XOTIC TRAGÉDIE
NATACHA LESUEUR
28 février 2015 - 31 mai 2015
Vernissage > Vendredi 27 février à 19 heures
En présence de Maître Gérard Baudoux, Adjoint au Maire de Nice, délégué aux musées et à l’art moderne et contemporain & de l’artiste Galerie de la Marine
59, quai des Etats-Unis – Nice
Du 28 février au 31 mai 2015, la Ville de Nice invite Natacha Lesueur à présenter son travail autour de la figure de Carmen Miranda à la Galerie de la Marine.
Le vernissage de l’exposition EXOTIC TRAGÉDIE aura lieu vendredi 27 février à 19 heures.
L’exposition EXOTIC TRAGÉDIE met en scène l’identité féminine et ses superpositions à travers une figure de l’excès incarnée par l’actrice brésilienne Carmen Miranda. Natacha Lesueur s’en empare et la recompose entièrement à travers un ensemble de photographies et une série de 4 céramiques, produites avec le soutien de la Villa Arson. Icône de l’exotisme fabriquée par Hollywood, le double de Carmen est réinterprété par Natacha Lesueur qui lui donne une nouvelle réalité. Habillée, maquillée, accessoirisée, Carmen est mise en abime dans des poses et des expressions figées. La réplique de l’actrice révèle une tragédie exotique : la représentation de la femme manipulée par le cinéma et la photographie. En parallèle à son exposition à la galerie de la Marine, Natacha Lesueur sera invitée à la galerie Eva Vautier à Nice pour l’exposition cailles blanches, grisettes et aigrettes noires, où elle présentera un nouveau travail à partir du 7 mars. Galerie de la Marine 59, quai des Etats-Unis - Nice Tous les jours de 10h à 18h, sauf le lundi Tél. 04 93 91 92 91 ou 92 93 |
Galerie de la Marine |
Une Galerie dédiée aux jeunes artistes émergents sur la scène nationale et internationale de l'art contemporain… Elle décerne également chaque année le Prix de la Jeune Création Contemporaine de la Ville de Nice et de la Fondation Bernar Venet. La galerie de la Marine propose un programme d'expositions axé sur les champs de l'art contemporain, au travers d'invitations à de jeunes artistes émergents sur la scène nationale et internationale de l'art et ayant un lien avec Nice. La galerie de la Marine, par ce brassage et la reconnaissance de la jeune création, formée à Nice, se situe au cœur de vie artistique azuréenne. Depuis son origine et dès sa création en 1967, la galerie de la Marine a eu pour vocation d'être un laboratoire de la contemporanéité à Nice. Accueillir de jeunes artistes, présenter la scène artistique locale et nationale et promouvoir la création ont toujours été au cœur des préoccupations de cet espace historique, majestueux et sobre à la fois, ancré face à la Baie des Anges sur le front de mer niçois. A l'avènement des années 2000, après une décennie dédiée à la présentation permanente des œuvres d'Adolf et Gustav Adolf Mossa, la galerie de la Marine retrouve sa vocation première. D'abord en réintégrant un parcours contemporain qui permet de montrer la jeune scène artistique au travers d’expositions telles que La Station fait main basse sur la ville, Fangeaux, Caminitti, Nalbandian, La Réserve, Still lovin' you... puis, à partir de 2009, à travers un nouveau programme consacré exclusivement à la jeune création contemporaine qui a permis d’inviter Olivier Millagou, Michel Blazy, Jean-Luc Blanc, Arnaud Maguet, Axel Pahlavi, Elias Crespin ainsi que les expositions annuelles des diplômés de la Villa Arson. La Ville de Nice soutenue par la Fondation Bernar Venet ayant créé en 2009 un Prix pour aider les jeunes artistes à s’intégrer dans la vie professionnelle, les deux lauréats du Prix présentent chaque automne leur exposition. La galerie de la Marine s’inscrit, en outre, dans un réseau de galeries municipales consacrées à la création contemporaine et qui comprend la galerie des Ponchettes et l’espace Ferrero, tous situés dans le vieux Nice. |
