Le Musée Prive - Art Magazine

Jean-Claude GandurLa Fondation Gandur pour l'Art a été créée en 2010 par Jean Claude Gandur afin de rendre accessible à un large public ses collections d'envergure internationale. Basée à Genève (Suisse) et reconnue d'utilité publique, la Fondation s'emploie à préserver, documenter, enrichir et exposer ses collections dans des institutions de renom en Suisse et à l'étranger.
La Fondation Gandur pour l'Art est membre de l'ICOM (Conseil International des Musées) depuis 2013 ainsi que de l'AMS (Association des musées suisses) depuis 2019.

Jean Claude Gandur

« Issu d'une famille sensible à l’art, j’ai eu la chance de le côtoyer depuis l’enfance et ainsi de me familiariser aux cultures européennes, orientales ou sud-américaines.

La démarche, suivie tout au long de ma vie, et celle désormais de la Fondation, est nourrie par trois motivations : le goût de l’art, l’envie de développer des collections et le désir de les partager. Y a-t-il plus belle perspective que celle de soumettre ses choix à l’appréciation des autres, de permettre à tous de voir et d’admirer des œuvres uniques, réunies dans une quête esthétique et intellectuelle constante ?
L’art n’est pas seulement la cristallisation d’un moment de l’histoire, mais également un vecteur de dialogue entre les civilisations et un témoignage du génie humain. Ce langage universel ouvre sur la tolérance et la compréhension entre les peuples. Si ces collections permettent à des personnes d’origines différentes de se reconnaître à l’aune de leur tradition et contribuent à les faire vivre en harmonie, alors l’effort consenti n’aura pas été vain.
Je remercie tous ceux qui m’entourent — famille et collaborateurs — de m’aider à poursuivre ce but. »

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L’âme primitive s’expose au Musée ZadkineMusée Zadkine, Exposition du 29 septembre 2021 au 27 février 2022

Ce n’est pas la première fois qu’un musée se penche sur la question du primitivisme dans l’art et le musée Zadkine remet la question à l’ordre du jour. Le sujet est judicieusement abordé non seulement au regard des oeuvres de Zadkine et de quelques uns de ses contemporains mais aussi des jeunes artistes émergents dont les oeuvres prennent place au fil d’un joli parcours, auprès de sculptures choisies du maître des lieux. C’est donc une mise en écho entre des artistes d’époques différentes et, par conséquent, au vocabulaire plastique riche et varié, qui tente de répondre aux interrogations et nous conduit vers une réflexion sur le monde au travers de l’art. Pour la plupart des artistes exposés, qu’ils soient d’hier ou d’aujourd’hui, le constat tourne autour d’une vision tragique et généralement critique du monde contemporain. De ce fait, tous ou presque remettent en question la direction que prend la société au regard de leur présent et de ce qu’ils pressentent être le futur. Ils se positionnent du point de vue sociétal autant que du point de vue de l’art et leur création est clairement définie comme un moyen d’expression puissant, destiné à comprendre le monde et lui faire prendre une direction moins tragique.

Mais l’art peut il changer le monde?

Depuis le Contrat social de Rousseau jusqu’aux réflexions les plus récentes, le primitivisme, si on le considère comme un retour aux sources, a souvent été considéré par les artistes comme un bon compromis pour tout reconstruire. Née d’une forme de pragmatisme, l’idée qui en ressort est qu’il convient de se retourner vers les leçons du passé pour construire un art nouveau, plus apte à exprimer les préoccupations de chaque époque. Non dénuées d’une certaine audace, les avant gardes du XXème siècle vont suggérer un idéal artistique simple, tant dans le sujet que dans le processus de création, et un retour aux sources de l’art, une approche primitiviste qui va s’avérer constituer un élément essentiel pour créer l’art moderne en symbiose avec le monde moderne. Il faut prendre garde à ne pas trop rapidement associer le terme ‘’primitif ‘’ à ce que l’on nommait abusivement les sociétés non évoluées. D’ailleurs, qu’est ce qu’une société évoluée? Par rapport à qui? A quoi? Nous laisserons ces interrogations aux philosophes, sociologues et anthropologues et nous nous focaliserons, quant à nous, au primitivisme tel qu’il a été abordé du point de vue de l’art.

