Les expertises sont assurées par Marie-Laure de BERROETA ROQUET au 09 52 17 22 19 e-mail : dmlroquet(at)yahoo.fr
Une rétrospective du peintre s'est tenue à la Chapelle du Carmel exposition muséale sous la conduite de Thierry Saumier conservateur et en accord avec la famille du peintre.
Tous renseignements peuvent être demandés aussi auprès de la famille du peintre sur leur site de l'artiste : http://www.pierredeberroeta.org
Actuellement une rétrospective du peintre se tient à la Chapelle du Carmel exposition muséale sous la conduite de Thierry Saumier conservateur et en accord avec la famille du peintre.
Tous renseignements peuvent être demandés aussi auprès de la famille du peintre sur leur site habituel.
Une formidable aventure esthétique « Considérons d’un œil critique la peinture moderne actuelle. La technique s’épuise. Matisse engendre inlassablement ses odalisques sur riches tapis. Picasso applique sa maîtrise à cent femmes assises, Braque à cent natures mortes, Lhote à cent paysage, Villon aligne ses prismes étincelants. Les jeunes peintres ne font pas un centimètre en avant. Pignon évolue dans le cénacle des femmes assises, Gischia s’y aventure, Fougeron couche les siennes. Chacun s’évertue à tourner et retourner dans sa main un métier qui n’a plus besoin d’autre chose que d’un sujet neuf, propre à utiliser sa richesse (…) »
Pierre de Berroeta Huile sur toile 100 x 81 de 1968
Le malaise exprimé en 1945 par Henri Wormser et Léopold Durand, critiques d’art qui se proposent de présenter l’état de la peinture en France, fait peut-être comprendre pourquoi tant de jeunes artistes, que nos deux auteurs ne pensent pas à prendre en compte, sont à la recherche d’un nouveau souffle, d’un nouvel espoir, aussitôt après la guerre. Ce nouvel élan, ils vont le trouver en prospectant les ressources de l’abstraction. Au lendemain de sa Libération, Paris connaît un climat de fermentation intense dans lequel s’élaborent quatre courants ou tendances principales :
Les Peintres de tradition française entendent pour leur part renouer avec les valeurs d’authenticité nationale, en exploitant la double leçon de l’héritage fauve et cubiste. Le souci de schématisation formelle, le désir d’un retour à l’élémentaire conduiront la plupart de ces artistes vers une non-figuration plus ou moins allusive, mais toujours fidèle aux notions post-cubistes de composition et de structure ; |
Pierre de Berroeta aquarelle et gouache sur toile 50 x 65 "deux femmes" de 1968 |
Dans le deuxième courant, s’élabore la récupération posthume des messages puristes, néo-plasticien et suprématiste des pionniers, théoriciens de l’abstraction géométrique : Kandinsky, Mondrian, Malévitch. La valeur de leurs témoignages et la richesse de leurs enseignements sont acceptées comme une véritable révélation. L’idéologie abstraite repose ici sur un postulat : l’abandon du parti pris représentatif implique un code de substitution rigoureux, s’appuyant sur les structures formelles simples et strictes de caractère géométrique ; Un troisième courant de sensibilité diffuse cohabite, avant tout au nom d’un parti pris vitaliste qui privilégie le geste d’instinct, l’art d’effusion et une nouvelle spatialité. Il ne s’agit plus de représenter un quelconque sujet emprunté à la « nature » mais d’exprimer la profonde nécessité intérieure qui habite la conscience de l’artiste, comme le recommande Kandinsky. Au lieu de se situer dans le circuit jugé fermé d’un vocabulaire géométrique, l’artiste privilégie un lyrisme qui se traduit par des gestes dictés par l’instinct. |
Pierre de Berroeta aquarelle et gouache 50 x 65 "paysage à la chèvre" de 1957 |
