko Ono |
Née à Tokyo en 1933, Yoko Ono a passé son enfance au Japon et aux États-Unis. En 1952, elle s’installe avec toute sa famille aux États-Unis et s’inscrit au Sarah Lawrence College, à proximité de New York. Après des études de composition et de poésie contemporaine, elle commence à fréquenter l’avant-garde artistique new-yorkaise, puis, à la fin des années cinquante se fait connaître par ses expérimentations dans le domaine de l’art conceptuel et de la performance. Ses premières performances et textes, ainsi quelques réalisations matérielles de l’artiste, sont largement documentées dans la première partie de l’exposition au moyen de films et de photos. Ses Instructions pour peintures (Instructions for Paintings ), écrites en 1961 et 1962, sa célèbre performance OEuvre découpe (Cut Piece) de 1964, et la publication cette même année du livre Pomelo, une collection d’instructions encore d’actualité, qui sont tant une pièce poétique qu’un manuel pour la production d’oeuvres d’art, contribue à consolider définitivement la place d’Ono au sein de l’avant-garde japonaise et américaine. Elle adhère aussi au mouvement Fluxus, fondé par le designer, architecte et galeriste George Maciunas. |
Le 16 juillet 1961, Ono inaugure Paintings & Drawings by Yoko Ono à l’AG Gallery de New York. Hormis leur format, les pièces présentées n’ont rien à voir avec la peinture conventionnelle. Ce sont des morceaux de toile, peints à l’encre japonaise et disposés sur le sol, comme la Tableau sur lequel on marche (Painting to Be Stepped On), ou suspendus à côté des fenêtres et sur les murs. Parfois l’artiste offre des directives verbales sur la façon dont le spectateur peut affronter les “peintures”, par exemple avec l’action réelle de les arroser de gouttes d’eau comme dans Tableau goutte d’eau (Waterdrop Painting)– ou en utilisant son imagination avec Tableau pour le vent (Painting for the wind). L’accrochage s’accompagne des photographies originales prises par George Maciunas. |
Dans cette même salle nous pouvons contempler Tableau de plafond (Ceiling Painting), pièce présentée à l’exposition d’Ono organisée en 1966 à l’Indica Gallery de Londres. Là, elle invite l’observateur à monter mentalement un escalier blanc situé dans la salle où une loupe, retenue par une chaîne, pend d’un cadre placé au plafond. Une fois là-haut, il peut découvrir, à l’aide de la loupe, l’“instruction” “YES” (“OUI”). C’est par le biais de cette pièce que Yoko Ono rencontra John Lennon, qui, ému par le caractère positif de ce « Oui », s’intéressa à l’artiste. Le parcours se poursuit avec Demi-chambre (Half-A-Room, 1967) et Distributeurs d’air (Air Dispensers , 1971). La première représente une pièce où tous les objets, d’une valise à des chaussures, ont été réduits de moitié et peints en blanc. Le concept sous-jacent est la bisection, tant physique que psychique, qu’Ono estime inhérente à la condition humaine. Quant aux Distributeur d’air, il s’agit d’un distributeur automatique de bonbons, mais ici rempli de capsules apparemment vides. Mais ces récipients en plastique renferment bien quelque chose de précieux, de l’air qui, pour l’artiste, est "la seule chose que nous partageons". |
Performances fondamentales
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13. Œuvre ciel pour Jésus-Christ (Sky Piece to Jesus Christ), 1965 Performance pour orchestre présentée par Yoko Ono, dirige La Monte Young, et participe la Fluxus Symphony Orchestra au Carnegie Recital Hall, New York, 25 sept. 1965 Photographie de Peter Moore © Barbara Moore/Licence de VAGA, New York |