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NIKI DE SAINT PHALLE Fondation Linda et Guy PietersLinda et Guy Pieters ont le plaisir de vous inviter à visiter l'exposition

NIKI DE SAINT PHALLE

18 décembre 2021 - 6 mars 2022

Fondation Linda et Guy Pieters
Place des Lices - 28 Boulevard Vasserot – 83990 Saint-Tropez
www.fondationlgp.com  -
Fondation Linda et Guy Pieters <info(at)fondationlgp.com>
+33 4 22 84 01 89

ouvert tous les jours de 11h à 17h
dimanche de 11h à 13h30
fermé le dimanche après-midi et lundi

Jeff Koons Puppy 1992 Stainless steel, soil, and flowering plants Dimensions 1240 x 1240 x 820 cm Guggenheim Bilbao MuseoaJeff Koons rose to prominence in the mid-1980s as part of a generation of artists who explored the meaning of art in a media-saturated era and the attendant crisis of representation. Drawing on the visual language of advertising, marketing, and the entertainment industry and with the stated intent to "communicate with the masses," Koons tested the boundaries between popular and elite culture. His sculptural menagerie includes Plexiglas-encased Hoover vacuum cleaners, basketballs suspended in glass aquariums, porcelain homages to Michael Jackson and the Pink Panther, and glass depictions of himself coupled with his then-wife Ilona Staller, also known as La Cicciolina (a former adult-film star and member of the Italian parliament). Extending the legacy of Marcel Duchamp's readymades, and integrating references to Minimalism and Pop, Koons presents art as a commodity that cannot be placed within the hierarchy of conventional aesthetics.

With Puppy, Koons engaged both past and present, employing sophisticated computer modeling to create a work that references the 18th-century formal European garden. A behemoth West Highland terrier carpeted in bedding plants, Puppy employs the most saccharine of iconography—flowers and puppies—in a monument to the sentimental. Imposing in scale, its size both tightly contained and seemingly out of control (it is both literally and figuratively still growing), and juxtaposing elite and mass-cultural references (topiary and dog breeding, Chia Pets and Hallmark greeting cards), the work may be read as an allegory of contemporary culture. Koons designed this public sculpture to relentlessly entice, to create optimism, and to instill, in his own words, "confidence and security." Dignified and stalwart as it stands guard at the museum, Puppy fills viewers with awe, and even joy.

Sponsored by: Seguros Bilbao

https://www.guggenheim-bilbao.eus/en/

Bombas Gens 20_07_2021 foto Eva Ripoll 016Artist Thomas Hirschhorn starts his critical workshop Energy = Yes! Quality = No!” at Bombas Gens Centre dArt

From October the 27th to November the 21st, everyone, not only art enthusiasts, are welcome to participate in the critical workshop attending one of the two daily sessions conducted from Wednesday to Sunday.

The workshop, open to the public and free of charge, is a work of art in itself and it will constitute a unique and unrepeatable experience.

Under the artistic direction of Sandra Guimarães, it is the first project from the series Presence and Productionthat the artist does in Spain.

Valencia, 28th October 2021. After visiting more than 50 organisations with social, cultural, educational and neighbourhood-oriented purpose throughout three Fieldworks, and inviting the residents of the city of Valencia to participate, artist Thomas Hirschhorn will start his critical workshop “Energy = Yes! Quality = No!” at Bombas Gens Centre d’Art. It will take place from October the 27th to November the 21st, from Wednesdays to Sundays, having the chance of choose between two daily sessions in the morning and in the evening. 

Curated by Sandra Guimarães, it is the first project from the series Presence and Production that the artist does in Spain. In this action, considered as a universal and inclusive artwork, each one of the participants will contribute to the workshop individually with a work made by them (a text, a song, a sculpture, a drawing, etc). Apart from this main requirement, the attendees will have to commit themselves to participate actively throughout the 3 hours that the session will last. This way, each one will be able to create something and be ready to be judged and trust their criterion. Each participant’s contribution is discussed collectively and equally. The work will be judged through questions and debates such as “Is there implication?”, “Is it an event?”, “Are there encounters?”, “Does it create a new term in the arts?”. The critical workshop will have a translator, therefore, all the sessions will be conducted both in English and Spanish.

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jeu d enfant1hUn week-end d'activités et de jeux
23 & 24 octobre 2021

À l'occasion de la 23e édition de "Monument jeu d'enfant", le Centre des monuments nationaux (CMN) convie enfants et parents à célébrer les monuments en famille, les 23 & 24 octobre prochains, lors d'un week-end d'activités ludiques et pédagogiques.