Enfin, la quatrième tendance fait apparaître la marge de l’abstraction. Les formes créées par les peintres qui appartiennent à ce courant ne comportent pas de sujet reconnaissable. Ce sont des formes qui se rattachent étroitement à la réalité, mais à une réalité qui ne s’identifie pas à ce que nous voyons. On parle alors, de manière un peu contradictoire, d’abstraction figurative et, le cas échéant, de paysagisme abstrait. Le propos des artistes que l’on s’accordera à qualifier d’abstraits est précisément d’abstraire de la réalité extérieure tous les éléments illustratifs considérés comme étrangers à l’expression de leur sensibilité ou de leurs idées et d’exploiter au maximum la puissance expressive des formes et des couleurs. L’art n’est plus une représentation. Son but n’est plus de donner forme à la vision que nous nous faisons du monde à travers l’expérience sensible. Désormais, l’œuvre d’art devient une réalité autonome, indépendante de la réalité extérieure. Le tableau n’est plus que formes et couleurs traduisant par elles-mêmes un état d’âme, à travers des équivalences qui recourent aux seuls moyens plastiques. |
Le passage de la figuration à l’abstraction |
Dans l’immédiat après-guerre, Paris reste donc, mais pas pour longtemps car New-York va bientôt prendre la place, le centre de l’art contemporain, tant dans le domaine de la création que sur le marché de l’art. Dans le brassage d’idées, dans la confrontation de tendances les artistes sont sans cesse stimulés. L’atmosphère intense qui règne dans la capitale génère des recherches expérimentales passionnantes, soutenues et relayées par de jeunes critiques d’art dont l’action est prépondérante. En effet, définir l’abstraction est le problème majeur qui se pose aux défenseurs de la peinture abstraite. C’est aussi celui qui concourt au déploiement de toutes les énergies. Loin de n’être qu’un simple plaisir intellectuel, leur combat est le moyen le plus sûr pour déjouer les thuriféraires de la figuration et pour asseoir la légitimité de l’abstraction, en prouvant qu’elle procède bien d’un raisonnement intellectuel. C’est dans ce contexte bouillonnant que Pierre de Berroeta arrive, lorsqu’il décide de quitter avec sa famille l’Argentine, où il réside depuis 1946, et de rentrer à Paris en 1953. Mais l’artiste ne bascule pas tout de suite dans l’abstraction. Il est toutefois un artiste figuratif en plein doute : il comprend que sa production picturale le conduit à l’impasse et le mène vers le décoratif. |
Pierre de Berroeta Huile sur toile 162 x 130 de 1958 |
La production argentine et celle de la décennie 1950 témoignent que Berroeta, comme d’ailleurs la majorité des artistes français à cette époque, est l’héritier à la fois des peintres fauves auprès desquels il a trouvé l’exemple d’une écriture colorée et lyrique, foncièrement libre et individuelle, et à la fois des cubistes qui lui font ressentir la nécessité de reléguer à l’arrière plan le contenu anecdotique du tableau. Ce sont ces caractères qui répondent, durant les années 1950, aux exigences de modernité du peintre mais qui, à la fin de la décennie, ne le satisferont plus pleinement. Le passage de la figuration à l’abstraction apparaît donc comme la seule issue possible pour Berroeta. Ce « réveil » participe d’ailleurs au grand mouvement d’engouement pour l’art abstrait que l’on constate à la même époque en France mais aussi dans bien des pays étrangers. L’abstraction apparaît donc de manière progressive chez Berroeta, après 1955. L’artiste opte pour une peinture qui veut renoncer à l’apparence des choses pour découvrir une plus secrète signification de la réalité. Dans un premier temps, bien que la peinture soit fidèle à un sujet reconnaissable, elle reste toutefois influencée par la conquête d’un nouvel espace pictural. Comment dès lors aller plus loin sans changer