Prix de la Jeune Création Contemporaine |
Remis chaque année, il distingue deux jeunes artistes parmi les diplômés de la Villa Arson. Créé en 2009 à l’initiative de la Ville de Nice et soutenu par la Fondation Bernar Venet, le Prix de la Jeune Création Contemporaine répond à une volonté forte d’engagement de la Ville de Nice et de la Fondation Venet d'aider et d’encourager de jeunes artistes au sortir de l’École, à s'installer et à développer des projets professionnels dans le monde de l'art. Les lauréats recevront chacun une bourse à la création, assortie d’une résidence d’un an et d’une exposition à la Galerie de la Marine en octobre 2015. Liste des lauréats du prix de la jeune création Ville de Nice / Fondation Bernar Venet : Yasmina Hatem, Loïc Pantaly, (2009) Eun Yeoung LEE, Jean Baptiste Engler, (2010) Thomas Teurlai, Ugo Schiavi, (2011) Quentin Derouet, Rémi Voche, (2012), Alice Guittard et Quentin Spohn (2013). A l’occasion du vernissage de l’exposition des diplômés 2014 de la Villa Arson Trois pas de côté, le Prix de la Jeune Création Contemporaine de la Ville de Nice a été remis à Anna Tomaszewski. Le Prix de la Fondation Bernar Venet a été décerné par Alexandre Devals, représentant de la Fondation Venet à Simon Nicolas. Le Jury du prix 2014 était présidé par Olivier Kaeppelin, Directeur de la Fondation Maeght, Alexandre Devals, représentant la Fondation Bernar Venet, Le Muy, New York, Jacqueline Morabito, architecte-designer, collectionneur, La Colle-sur-Loup, Paris, Hélène Jourdan Gassin, critique, Nice, Jean-Pierre Simon, Directeur Général de la Villa Arson, Nice, Olivier-Henri Sambucchi, Conservateur en chef du patrimoine, Directeur Général Adjoint de la Ville de Nice pour la Culture. Anna Tomaszewski, Prix de la Ville de Nice, produit des espaces à partir de l’usage de la sculpture qui chez elle, est prétexte à imaginer des paysages et des environnements. Dans ses installations, les objets mis en scène, toujours collectés à l’extérieur ont subi de subtiles variations. Ils sont confrontés à différentes transformations comme le rapport au sol, la suspension, l’attraction, la pesanteur, qui sont selon l’artiste des problématiques autant lié à la sculpture qu’à la science. Cette tension entre des concepts esthétiques, scientifiques et mythologiques, les hybridations et les problématiques qui en résultent, sont au cœur de sa pratique et s’inspirent, par exemple de romans comme Cosmicomics d’Italo Calvino. Inventer des territoires à travers une autre vision du monde pour venir perturber notre regard sur le monde apparait être au final un paradoxal vrai /faux trompe l’œil. A voir à la Villa Arson, Ecosystèmes, installation de l’artiste. Simon Nicolas, Prix Bernar Venet est un artiste dont la matière première est le son. La rue et l’espace environnant sont ces sources de prélèvement. Ses interventions avec des sons tenus et infra minces, à peine audibles peuvent se manifester d’une manière irrégulière ou sur un temps élargi car dans son travail, c’est aussi la notion d’attente qui est mise en jeu. Sur le toit de la Villa Arson, Tone, est une installation de quatre haut parleurs émettant quelquefois par mois un court signal qui vient couvrir la ville en restant non identifiable. Une seconde installation Symphonie diffuse à partir de bols en inox des sons qui claquent et résonnent dans toute la hauteur des gouttières et soulignent les lignes de fuites verticales du bâtiment. A la galerie de la Marine, son installation Public adress composée de trois haut parleurs ne diffuse que le bruit de leur activation et désactivation, se posant en prémices d’un message qui ne vient jamais. Découvrez les 23 artistes de l’exposition sur diplomes2014.villa-arson.org |
Remerciements à Jennifer Moreau et Elodie Ching |