La rétrospective se poursuit avec une section spécialement consacrée à une discipline dans laquelle Ono a été pionnière et responsable pour une grande part de sa réputation : la performance. En effet, elle est l’une des personnalités qui ont marqué une époque considérée aujourd’hui comme l’“âge d’or” de l’art de la performance. Fin 1964, Yoko Ono revient de Tokyo, où elle vient de passer trois ans, à New York, et se plonge immédiatement dans la vie artistique de la ville. C’est dans ce contexte qu’elle participe en 1966 au Destruction in the Arts Symposium (DIAS) à Londres, évènement international organisé entre autres par Gustav Metzger qui convoque de grandes figures artistiques du monde entier. |
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7. Yoko Ono et John Lennon au cours de la performance Au lit pour la paix (Bed-In for Peace) Hotel Hilton, Amsterdam, 25–31 mars 1969 © Yoko Ono |
Dans cette salle se trouve documentée sa performance la plus connue : Cut Piece (1964). Présentée en 1964 à Kyoto et considérée comme un sommet de l’art de la performance, l’artiste, dans cette pièce, invitait le public à monter sur une scène où elle se trouvait agenouillée ou assise. Là, elle lui proposait de découper des morceaux de ses vêtements avec des ciseaux. Une des actions les plus frappantes conduites par Ono fut aussi Évènement d’enveloppement du lion (Lion Wrapping Event , 1967), qui consistait à envelopper un des quatre grands lions qui président Trafalgar Square à Londres. Sa première tentative, à base de papier, fut interrompue par la police. Mais sa seconde tentative, cette fois-ci en utilisant de la toile, fut un succès car l’artiste allégua qu’il s’agissait du tournage d’un film. Cette action de Yoko Ono faisant disparaître l’un des symboles de l’Empire britannique fut considérée tout un manifeste politique. Dans ce même espace est aussi présenté le matériel qui documente l’action Musée d’art [du pet] moderne (Museum of Modern (F) Art, 1971). Dans cette pièce hautement ironique et subversive, l’artiste informait d’une exposition individuelle fictive sur son travail au Musée d’Art Moderne de New York au moyen d’une annonce dans le journal The Village Voice. Dans un film de sept minutes intitulé “The Museum of Modern Art”, il est demandé aux passants s’ils ont vu l’exposition de Yoko Ono au musée. La plupart répondent quelque chose du genre : “Non, mais je pense le faire”. Ono voulait attirer l’attention publique sur la fait que le musée ne réalisait que quelques rares expositions d’art et encore moins d’expositions consacrées aux femmes artistes. |
Cinéma expérimental
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5. Photogramme de Mouche (Fly), 1970 Protagoniste : Virginia Lust Film 16 mm numérisé, en couleur, avec son 25 min Bande sonore de Yoko Ono Collection particulière © Yoko Ono |
Les films d’Ono ont également joué un rôle dans l’histoire de l’art récent. Après ses premières expériences artistiques avec la musique et la performance, certaines dans le cadre du mouvement Fluxus, elle commence à écrire des scénarios et à tourner des films conceptuels en 1964. Jusqu’en 1972, elle produit au total 19 films, dont certains en collaboration avec John Lennon. Ses propositions de cinéma underground sont centrées sur les grands thèmes qui irriguent toute son oeuvre, comme le corps, les droits des femmes ou sa quête personnelle de liberté intérieure. Une des salles du Musée accueille, complets, des travaux comme Viol (Rape), de 1969, un film tourné à Londres en collaboration avec Lennon, dans lequel un caméraman et un technicien son poursuivent pendant deux jours une jeune fille choisie au hasard dans la rue et la harcèlent en la filmant sans arrêt sans lui demander son autorisation, provoquant chez elle des