UN RENDEZ-VOUS AVEC LES MONUMENTS

Les 23 et 24 octobre prochains, petits et grands sont attendus dans 52 monuments du Centre des monuments nationaux partout en France. Palais, châteaux, sites archéologiques et abbayes se découvriront sous un nouveau regard, entre apprentissage et émerveillement. À l'occasion de "Monument jeu d'enfant", durant deux jours, des formes inédites et ludiques d'appropriation des monuments seront proposées aux enfants de 5 à 12 ans et leurs familles : jeux de pistes, enquêtes, ateliers d'arts plastiques, de musique, de danse, lectures de contes ou encore parcours multisensoriels.

UNE PROGRAMMATION RICHE ET VARIÉE À DESTINATION DU JEUNE PUBLIC

Déambulation dans les jardins, jeux d'adresse, parcours contés ou encore concerts et jeux coopératifs : l'ensemble des monuments participant à la nouvelle édition de "Monument jeu d'enfant" concoctent aux petits et aux plus grands, un week-end riche en festivités ! Les enfants et leurs familles sont invités à se parer de leurs plus beaux atours au grand bal du château d'Aulteribe, à mener l'enquête sur l'incroyable disparition des joyaux de la Couronne à travers un jeu de piste sonore et visuel à l'Hôtel de la Marine, à fêter le 400e anniversaire de Jean de la Fontaine en faisant revivre ses personnages les plus célèbres au château de Maisons à Maisons-Laffitte. Ils pourront également s'initier aux techniques de fouilles archéologiques au château d'Angers, à la création de céramique à l'abbaye de Cluny et participeront à une oeuvre collective à l'abbaye du Mont-Saint-Michel : autant d'invitations à découvrir les monuments, en s'amusant !

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Affiche Gustave Caillebotte FONDATION PIERRE GIANADDA MARTIGNY SUISSEGustave Caillebotte,
impressionniste et moderne
18 juin 2021 – 21 novembre 2021
Tous les jours de 9h00 à 19h00

L’exposition à laquelle nous invitent la Fondation Pierre Gianadda et Daniel Marchesseau, commissaire, a été reportée d’un an en raison de la pandémie qui nous a tous frappés. Elle sera présentée du 18 juin au 21 novembre 2021.

La Fondation Pierre Gianadda consacre sa grande exposition d’été au peintre trop mal connu, Gustave Caillebotte (1848-1894). Organisée avec Daniel Marchesseau, conservateur général honoraire du
Patrimoine, elle clôt le cycle consacré à l’impressionnisme commencé à Martigny en 1993 sous la direction du professeur Ronald Pickvance (1930-2017) avec Edgar Degas.

Cet hommage à Gustave Caillebotte, en forme de rétrospective, réunit quelque 90 toiles peintes entre 1870 et 1894 : un ensemble rare révélé au public grâce aux prêts essentiels consentis par plusieurs
musée européens : le Musée d’Orsay, Paris, le musée Marmottan Monet, Paris, le musée des Beaux-Arts, Rennes, le musée des Beaux-Arts, Rouen, le Petit Palais, Genève, la Fondation de l’Hermitage, Lausanne, le musée Van Gogh, Amsterdam, et le Museum Barberini, Potsdam ainsi que d’importantes collections privées européennes. Cette sélection souligne l’audace et la dualité picturale de l’impressionniste parisien le plus secret, disparu prématurément à l’âge de 45 ans en laissant un corpus d’oeuvres de moins de cinq cents toiles.

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Lucian Freud, Girl with a White Dog 1950-1 © TateLucian Freud: Real Lives
Tate Liverpool
24 July 2021 – 16 January 2022
Supported by Tate Liverpool Patrons

This summer, Tate Liverpool will stage a significant presentation of Lucian Freud (1922 - 2011) artworks, the first in the North West in over thirty years. Widely considered a master of modern portraiture, Freud was an artist who continued to expand his exploration of paint throughout his career. This focused exhibition will feature some of the artist’s most iconic paintings and etchings as well as photographs that provide an intimate glimpse into Freud’s life. Lucian Freud: Real Lives concentrates on the artist’s sitters who were often friends and family, creating clusters of portraits of those he captured over time, and thereby illuminating Freud’s technical virtuosity and stylistic development.

Deeply private and guarded, it is through his work that we get to know Freud the man, and this exhibition tracks the personal and artistic changes he went through, revealing the different people that came in and out of his life over a prolific career spanning more than 60 years.