de direction ? Parvenu à ce point de distorsion ou d’obscurcissement du réel, le passage à l’abstraction devient inéluctable. Bien que Berroeta ait éclaircit les éléments de sa poétique, il ne s’éloigne que graduellement de la représentation naturaliste : pendant quelques temps encore, on reconnaît dans ses œuvres des notations très figuratives de paysages, de figures, de natures mortes. Les premiers essais de dessins totalement abstraits se situent, semble-t-il, en 1959. Ses techniques de prédilection sont la peinture à l’huile et surtout la gouache. Il pratique également, mais plus rarement, le collage. C’est à partir de 1960 qu’il débute le cycle des gouaches avec une ardeur renouvelée et une éblouissante aisance. Ces gouaches sur papier sont, à mon avis, parmi les œuvres les plus réussies de toute sa carrière. Les riches matités de ce méduim aux éclats étouffés sont pour lui un moyen d’expression dans lequel il excelle. Il obtient, à force d’un travail titanesque allié à un raffinement extrême, un langage quasi infini. La légèreté de la matière nous transporte dans un univers féerique. Le travail de la gouache impose une grande patience. C’est une matière qui se dompte. Le pinceau doit lutter avec cette substance vivante qui, l’instant d’après, se fige. Berroeta est parvenu à une maîtrise quasi parfaite de cette technique. Une pratique presque journalière de la gouache, de 1960 à 2000 !, lui a permis de parvenir à un niveau technique exceptionnel mais également de tenter régulièrement des expérimentations audacieuses, pérennes ou non. Certaines œuvres présentent par exemple des taches obtenues grâce à de l’alcool dispersé sur le papier à l’aide d’une pipette ou bien un mouchetage des fonds obtenu grâce à un buvard passé rapidement sur la gouache fraîche non encore sèche. |
Un total épanouissement Les années 1960 constituent une décennie où la production artistique au sein de l’Ecole de Paris est extrêmement féconde. Par son art, Berroeta appartient à cette « patrie de lumières et de formes », comme l’appelait Aragon. C’est par le biais des artistes de cette Ecole que le peintre rencontre puis adopte la manière abstraite. A l’instar de Manessier, nous pourrions dire : « les influences, il y en a toujours quand le peintre est sensible. Evidemment, cela crée des problèmes pour autant que l’artiste oppose sa propre personnalité. C’est un combat enrichissant. » Ses peintures ne sont pas sans évoquer Manessier précisément, Lanskoy, Bazaine, Tal Coat mais on pourrait également citer Kandinsky ou Klee. Elles sont tout simplement dans l’air du temps et jamais une copie fidèle des œuvres des artistes précités. |
Pierre de Berroeta collage 50 x 65 de 1964 |
A partir de 1959, les idées jaillissent, fusionnent. Berroeta est libéré de la figure. La gamme chromatique s’enrichit. Le peintre arrive à ce point où technique et inspiration s’unissent pour créer des œuvres abouties. Harmonie des couleurs et composition, alliées à une technique sûre, démontrent un total épanouissement. Toute la peinture de Berroeta révèle le souci de faire que la technique réponde exactement aux intentions de l’artiste. Que la technique suive ou précède l’idée, peu importe. Le fait est que l’une colle à l’autre, lui réponde. Le peintre n’a cessé d’interroger la matière, de chercher en elle non pas le matériau inerte qui se prêterait à quelque désir purement formel mais la réponse naturelle, tellurique, d’une énergie aux questions fondamentales qui sont les nôtres. Cette approche plastique du monde naturel se concrétise, pour la peinture, par une pâte qui s’épaissit à l’aide de sables agglomérés, d’amalgames de pigments, de fils, toutes substances généreuses qui viennent gonfler la surface du tableau, suscitent en elle renflements, germinations et irruption du relief. |