réactions désespérées. Nous pouvons y voir aussi le célèbre film Mouche (Fly), de 1970, qui montre en gros plan une mouche parcourant le corps nu et immobile d’une femme et dans lequel l’observateur peut découvrir d’étranges et surprenants “paysages corporels” sous l’angle de vue d’un insecte. Film nº 1 (Pièce allumette) [Film No. 1 (Match Piece) ], de 1966, montre la simple consumation d’une allumette qui brûle, filmée en gros plan et très lentement. Un phénomène tout simple qui, contemplé de très près, suscite quelque chose de l’ordre du méditatif. Cette oeuvre peut aussi être interprétée dans un sens métaphorique : la brièveté de l’existence humaine, qui s’allume, luit un instant et disparaît à nouveau. |
Installations et oeuvre récente
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11. Œuvre de coupe (Cut Piece), 1965 Performance présentée par Yoko Ono Carnegie Recital Hall, New York, 21 mars 1965 Photo de Minoru Niizuma Courtesy de Yoko Ono |
Le parcours se prolonge sur une série d’installations de grand format réalisées au cours des dernières décennies, ainsi que qu’un groupe de travaux de production parmi lesquels se trouve Évènement eau (Water Event, 1971/2013). Cette pièce, réalisée pour la première rétrospective de Yoko Ono à l’Everson Museum of Art de Syracuse en 1971, est un travail pour lequel elle demanda la contribution de ses amis invités au moyen du carton suivant : “Yoko Ono wishes to invite you to participate in a water event by requesting you to produced with her a water sculpture by submitting a water container or idea of one which would form half of the sculpture. Yoko will supply the other half – water ”. [“Yoko Ono désire vous inviter à participer à un évènement eau qui consistera à produire avec elle une sculpture d’eau en apportant un récipient à eau ou une idée de récipient qui formera la moitié de la sculpture. Yoko fournira l’autre moitié d’eau ”.] Près de 120 personnes collaborèrent, dont Andy Warhol, Jasper Johns et Willem de Kooning, le compositeur John Cage, des musiciens comme le propre John Lennon ou Bob Dylan ou encore Jack Nicholson. Les conteneurs d’eau apportés furent des plus divers, de la bouteille de lait de George Harrison à la Volkswagen de Robert Watts. Le visiteur pourra contempler à Bilbao une nouvelle version de cette oeuvre à laquelle ont participé, entre autres, des artistes comme Olafur Eliasson, Christian Marclay, Pilar Albarracín, Txuspo Poyo, Asier Mendizabal et Vasco Araujo. Pour Yoko Ono, l’eau offre une large gamme de signifiants et de métaphores. Il s’agit d’une ressource universelle essentielle pour la subsistance et, en tant que telle, un symbole d’égalité entre les êtres. De plus, en tant que composante majeure du corps humain, en un certain sens elle nous représente. |
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8. Yoko Ono et John Lennon La guerre est finie! (War Is Over!), 1969 Panneau publicitaire installé à Times Square, New York © Yoko Ono |
Autre installation présente, Téléphone dans un labyrinthe (Telephone in Maze) (1971/2011/2013), constituée d’un labyrinthe en plexiglas dont les chemins mènent à un habitacle. Cet espace central est construit avec un miroir à sens unique qui permet à ceux qui sont dedans de voir l’extérieur tout en restant partiellement cachés pour ceux qui sont dehors. Cette cabine abrite un téléphone qui, périodiquement, appelle la propre Ono pour qu’elle converse avec une personne du public. L’intérêt d’Ono pour l’architecture remonte au début des années soixante et même aux années cinquante. Cette oeuvre joue avec la perception et l’orientation physique du visiteur afin de suscitez chez lui une expérience inattendue.