Freud painted unapologetic and frank celebrations of the human form, with a focus on physicality that had rarely been seen before. The exhibition will include some of his most celebrated works, including portraits of sitters such as performance artist Leigh Bowery, his first wife Kitty Garman, his friend and long-time studio assistant, the painter David Dawson, and his mother, Lucie Freud. Freud’s representations of people either in all the vulnerability of nakedness or in a transfixing, almost intrusive proximity, emphasise the subject’s humanity and he is now regarded as one of Britain’s great realist painters. The show also provides a rare opportunity to bring together all of the Freud works held within the Tate collection, including Girl with a Kitten 1947 and Girl with a White Dog 1950–1.

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les Journées Juridiques du Patrimoine
les Journées Juridiques du Patrimoine
Pour cette 21ème édition, les Journées Juridiques du Patrimoine reviennent le 15 novembre 2021 à la Maison du Barreau.

Reconnue formation continue obligatoire (FCO), la journée se déroule en deux temps, afin de réaliser une rétrospective de l'année juridique écoulée avant de se concentrer sur un thème précis. Sur chaque sujet interviennent successivement parlementaires, avocats, élus, représentants des administrations et des grandes associations concernées, tout en favorisant des échanges avec la salle.

Les conférences du matin seront consacrées à l'actualité législative récente qui touche au patrimoine et au paysage. Seront notamment discutés la loi Climat et résilience et le projet de loi 3DS. De plus, le sujet des éoliennes sera approfondi.

Cette année encore, nous organiserons la 5ème édition du prix Pierre-Laurent Frier. Le prix, remis en fin de matinée, vise à récompenser les meilleurs mémoires des étudiants de Master 2 en droit du patrimoine matériel et immatériel, culturel et paysager, évalués par un jury composé d'universitaires.

Quant au thème de l'après-midi, nos intervenants essaieront de répondre à la question suivante : « le droit pénal au secours du patrimoine et de l'environnement ? » afin de préciser la manière dont le droit pénal peut être utilisé pour faire respecter le droit du patrimoine et de l'environnement. Nous évoquerons également la question centrale du volontarisme du maire en amont et en aval de la sanction.

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Ernst Beyeler, 1993. Photo: Kurt Wyss, BâleCommuniqué de presse, 16 juillet 2021
Centenaire de la naissance d’Ernst Beyeler

Le 16 juillet 1921 naissait Ernst Beyeler, fondateur de la Fondation Beyeler. En tant qu’un des galeristes les plus influents de son temps, il a constitué avec son épouse Hildy l’une des plus importantes collections d’art moderne au monde, hébergée depuis 1997 à la Fondation Beyeler dont le bâtiment a été conçu par l’architecte italien Renzo Piano. En tant que co-fondateur d’Art Basel, Ernst Beyeler a fortement contribué au rayonnement culturel international de la ville de Bâle.

Ernst Beyeler est né le 16 juillet 1921 à Bâle. Pendant sa formation commerciale et ses études d’économie et d’histoire de l’art à l’Université de Bâle, il travaille pour le magasin de livres rares et anciens « La Librairie du Château d’Art » d’Oskar Schloss à Bâle, qu’il reprend en 1945 et rebaptise « Galerie Beyeler » en 1952.
Dans les années qui suivent, Ernst Beyeler y organise de nombreuses expositions qui lui valent une renommée croissante à l’international. Des amitiés étroites se nouent avec des artistes tels Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Jean Dubuffet, Francis Bacon, Jean Tinguely, Robert Rauschenberg et Bridget Riley.
Dans les années 1980, deux expositions de sculptures qu’organise Ernst Beyeler sous le titre « La sculpture au 20ème siècle » marquent particulièrement les esprits – en 1980 il réunit environ 200 oeuvres d’Auguste Rodin à Richard Serra au Wenkenpark à Riehen et en 1984 220 oeuvres d’Antoine Bourdelle à Joseph Beuys au Merian-Park à Bâle.

Plus de cinquante années durant, Ernst et Hildy Beyeler constituent l’une des plus importantes collections d’art moderne. Aujourd’hui, la collection de la Fondation Beyeler compte plus de 400 oeuvres d’art moderne et contemporain. Elle s’étend de l’impressionnisme et post-impressionnisme, avec des oeuvres de Paul Cézanne, Vincent van Gogh et Claude Monet, en passant par le cubisme, avec Pablo Picasso (qui occupe une place centrale dans la Collection Beyeler) et Georges Braque, à des groupes d’oeuvres majeurs de Joan Miró, Piet Mondrian, Henri Matisse, Alberto Giacometti et Paul Klee. L’expressionnisme américain est fortement représenté avec des oeuvres de Mark Rothko et Barnett Newman. Depuis, l’envergure et la réputation de la collection ne cessent de croître grâce à de nouvelles acquisitions d’artistes de premier plan comme Louise Bourgeois, Marlene Dumas, Jenny Holzer, Roni Horn, Gerhard Richter, Philippe Parreno ou Wolfgang Tillmans. La qualité exceptionnelle de la collection est actuellement donnée à voir dans la présentation « Natureculture », et ce jusqu’au 21 septembre.

