CHAMIZO
25 mars - 23 avril 2016Galerie Seine 51
51 rue de Seine 75006 Paris
T : +33 (0)1 43 26 91 10
contac(at)seine51.com
www.seine51.comChamizo, père de l’Abstraction-Figuration lettrique et l’un des précurseurs du street art, est exposé à la Galerie Seine 51 à travers une sélection inédite de ses dernières oeuvres. L’occasion de constater la cohérence et la richesse de son univers artistique.
La Galerie Seine 51 publie à l’occasion de cette exposition un catalogue présentant les oeuvres exposées et le parcours de Chamizo depuis presque un demi-siècle.
Voilà bientôt cinq décennies que Chamizo explore et enrichit son univers si particulier.
Après une éclipse de trois ans durant laquelle, toujours en immersion dans le monde actuel, il a défriché de nouvelles voies, cherché de nouveaux sujets, cet artiste considéré par Alain-Dominique Perrin comme l’un des dix meilleurs peintres figuratifs de sa génération dévoile sa toute récente production.
L’exposition présente une vingtaine de ses dernières toiles, ainsi que quelques sculptures.
Chacune de ces oeuvres témoigne de la profondeur et de l’acuité d’un artiste à l’univers ultra référencé. Son oeuvre aux couleurs explosives, à l’incroyable richesse de détails et plus que jamais ancré dans le monde contemporain distille un humour subversif porté par une impressionnante maîtrise technique.Chamizo Samuraï n° 2
2015, acrylique, 146 x 89 cm
Courtesy Galerie Seine 51
Chamizo, quelques éléments biographiques |
1951-1967 - La prime jeunesse 1968-1991 - La révolte, l’incarcération, la naissance de l’Abstraction-Figuration lettrique C’est durant cette période d’incarcération que Chamizo développe l’Abstraction-Figuration lettrique, consistant à imbriquer des mots dans ses toiles ou sur des carcasses de téléviseurs, tel un JonOne qui aurait eu 20 ans d’avance. Ces mots à haute teneur symbolique sont ceux du troisième article de la Déclaration des droits de l’homme, reproduits dans toutes les langues. Ses toiles sont exposées à Lyon, à New York et à Paris, où 17 des 19 peintures exposées à la galerie Albert Ier sont vendues le soir même du vernissage. |
Chamizo Déjeuner sur l’herbe (2015, acrylique, 162 x 130 cm) Courtesy Galerie Seine 51 |
1993 - La grâce |
Libéré le 11 novembre 1991 mais en partie interdit de territoire, Chamizo est gracié par François Mitterrand en janvier 1993. Depuis 1991, il vit à Paris. |
Chamizo Chien rose, bleu et blanc (2012, résine, H24, L25, l13 cm) Courtesy Galerie Seine 51 |
Chamizo par lui-même, Chamizo par les autres |
Chamizo fait partie de ces rares artistes qui savent également manier les mots, parler de leur peinture, et qui aiment à le faire. Voici quelques citations extraites d’écrits ou d’interviews etcontribuant à éclairer sa démarche : · « Je refuse d’être la photocopieuse de mon propre travail. Je peins pour être libre ». · « Je n’interroge pas le passé de l’Art, ni brut, ni pop, ni impressionniste, ni post-impressionniste. Seul le présent nourrit ma peinture : la néo-perspective des images numériques, les grands angles caméra, la gamme chromatique des jeux vidéo, de la télévision, la pub. » · « Pendant longtemps je croyais que pour améliorer le sort des individus il fallaitemployer la violence. Désormais je sais que la peinture est un outil de communication beaucoup plus sophistiqué que la révolte, puisqu’elle permet de véhiculer des idées subversives sans causer le moindre tort. » Certains amateurs et exégètes de l’artiste ont également su définir son univers : · Alain-Dominique Perrin (alors Président de la société Cartier) « Je considère Chamizo comme l’un des dix meilleurs peintres figuratifs de sa génération. » · Jacques Bouzerand (journaliste français, dirigeant de télévision, critique et historien d'art)« Le château de Versailles a eu la sereine idée d'installer, voilà quelques années dans ses murs, devant ses glaces miroirs et sous ses dorures séculaires, les personnages et les représentations peintes ou sculptées d'un Murakami ou d'un Jeff Koons. C'était à la fois extravagant et superbe. Moi, sans aller chercher au Japon ou aux Etats-Unis, les oeuvres époustouflantes d'autres maîtres de l'art international, chantés par les revues et encensés par le Marché de l'Art, j'y verrais bien, aussi, un jour, les créations de ce maître français qu'est Didier Chamizo. » · Demosthenes Davvetas (poète, écrivain, peintre et performer) « Loin (…) de la figuration libre, la liberté de figurer de Chamizo conduit à la création de nombreux figuroïdes météoriques, issus du monde de la rue. (…) Ces figures sortent des limites du cadre et donnent l'impression d'un théâtre d'ombres, de marionnettes, d'une chorégraphie, d'un décor ludique, d'un joyeux mélange de sculpture et de peinture. (…) Comme l'artiste le souligne lui-même, il "fait acte de peindre en détruisant le langage pour dire ce qu'il a à dire". Très proches des jeux électroniques et vidéo, de la réalité virtuelle, de la publicité et de la télévision, les créations de Chamizo révèlent un sens de l'espace et de la matière. » · Stéphane Jaffrain (avocat et collectionneur) « Chamizo a pour moi fait du "Banksy" vingt ans avant Banksy ». |
Informations pratiques Relations presse de l’exposition Chamizo Relations presse - Gaëlle Cueff – 01 42 41 64 98 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. |