Jean-Pierre Vielfaure GALERIE LES YEUX FERTILES

Exposition d'art

La galerie les Yeux Fertiles a le plaisir de vous inviter à découvrir
Jean-Pierre Vielfaure 1930 – 2015
EXPOSITION 19 AVRIL - 18 MAI

GALERIE  LES  YEUX  FERTILES
27 rue de Seine 75006 Paris  -  
+ 33(0)1 43 26 27 91 
http://www.galerie-lesyeuxfertiles.com/

contact(at)galerie-lesyeuxfertiles.com
du mardi au vendredi de  14h à 19h  
le samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

Jean-Pierre Vielfaure     
(1930 Alger - 2015 Ivry)
Son père libraire, papetier et imprimeur, et sa mère musicienne lui transmettront le gout pour l'impression, le livre, la lecture, l'écriture et le dessin.
La famille quitte l'Algérie en 1938 pour Rodez où Jean-Pierre commence à dessiner en autodidacte.

Première exposition, des dessins sur le thème des Paysages du Rouergue, en 1950 à Rodez. De ces années aveyronnaises, notre artiste se souvient de ses admirations pour Max Ernst, Robert Motherwell et Gustav Klimt, de ses rencontres avec Pierre Soulages.
En 1952, il s'installe à Paris entre Éméville (Oise) et Montparnasse.

Jean-Pierre Vielfaure Il n’est pas seul dans la pièce, 1969, 81x60cm      Huile sur toile et collages. Signée et datée en bas à gauche Signée datée titrée située au dos, 5 08 77 Paris
Jean-Pierre Vielfaure Le Bûcher, 1973, 46x55cm     						 Huile sur toile et collages. Signée et datée en bas à droite Signée datée titrée située au dos, 14 1 73 Paris
Jean-Pierre Vielfaure Le Bûcher, 1973, 46x55cm                             
Huile sur toile et collages.
Signée et datée en bas à droite
Signée datée titrée située au dos, 14 1 73 Paris
Une rencontre fort marquante pour Jean-Pierre Vielfaure est en 1956 celle du peintre allemand Carl Buchheister (1890-1964) qu'il va désigner comme étant picturalement son père spirituel et qu'il va héberger à Éméville durant six mois de chaque année. C.Buchheister fut un très proche ami de Wassily Kandinsky, de Theo van Doesburg et de Kurt Schwitters, il retient surtout des deux derniers « les constructions géométriques non exclusives » et les « collages d'esprit surréaliste », tandis que sa propre appartenance à l'École de Hanovre est lisible par sa propension à « découper ses toiles, par des lignes, en aplats de couleurs vives ». Et selon Jacques Busse encore, de définir ce qu'est la finalité picturale de Buchheister, que Vielfaure va donc revendiquer comme sienne : « tenter de concrétiser la synthèse d'éléments apparemment hétérogènes, concilier une construction géométrique du plan avec une poétique gestuelle de l'informel sans renoncer à un recours amusé aux matériaux post-dadaïstes des collages ».
Jean-Pierre Vielfaure La Vie lunaire ou la surprise d’Aladin, 1973, 67x83cm			 Huile sur toile et collages. Signée et datée en bas à gauche Signée datée titrée située au dos, 2 1 73 Paris
Jean-Pierre Vielfaure La Vie lunaire ou la surprise d’Aladin, 1973, 67x83cm            
Huile sur toile et collages.
Signée et datée en bas à gauche
Signée datée titrée située au dos, 2 1 73 Paris

En 1958, Jean-Pierre Vielfaure se lie d'amitié avec Édouard Jaguer et rejoint le mouvement Phases. Jean-Pierre Vielfaure et Wifredo Lam pour la lithographie, Remo Martini pour le bois gravé, assurent l'illustration du dixième numéro en 1965 de cette revue bibliophilique à tirage limité, intitulée
Phases - Cahiers internationaux de recherches littéraires et plastiques (éd. Paul Facchetti).

En rejoignant en 1965 le groupe Inter, constitué par des artistes majoritairement de Scandinavie,
Jean-Pierre Vielfaure ouvre avec la ville de Copenhague une longue relation, tant par les séjours et les expositions que par les éditions de son œuvre gravée.

Jean-Pierre Vielfaure La place était déjà prise, 1969, 55x46cm 				    Huile sur toile et collages. Signée et datée en bas à droite Signée datée titrée située au dos, 5 08 69 Formentera
Jean-Pierre Vielfaure La place était déjà prise, 1969, 55x46cm                    
Huile sur toile et collages.
Signée et datée en bas à droite
Signée datée titrée située au dos, 5 08 69 Formentera

C'est entre 1968 et 1971, alors que dans le même temps il contribue aux illustrations du magazine Rock & Folk, que Jean-Pierre Vielfaure entreprend son œuvre « monumentale » intitulée Opéra Civilisation, suite de soixante-douze tableaux (collages, acrylique, technique mixte) juxtaposés en une longueur de quarante-deux mètres où, commente Sébastien Moinet-Béchar, « est évoqué le récit historique, idéologique et artistique de notre civilisation, de la création du monde à notre futur inconnu ».

1970 est pour Vielfaure l'année d'un long séjour en Laponie, et à Ibiza. Ces retours sur l'île lui inspirent la série de plus de cinquante toiles (1970-1973) uniformément intitulées Les portes d'Ibiza, exposées successivement à Ibiza, Copenhague et Helsinki en 1973. Son premier et long séjour à New York et au Canada en 1977 donne lieu à une suite de techniques mixtes, Journal new-yorkais, essentiellement sur papier et présentés en diptyques où voisinent écriture, collages et abstraction.

Jean-Pierre Vielfaure La Chute ou Icare synonyme était déjà prise, 1972, 100x49cm      Huile sur toile et collages. Signée et datée en bas à droite Signée datée titrée située au dos, 29 12 1972 Paris
Jean-Pierre Vielfaure La Chute ou Icare synonyme était déjà prise, 1972, 100x49cm     
Huile sur toile et collages.
Signée et datée en bas à droite
Signée datée titrée située au dos, 29 12 1972 Paris

1988, installation de son atelier à Ivry-sur-Seine dans la manufacture des œillets.
Sa suite de tableaux L'appel aux esprits (2007) offre à Jean-Pierre Vielfaure de se confier sur sa propre spiritualité: « Cela a commencé en Scandinavie. Là-bas, où, en vingt-cinq ans j'ai vendu mille toiles, j'ai vu tous les musées concernant les rites chamaniques... Autodidacte, ma curiosité reste ouverte et intacte. Bien qu'élevé chez les catholiques, ma spiritualité penche plutôt du côté des chamans. Chaque chaman a sa propre spiritualité, en relation avec les nuages, ou le bois, ou tel animal. Le chamanisme est ma vraie religion. Elle ouvre sur un autre monde ».