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FONDATION BEYELER EXPOSITION CLOSE-UP  

CLOSE-UP

Berthe Morisot, Mary Cassatt, Paula Modersohn-Becker, Lotte Laserstein, Frida Kahlo,
Alice Neel, Marlene Dumas, Cindy Sherman, Elizabeth Peyton

19 septembre 2021 – 2 janvier 2022

L’exposition présentera des œuvres de neuf femmes artistes dont l’œuvre occupe une position éminente dans l’histoire de l’art moderne depuis 1870 jusqu’à aujourd’hui. C’est l’époque où, pour la première fois, il devint possible à des femmes en Europe et en Amérique de développer une activité artistique professionnelle sur une large base.

Au centre de l’exposition figurent des artistes qui ont en commun leur intérêt pour la représentation d’êtres humains, le portrait dans ses différentes déclinaisons et l’autoportrait. La Française Berthe Morisot et l’Américaine Mary Cassatt, toutes deux actives dans les années 1870 et 1880 à Paris, qui était alors la capitale de la création artistique la plus avancée; l’Allemande Paula Modersohn-Becker de 1900 à 1907 entre la petite ville provinciale de Worpswede, dans le Nord de l’Allemagne, et la métropole parisienne; l’Allemande Lotte Laserstein de 1925 à 1933 dans le Berlin de la République de Weimar; la Mexicaine Frida Kahlo depuis la fin des années 1920 jusque vers 1950, à Mexico City, pendant la période mouvementée de la consolidation de la révolution mexicaine; l’Américaine Alice Neel depuis la fin des années 1920 jusqu’au début des années 1980, d’abord à Cuba, puis à Manhattan, de Greenwich Village au Upper West Side en passant par Spanish Harlem; Marlene Dumas, née en Afrique du Sud, qui a grandi au Cap au plus fort de l'Apartheid, et vit depuis 1976 à Amsterdam; en même temps l’Américaine Cindy Sherman à New York, pôle occidental d’une nouvelle génération d’artistes contemporains; et enfin l’Américaine Elizabeth Peyton depuis les années 1990, entre New York et l’Europe de l’Ouest.

 
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Saloua Raouda Choucair, Fractional Module, détail, 1947-1951 Courtesy Galerie Saleh Barakat © Saloua Raouda ChoucairFoundation Photo © DRElles font l'abstraction
http://www.centrepompidou.fr  
Du 19 mai au 23 août 2021

Commissaire générale :
Christine Macel, conservatrice, cheffe du service création contemporaine et prospective,
Commissaire associée pour la photographie :
Karolina Lewandowska, directrice du musée de Varsovie, Pologne

L’exposition « Elles font l’abstraction » présentée au Centre Pompidou de la réouverture jusqu'au 23 août 2021, propose une relecture inédite de l’histoire de l’abstraction depuis ses origines jusqu’aux années 1980, articulant les apports spécifiques de près de cent dix « artistes femmes ». La commissaire générale Christine Macel et la commissaire associée pour la photographie, Karolina Lewandowska, revisitent cette histoire, tout en mettant en évidence le processus d’invisibilisation qui a marqué le travail des «artistes femmes», à travers un parcours chronologique mêlant arts plastiques, danse, photographie, film et arts décoratifs. Les artistes y sont présentées, selon les termes choisis pour le titre, comme actrices et cocréatrices à part entière du modernisme et de ses suites.

L’exposition présente les tournants décisifs qui ont marqué l’histoire de l’abstraction tout en remettant en cause ses canons esthétiques, sans pour autant en redéfinir un. Il s’agit aussi de dépasser l’idée d’une histoire de l’art conçue comme une succession de pratiques pionnières. En redonnant une place aux « artistes femmes » au sein de cette histoire, l’exposition en démontre la complexité et la diversité. Elle opère tout d’abord une incursion inédite dans le 19e siècle avec la redécouverte de l’oeuvre de Georgiana Houghton datant des années 1860, bouleversant la chronologie des origines de l’abstraction à partir de ses racines spiritualistes. Elle valorise ensuite des figures phares par de mini-monographies mettant en avant des artistes peu montrées en Europe ou injustement éclipsées. Une attention toute particulière est donnée aux contextes spécifiques qui ont entouré, favorisé ou au contraire limité la reconnaissance des « artistes femmes » – des contextes à la fois éducationnels,
sociaux, institutionnels. L’exposition révèle ainsi le processus d’invisibilisation de ces artistes tout en rendant compte de leurs positions, avec leurs complexités et leurs paradoxes.
Beaucoup, comme Sonia Delaunay-Terk, se sont situées au-delà du genre, quand d’autres comme Judy Chicago, ont revendiqué un art « féminin ».