Pierre de Berroeta gouache 50 x 65 de 1965 |
Devant cet art constamment imprévisible dans la similitude des formes, porté par une puissance chromatique et qui pourtant instaure une sorte de sérénité dans le bouillonnement de l’imagination créatrice, quel spectateur ne s’avoue émerveillé, déconcerté néanmoins ? En effet, une peinture ou une gouache de Berroeta appelle -probablement ?- à une réflexion métaphysique par la réalité intemporelle que l’artiste parvient à nous suggérer intensément. De ses œuvres silencieuses, un calme apparent rayonne. Apparent, car l’impérieuse nécessité intérieure du peintre semble hantée par Chronos. Comment, à travers un labeur journalier qui s’échelonne sur plus de soixante ans, ne pas voir la fuite du temps ou plutôt une tentative de fixer un instant en arrêtant le mouvement stupide de l’horloge ? L’aventure picturale permet à Berroeta de trouver une compensation car elle cherche à être un présent qui dure, comme une fixation du temps. |
Pierre de Berroeta gouache 50 x 65 de 1969 |
Conclusion Durant les trois décennies suivantes, avec toujours la même constance, Berroeta pose son regard sur le monde et sur soi. Chaque figure abstraite, en effet, est au fond l’image de l’artiste même. Inlassablement, jusqu’aux ultimes années de sa vie, ses oeuvres reflètent certes une soif de liberté individuelle, un style personnel, mais témoignent plus largement de la vitalité et de la permanence de la création abstraite, une sensibilité quasiment universelle. Thierry Saumier Conservateur du musée des beaux-arts de Libourne |
BIOGRAPHIE DE PIERRE DE BERROETA |
1914 Pierre Ambroise de BERROETA est né dans le 17e arrondissement de Paris le 1er avril, de Jacques Alfred de Berroeta et de Marthe Tinel son épouse. Alfred, industriel, commerçait avec l’Argentine dans le domaine de l’orfèvrerie, mais se passionnait surtout pour l’art et collectionnait les œuvres de ceux qui sont aujourd’hui devenus célèbres. Cela influença-t-il le jeune fils ? Toujours est-il que Pierre, dès l’enfance, montra un grand intérêt pour le dessin et les couleurs. Parallèlement aux études suivies au lycée Pasteur de Neuilly, Pierre recevra des cours de dessin dispensés par madame Sampigny et des cours de peinture et gravure sur bois du peintre Clément Cerveau. Les vacances se passent au Pays Basque dans la villa familiale de Beyris, aujourd’hui quartier de Bayonne ; l’enfant de santé délicate deviendra l’adulte robuste qui résistera à la période de captivité au stalag IIc. 1933 Reçu à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en mai, il travaillera sous la conduite d’André Dewambez, puis de Charles Guérin. Massier puis grand massier des peintres, il y rencontra une autre élève, Marguerite Barboteu dite "Guichoune", qu’il épousera plus tard. Logiste pour concourir au prix de Rome, il fut trahi par son professeur Charles Guérin, qui ne le soutint pas et ne siégea même pas au jury pour marquer son opposition à l’institution. Dès son entrée aux Beaux-Arts, l’Ecole exposa ses œuvres que la critique remarqua. 1935 Appelé sous les drapeaux le 15 avril, Pierre de Berroeta effectua son service militaire en Alsace à Oberhoffen (Bas Rhin), au 20e escadron du train ; artiste toujours, il décora d’une fresque le réfectoire du régiment et dessina son insigne. 