Elle est accompagnée dans cette salle de l’impressionnante oeuvre d’équilibre (Balance Piece, 1997/2010), une installation reproduisant une pièce où a été installé un puissant aimant électrique sur le mur gauche. Ainsi, tous les éléments qui s’y trouvent se déplacent brusquement vers la gauche. Dans ce travail, l’artiste des concepts clés du bouddhisme zen comme la recherche de l’“équilibre mental”, la tentative d’atteindre un point médian entre les oppositions ou la conscience de soi. Enfin, la série de 21 photographies assorties de 21 textes intitulée Mémoire verticale (Vertical Memory , 1997) nous conduit tout le long d’un voyage vital de la naissance à la mort. Cette série a été créée, comme l'a expliquée la propre artiste, “en disposant ensemble des photos de mon père, mon mari et mon fils dans lesquelles tous regardent dans la même direction. Je les ai sélectionnées, je les ai superposées et je les ai laissé se mélanger. Chaque photo montre un homme qui s’est soucié de moi à un moment précis de ma vie où je vivais une situation importante”. |
Architecture et représentation de la nature
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12. Rayons du matin / Lit de rivière (Morning Beams / Riverbed), 1996 Vue des œuvres installées à l’Israel Museum, 2000 Photo d’Oded Löbl © Yoko Ono |
Une des autres salles en forme de pétale du Musée accueille deux installations qui occupent l’espace de façon hautement spectaculaire. Conçues comme des pièces indépendantes, elles ont toutefois été à certaines occasions présentées ensemble en raison de leur caractère complémentaire : Rayons du matin (Morning Beams, 1996/2014) et Lit de rivière (Riverbed, 1996/2014). Dans Rayons du matin, une centaine de cordes blanches en nylon évoquant des rayons de lumière, percent le plafond de la galerie jusqu’au sol, où elles sont ancrées au moyen de noeuds marins. Cette pièce partage l’espace avec une oeuvre de nature toute différente : Évènement de la chambre bleue (Blue Room Event ), de 1966, une création basée sur l’emploi de textes, écrits par l’artiste sur les murs de la salle, dans le but de bouleverser la perception habituelle de l’espace. Parmi ces instructions, nous pouvons lire : “Stay until the room is blue./This window is 2000 ft. wide./This room is bright blue./This room slowly evaporates every day. /This room glows in the dark while we are asleep.” [“Reste jusqu’à ce que la pièce soit bleue./Cette fenêtre fait 2000 pieds de large./Cette pièce est bleu vif./Cette pièce s’évapore lentement chaque jour. /Cette pièce luit dans l’obscurité pendant que nous dormons.”] Le parcours des installations de Yoko Ono se termine sur Moving Mountains dans une nouvelle version expressément créée pour cette exposition. Dans cette oeuvre, le public est invité, individuellement ou en collaboration avec d’autres personnes, à s’introduire dans les sacs présents dans la salle pour ainsi former des sculptures mobiles, le tout au rythme de la chanson de Yoko Ono Moving Mountains , tirée de l’album Between My Head And The Sky . Cette chanson annonce un dernier espace, entièrement consacré à la production musicale de l’artiste, avec clips vidéo, enregistrements de concerts, couvertures de CD et de LP, affiches et stations sonores où écouter sa musique, y compris les collaborations d’Ono avec, entre autres, son fils Sean. En 1970, la sortie de Yoko Ono/Plastic Ono Band a marqué d’une pierre blanche sa trajectoire musicale, d’ailleurs ininterrompue. |
Rêve, vole, imagine
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6. Volez (Fly), 1996 Panneaux publicitaires Dimensions variables Collection particulière © Photo de Stephen Salpukas Courtesy de Yoko Ono |
Yoko Ono est célèbre pour son utilisation des espaces urbains comme un prolongement de l’espace d’exposition. A l’occasion de la rétrospective de Bilbao, une série de panneaux publicitaires seront installés en divers points de la ville. Les messages choisis par l’artiste sont «RÊVEZ» («DREAM»), «VOLEZ» («FLY») et «IMAGINEZ» («IMAGINE»). Ces mots pourront être appréhendés comme autant de pauses poétiques pour réfléchir sur la trépidante vie au sein des villes. |
Catalogue
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A l’occasion de l’exposition, le Musée Guggenheim Bilbao publie un catalogue en espagnol, édité par Ingrid Pfeiffer et Max Hollein en collaboration avec Jon Hendricks, dans lequel divers essais sur les principales thématiques de l’oeuvre de Yoko Ono écrits par Ingrid Pfeiffer, Jon Hendricks, Alexandra Munroe, Kerstin Skrobanek, Kathleen Bühler et Jörg Heiser, accompagneront un choix de textes de l’artiste et une chronologie de textes et d’images. Espace pédagogique En complément de l’exposition, un espace pédagogique autour de la figure de Yoko Ono comme artiste fondamentale, approfondira, au moyen de textes, d’images et de films vidéo, l’analyse de thèmes récurrents de sa production artistique comme ses Instructions, la performance, l’activisme politique ou la participation. |