Reférence Image : Saloua Raouda Choucair,
Fractional Module, détail, 1947-1951
Courtesy Galerie Saleh Barakat
© Saloua Raouda ChoucairFoundation
Photo © DR

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 © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, agence Pierre-Antoine Gatier. Photo Maxime Tetard

Un nouveau lieu pour faire vivre et partager la collection

Nouveau musée parmi le réseau de lieux et d’initiatives développés depuis 2006 par François Pinault, la Bourse de Commerce — Pinault Collection propose un point de vue sur la collection d’œuvres contemporaines qu’il rassemble depuis plus de cinquante ans, à travers un programme d’expositions et d’événements.

« À la faveur de l’ouverture d’un nouveau lieu de présentation de ma collection à la Bourse de Commerce, au cœur de Paris, une nouvelle étape est franchie dans la mise en œuvre de mon projet culturel : partager ma passion pour l’art de mon temps avec le plus grand nombre. » François Pinault

https://www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce

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Alberto Giacometti
1. Alberto Giacometti, Portrait de Marguerite Maeght, 1961. Huile sur toile, 130 x 96,5 cm. Collection Adrien Maeght, Saint-Paul-de-Vence © Succession Giacometti (Fondation Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2021
2. Alberto Giacometti, Le Chien, 1951. Bronze, 47 x 100 x 15 cm. Collection Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence © Succession Giacometti (Fondation Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2021

GIOVANNI, AUGUSTO, ALBERTO, DIEGO ET BRUNO

Exposition du 3 juillet au 14 novembre 2021

Du 3 juillet au 14 novembre 2021, la Fondation Maeght propose une première mondiale en réunissant les cinq artistes de l'exceptionnelle famille Giacometti originaire du village suisse de Stampa : Giovanni, Augusto, Alberto, Diego et Bruno Giacometti, cinq artistes aux parcours différents mais entremêlés. Sous le commissariat de Peter Knapp, l'exposition « Les Giacometti : une famille de créateurs » invite à découvrir les talents et les influences artistiques de chacun dans leurs domaines de prédilection : peinture, sculpture, design et architecture.

« Évidemment, tout le monde connaît Alberto
mais moi j'avais envie d'exposer pour la première fois
les cinq artistes de cette famille créative.
En les exposant tous ensemble, j'espère
faire connaître les prénoms des quatre autres. »
Peter Knapp

Cette exposition originale permet de découvrir à travers plus de 300 œuvres l'importance de cette famille dans le tournant de la modernité de la première moitié du XXe siècle. Autour d'Alberto Giacometti, le plus connu de la famille pour ses sculptures emblématiques, les visiteurs pourront découvrir le travail de son père Giovanni, dont les peintures recèlent une puissance chromatique extraordinaire et qui compte, avec Ferdinand Hodler, Cuno Amiet et Félix Vallotton, parmi les peintres phares de la modernité suisse. L'exposition met également en lumière l'œuvre d'Augusto, cousin d'Alberto, précurseur de l'art non figuratif, qui amorce avec ses premiers pastels réalisés à Paris au début du XXe un langage personnel abstrait et coloré ; l'œuvre de ses deux frères, Diego son cadet, l'autre « paire de mains » et modèle de prédilection d'Alberto, qui s'illustra notoirement dans la création de pièces d'arts décoratifs et Bruno, le plus jeune, qui exerça le métier d'architecte et dont la vaste production en fit un représentant majeur de la modernité d'après-guerre en Suisse. La relation intime que chacun d'eux entretient avec leur village natal, Stampa, dans le canton des Grisons en Suisse, devenu aujourd'hui un lieu incontournable de l'histoire de l'art moderne, est mise en exergue tout au long de l'exposition.

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Photo RautertLa Fundació Per Amor a l’Art será protagonista en el Círculo de Bellas Artes con White Nights, Timm Rautert, Crazy Horse / Tod Papageorge, Studio 54 de la Colección Per Amor a l’Art.