1936 Libéré en septembre, il reprit ses études aux Beaux-Arts. 1939 Mobilisé à Nancy le 24, affecté à la régulation routière puis au 172e bataillon du génie, il fut presque aussitôt fait prisonnier et envoyé au stalag IIc à Greifswald en Poméranie sur la Baltique. L’officier commandant le stalag voyant ses dessins sur des feuilles diverses, reconnut son don et lui fit remettre papier, crayons, encre de chine et couleurs, pour qu’il puisse dessiner… des monuments parisiens et la vie au stalag. Pierre de Berroeta eut le droit de garder un dessin pour vingt remis aux Allemands ; le musée de l’Armée en conserve quelques uns marqués du sceau "stalag IIc". Grâce au médecin du camp et à deux amis qu’il conservera toute sa vie, il monta un subterfuge afin de pouvoir regagner la France ; il avait perdu 40 Kg ! 1941 De retour en juin, il épousera dès septembre Marguerite Suzanne Charlotte Barboteu (1916 – 2012) à la mairie de Neuilly-sur-Seine. Artiste prolifique, travailleur infatigable, il participa à trois expositions dès cette fin d’année. Puis les expositions se succèdent : Salon d’automne, galerie Page à Bayonne, Groupe Artistique de Saint-Nazaire, galerie Daricarrère à Biarritz ; il est figuratif, il aime le cirque, il expose chez les frères Bouglione au Cirque d’Hiver pour "les Amis du cirque" des œuvres qui seront remarquées. 1943 Naissance le 5 juin de Marie Laure, fille unique de Pierre et Guichoune. 1946 Les parents de Guichoune résidant en Argentine, le couple décide de partir vers ce pays d’Amérique latine, où semble-t-il, une certaine renommée les précède puisque la presse annonce l’arrivée des deux artistes alors qu’ils sont encore sur l’Atlantique. Les paysages, les couleurs, les visages d'Indiens, les animaux indigènes, enrichiront la palette de Pierre de Berroeta ; il exposera dans les plus grandes galeries, peindra les portraits de personnalités de la haute société Argentine mais également des gauchos et des amérindiens. Des voyages en France lui permettront de faire découvrir à ses concitoyens ce pays lointain qui vit cependant à l'heure européenne; il devient un, sinon le peintre le plus reconnu de l'Argentine. 1954 Lui qui n'a jamais versé dans la facilité ni couru après les honneurs, perçoit que son avenir est autre ; il va revenir en France où il ne jouit pas de la même notoriété, et va poursuivre ses recherches, d'abord en devenant cartonnier, puis en abordant l'abstraction. Ce seront des œuvres retouchées, maintes fois reprises, dans lesquelles les bases acquises aux Beaux-Arts seront présentes à côté de recherches personnelles dans les domaines les plus divers : formes, matériaux, compositions, couleurs, supports. D’après ses cartons, plus de 150 tapisseries seront tissées à Aubusson, aux Gobelins ou à Beauvais, pour satisfaire des commandes de l'Etat ou de particuliers ; mais Pierre de Berroeta n'oublie pas d'offrir cet art au plus grand nombre en donnant des cartons pour la tapisserie mécanique, que le coût moindre rend accessible à tous. Le figuratif s'effacera petit à petit pour l'abstraction avec des essais portant sur tous les sujets : portraits, natures mortes, scènes de la rue, animaux, architecture… 1958 Suite à un voyage à Peniscola (Espagne), le pas vers l’abstraction sera franchi définitivement. 1959 – 1992 Les premières toiles abstraites ne comportent que peu de couleurs et semblent témoigner de l’intensité du combat intérieur qu'a dû vivre Pierre de Berroeta lors de cette évolution. Puis les couleurs reviendront, accompagnées d'épaisseurs, ce qui marquera les toiles des années 1960. Les années 1970 seront celles de la plénitude picturale qui permettra d'aborder d'autres formes de son art : structures en matériaux divers, dalles de verre, carreaux de faïence, lave de Volvic émaillée et toujours des tapisseries. Retour aux gouaches et aux toiles seules pour les deux décennies suivantes. Le peintre passe désormais plus de temps au Pays Basque, près de la nature qu’il aime, qu’à Paris. 1993 Pierre de Berroeta connaît de graves soucis de santé. Il est très diminué mais parvient à reprendre les pinceaux 2001 Sa vision s’altérera à la fin de l’année, lui imposant un repos forcé qu’il vivra avec dignité. 