París y Nueva York, retratadas por Timm Rautert y Tod Papageorge respectivamente. PHotoESPAÑA y Bombas Gens Centre d’Art presentan dos series fotográficas que muestran la vida nocturna durante la década de los setenta en estas dos grandes ciudades. La exposición está comisariada por Sandra Guimarães, Vicent Todolí y Julia Castelló.

Timm Rautert fotografió el cabaret parisino Crazy Horse en 1976 por encargo de la revista alemana ZEITmagazin. Si bien el encargo consistía en retratar del fundador del cabaret, finalmente se publicaron las fotografías que Rautert había hecho a las bailarinas en el camerino durante su visita.

En 1977, un año después de que Rautert fotografiara el Crazy Horse, abrió en Nueva York el mítico club nocturno Studio 54. A pesar de su efímera vida, su fama se disparó a nivel internacional por la cantidad de rostros conocidos que lo frecuentaban, llegando a convertirse en símbolo de la inmoralidad y el libertinaje. Tod Papageorge consiguió acceder a la fiesta de Nochevieja de 1977 para retratar algo más que la ostentación y el glamour, tomando como referencia las imágenes de la vida nocturna parisina de Brassaï en la década de los años 30.

Ambos trabajos funcionan como reportajes periodísticos. El lenguaje documental y testimonial de las fotografías experimenta con la carga de la imagen y la información que puede llegar a ofrecer la fotografía. Sus obras reflejan una búsqueda estética propia del momento y plantean un cuestionamiento de la autenticidad o “verdad” del lenguaje fotográfico como reflejo de la realidad.

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vernissage patrix1Michel Patrix,

Une joyeuse liberté de peindre

« Pour des artistes tels que Michel Patrix, l'art est une aventure. C'est aussi une expérience vivante. Son activité est désintéressée. Elle se situe sciemment en marge des postulats de l'École de Paris. Elle traduit une volonté de choix qui s'écarte de la norme et une vocation qui échappe totalement à l'emprise de la mode. C'est une activité personnelle et individuelle qui côtoie l'anarchie. Elle n'est concevable que dans un pays libre qui se targue d'ignorer les contraintes esthétiques. Comme la plupart des peintres de sa génération, Michel Patrix subit (ou a subi) la puissante attraction du cubisme, mais il a adopté devant les découvertes de ses prédécesseurs une attitude nouvelle et indisciplinée. » Waldemar George  Michel Patrix, Éditions de la Galerie Paul Raffray, 1959.

« J'admirais le talent de Michel Patrix, et nous étions nombreux à penser qu'il était le plus doué de nous tous… Il m'épatait beaucoup par sa verve, son éclat, et c'est vrai qu'il était habité par la peinture. »  Robert Wogensky - Lettre à Annie Aubrun-Patrix, 6 janvier 1991, extrait des archives de Madame Aubrun-Patrix

« Celui qui vécut la peinture comme une aventure compta parmi les jeunes espoirs de l'École de Paris figurative, tout en gardant une totale liberté ancrée dans une vocation qui échappe à l'emprise de toute mode. »  Lydia Harambourg - L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes 1993.

Michel Patrix fut défendu par les marchands importants de son temps, Emmanuel David en France et Paul Rosenberg à New York. D’après Emmanuel David[1] qui se reproche d’avoir par inexpérience fait échouer l’opportunité, il aurait d’ailleurs été préféré à Bernard Buffet par Rosenberg. Prix du Salon de la Critique en 50, Prix Opera du Musée des Art décoratifs et Prix de la Ville d’Oran au prix de la jeune peinture en 1949, distingué par la critique dès 43, il est l’ainé du groupe de l’Echelle. Groupe de l’Echelle qu’Eric Mercier[2] présente comme l’emblème d’un mouvement réagissant aux traumatismes de guerre par l’hédonisme et la joie de vivre dans son catalogue de l’exposition « jeune peinture des années 50 » au musée de Clermont Ferrand.

Son énergique amour de la liberté et sa volonté délibérée d’incarner sa création, « ma vie et ma peinture sont une seule et même chose, quand le peintre est malade, sa peinture se couche » note-t’il dans son carnet de bord, et son esprit alerte, curieux des avancées scientifiques, philosophiques et sociologiques de son temps a fait de son parcours un phénomène délibérément à part, tout en donnant naissance à une écriture picturale unique.

Cette exposition présente son parcours depuis son enfance jusqu’à son décès à Gonneville-sur-Scie en 1973 où lui même, son épouse et de jeunes artisans ont établi le Centre de créativité qui porte son nom avec l’objectif de « promouvoir et diffuser la créativité par l’art ».   

Ceux qui souhaitent une introduction à cette exposition peuvent s’arrêter là et se reporter aux pages fort bien documentées  de Wikipédia  et du Musée privé.[1]  En regard de l’évolution de notre culture contemporaine, le parcours de l’artiste que fut mon père, indissociable de son époque, de ses amitiés, de ses amours, de ses espérances, de ses tourments, me parait mériter une attention plus soutenue.

Cette exposition sera donc l’occasion de publier un témoignage plus complet.

Bruxelles, le 18 Mai 2021

Blaise Patrix

[1]  cliquez sur les liens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Patrix/ et

https://www.le-musee-prive.com/207-biographies-artistes-contemporains/670-biographie-michel-patrix.html/

[1] cité par Patrick Reynolds

[2]  Années 1950, l’alternative figurative Editions un,deux…quatre, 2007

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La Fundació Per Amor a l’Art  Inma Femenía, Vicent Todolí, Sandra Guimaraes y Susana Lloret
La Fundació Per Amor a l’Art Inma Femenía, Vicent Todolí, Sandra Guimaraes y Susana Lloret
  • · La artista valenciana ha donado los ocho esbozos que representan las distintas partes de la muestra que hizo para este centro de arte

Valéncia a 2 de marzo de 2021.- Inma Femenía produjo ex profeso la exposición “Infraleve” para el centro de arte Bombas Gens de la Fundació Per Amor a l’Art (FPAA). Tras su clausura el pasado 31 de enero, la FPAA ha adquirido la obra Transversal, para cerrar el círculo de su acción de mecenazgo: impulsar, exponer, adquirir. Femenía, por su parte, ha donado a la colección los ocho esbozos, que se presentan en forma de cuadro y que representan las distintas partes de la exposic̶ión: Transversal, Liminal, Hold, Black Mirror y Mehr Licht!. Ambas obras pasan a formar parte de la Colección Per Amor a L’Art. Esta colección privada de fotografía y arte contemporáneo está compuesta por más de 2.250 obras  de unos 220 autores, tanto nacionales como internacionales. La colección de la Fundació Per Amor a l’Art recibió en 2018 el premio “A” de coleccionismo de la Fundación ARCO.

Transversal (2020) es una instalación hecha con PVC, un material que -debido a su ausencia de color es susceptible de hacer tangibles sus intervenciones y resaltar la forma en que las propiedades luz-materia se relacionan ante una mirada condicionada por lo digital. Esta nueva adquisición se suma a otras ya presentes de la artista en la Colección Per Amor a L’Art y, en palabras de la propia artista: “es una gran satisfacción personal, pues me gusta pensar que en un futuro podrá volver a verse en el lugar que fue concebida o en otros espacios de interés debido a su carácter flexible”.

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Illustration : Sabrina Ratté pour Transmoderna

Communiqué de presse, le 26 mars 2021
Nouvelle date : 7 avril

En collaboration avec l’équipe de Transmoderna, la Fondation Beyeler accueillera Dixon, l’un des plus grands noms de la scène électronique, pour une session de mix unique lors de laquelle le DJ streamera en réalité virtuelle dans les locaux du musée. Cet ambitieux projet audiovisuel sera diffusé le 7 avril à 20 heures en partenariat avec la plateforme musicale Beatport et de Denon DJ.

Dixon a choisi comme point de départ de cette expérience virtuelle l’architecture ainsi que le parc du musée, qui ont été, à cette fin, modélisés en 3D. Il prendra la forme d’un avatar aux traits hyperréalistes et mixera un set exclusif d’une heure. Tout spécialement pour cette performance,
Transmoderna a sélectionné une série d’oeuvres issues de la collection de la Fondation qui apparaîtront aux côtés de l’avatar dans les salles d’exposition pendant le set – il s’agit, entre autres, de photographies de Wolfgang Tillmans, de sculptures de Auguste Rodin et de peintures de Paul Klee. Des travaux d’artistes numériques renommés viendront, en outre, s’ajouter à ces oeuvres d’art. Pour la réalisation de ce projet, Transmoderna a collaboré pour la première fois avec Sofia Crespo, artiste neuronale, Sabrina Ratté, artiste multimédia, et Feileacan McCormick, artiste génératif. Pendant la session de mix, les oeuvres d’art ainsi que l’architecture du bâtiment seront modifiés grâce aux effets spéciaux assistés par intelligence artificielle et se transformeront en une oeuvre d’art totale hyperréaliste.

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