2004 Pierre de Berroeta s’éteint le 6 février à Isturitz. EXPOSITIONS 1933, 1934, 1937 Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris 1937 Exposition universelle de Paris - fresque pour la CGT 1938 Groupe Artistique de Saint-Nazaire - Salon d'automne, Paris 1939 Groupe Artistique de Saint-Nazaire - Salon des étudiants - Artistes français au Grand Palais - Amis des Arts, Pau - Galerie Page, Salon bayonnais, Bayonne - Salon d'automne, Paris 1940 Salon d'automne, Paris 1941 Salon d'automne, Paris - Groupe Artistique de Saint-Nazaire - Galerie Page, Bayonne 1942 Galerie Page, Bayonne - Groupe Artistique de Saint-Nazaire - Galerie Daricarrère, Salon des saltimbanques, Biarritz 1943 Salon d'automne, Paris - Salon des Artistes Anciens Combattants - Cirque d'hiver, Paris "Les amis du Cirque" - Galerie G. Denis, Paris - Galerie R. Lejeune, Paris 1944 Salon d'automne, Paris 1945 Salon des Indépendants 1945 Salon d'automne, Paris 1946 Galerias Witcomb Buenos Aires - Salones Viau, Buenos Aires 1947 Galerias Witcomb, Buenos Aires - Galeria ESTE, Punta del Este, Uruguay 1948 Galeria Pierre Charron, Buenos Aires - Galerie Vieux Paris Buenos Aires 1949 Galerie Beaux-Arts, Paris 1950 Galerie Wildenstein, Buenos Aires 1951 Galerie Wildenstein, Buenos Aires 1953 Galerie Galatea, Buenos Aires 1954 Galerie Monique de Groote, Paris - Salon de Mai, Paris - Galerie Charpentier, Paris 1955 Palais des Consuls, Rouen - Tapisseries- 1956 Galerie M. Bénézit, Paris - Coopérative d'Aubusson - Salon des Indépendants - Musée des Beaux Arts, Rouen - Galerie des Arts, Lille - Mairie du XVème, Paris - Galerie Galatea, Buenos Aires- David, Marseille 1957 Salon des Indépendants - Salon d'automne, Paris 1958 Galerie Boler, Paris- Tapisseries et oiseaux de coquillages - Salon des Indépendants - Galerie Galatea, Buenos Aires - Chambre de Commerce, Chartres - Ambassade de Suisse, Rio de Janeiro, Brésil - Galerie des Arts, Lille - Galerie Aktuaryus, Strasbourg 1959 Beauvais, commande de l'Etat, tapisserie - Peinture Contemporaine, Chartres - Galerie Galatea, Buenos Aires 1960 Galerie Simone Heller, Paris - Salon des Indépendants 1961 Comparaisons, Paris 1962 Galerie Simone Heller, Paris 1963 Galerie Simone Heller, Paris - Décoration école Albertville, peinture - Comparaisons, Paris 1964 Galerie Percier, Paris - Comparaisons, Paris 1965 Comparaisons, Paris 1966 Musée de l'Armée, dessins de captivité 1967 Comparaisons, Paris 1968 Exposition tapisseries, Angoulème - Décoration école maternelle Pont Audemer - Maîtres Contemporains du vitrail, Chartres - Maîtres Contemporains du vitrail, Palais de Chaillot 1969 E.N.A.C. Toulouse, Tapisserie "pulsion" - Coutance Lycée agricole - mosaïque 25 m2 1970 Valençay, structure bois/aluminium 15 m2 1971 Lycée Pascal, Massy 2 décorations 4 x 1,7 5m 1972 Maison des étudiants, Paris- Décoration - Crèche de la Croix des Mèches, Créteil -Tapisserie - Exposition Peintures Société Générale, Paris - Exposition Peintures Société Générale, Bordeaux 1973 C.E.S. Hasparren, décoration carreaux de faïence 21m2 - IUT de La Rochelle, tapisserie 17 m2 - Ecole Jean Verdun, Hasparren - décoration 10 m2 - Exposition Peintures Société Générale, Sévres 1974 C.E.T. Vénissieux - dalle de verre 10 m2 - Sofitel Sèvres-Paris, tapisserie 24 m2 1975 Exposition de peintures Crédit Agricole, Bayonne - C.E.S. Le Coteau - Structure polyester hauteur 4 m Remerciements à Monsieur Thierry Saumier Conservateur du musée des beaux-arts de Libourne qui a su capter la marque d'un grand artiste par sa culture, son analyse pertinente et sa vision synthétique de l'art. Patrick Reynolds |
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