AMERICAN ICONS
OPERA GALLERY
62 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 PARIS
T +33 (0) 1 42 96 39 00
paris(at)operagallery.com
www.operagallery.com
du 16 mars au 31 mars 2018PREFACE
Opera Gallery Paris est heureuse de présenter sa première exposition de 2018 consacrée aux icônes de l’art américain.
« American Icons » est l’occasion de mettre en lumière l’effervescence de l’après-guerre qui caractérise l’avant-garde et définit « l’American Dream ». Nombreux sont les artistes d’Europe, d’Asie et d’ailleurs, à migrer aux États-Unis, dans une volonté d’émancipation culturelle et de galvanisation créatrice et humaine. Artistes d’origine ou d’adoption américaine, aujourd’hui acclamés et reconnus par le grand public et les institutions, tous ont bénéficié de l’expérience du Nouveau Monde.
Dans un idéal de découverte de l’autre et de soi, de Donald Judd à Keith Haring en passant par Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat ou George Condo, tous ont marqué l’histoire de l’art et le marché de l’art contemporain à travers leurs créations inédites inscrites dans une société vouée à l’hégémonie.
À la manière d’un voyage entre New York et Paris, cette exposition est l’occasion pour nous de revenir sur les artistes qui font partie de l’histoire d’Opera Gallery depuis plus de vingt ans.
À travers cette sélection d’oeuvres, cet événement invite à redécouvrir les principaux instigateurs d’un territoire d’expérimentation, ces artistes visionnaires d’un monde en pleine reconstruction, au travers de créations emblématiques ou plus intimes ; études, dessins ou thématiques étonnantes.
Nous sommes heureux de partager avec vous cette parenthèse représentative des prémices et fondements de l’art contemporain que nous avons hérités.
Gilles Dyan
Fatiha Amer
Président et Fondateur Directrice
Opera Gallery Groupe Opera Gallery ParisRobert Indiana
Hartley Elergies KVF IV, 1990
Signed and dated on the lower right, numbered on the lower centre
Serigraph in colours, edition of 50
196 x 135 cm - 77.2 x 53.1 in.
Provenance The Morgan Art Foundation
PREFACE Opera Gallery Paris is delighted to present our first exhibition in 2018 on American icons. "American Icons" is an opportunity to focus the spotlight on the buzzling post-war period that formed the artistic avant-garde and defined the "American Dream". A number of artists from Europe, Asia and elsewhere migrated to the United States, looking for cultural emancipation and an inspiring jolt for their creations and them as individuals. Native and adopted American artists, now renowned and praised by the public and institutions alike, have all benefited from their experience in this brave New World. Such as a journey between New York and Paris, this exhibition is an occasion for us to come back to those artists who have also been a part of Opera Gallery’s history for more than twenty years. Going through this selection of artworks, this show offers a moment to rediscover the main actors, these visionary artists in a world being actively reconstructed, on this experimental scene looking at their emblematic or most intimate creations, such as sketches, drawings and unusual works. We are most happy to share with you this creative window on the fundaments and premises of contemporary art as we know it. Gilles Dyan |
« L’art est toujours l’expression d’une révolte et d’une lutte. L’homme de progrès et l’art de progrès sont identifiés à cette lutte, intellectuellement et anthropologiquement. C’est notre histoire comme artiste. C’est l’histoire de l’homme comme primate.» David Smith |
Robert Indiana Hartley Elergies KVF III, 1990 Signed and dated on the lower right Numbered on the lower centre Serigraph in colours, edition of 50 194 x 136 cm | 76.4 x 53.5 in. Provenance The Morgan Art Foundation |
Avec la fin de la seconde guerre mondiale, période où un grand nombre d’artistes des avant-gardes européennes s’expatrie ou séjourne aux USA (André Breton, Fernand Léger…), les mondes de l’art, de lapolitique ou de l’économie, connaissent un déplacement de leurs zones d’influence. Les États-Unis, et New York en particulier, tiennent en effet désormais les rênes de l’avant-garde artistique (Serge Guilbaut, Comment New York vola l’idée d’art moderne : -expressionnisme abstrait, liberté et guerre froide, Nîmes, Jacqueline Chambon 1988). Les artistes américains qui émergent à cette période vont s’inspirer des maîtres modernes européens (Fernand Léger, Pablo Picasso, Joan Miró) érigés alors en figures tutélaires. Suivant malgré eux ou en pleine conscience un « American Way of Life » fondé sur des principes libéraux de diversité et d’individualisme, les artistes américains vont occuper le haut de la scène artistique mondiale malgré l‘existence concomitante de la seconde École de Paris (Pierre Soulages, Hans Hartung… ) et d’artistes tels que Lucio Fontana en Italie, Georges Mathieu en France ou Antoni Tàpies en Espagne. L’expressionisme abstrait de Jackson Pollock, Robert Motherwell et Joan Mitchell, le color field painting de Barnett Newman et Mark Rothko, le pop art d’Andy Warhol et Roy Lichtenstein, l’art minimal puis conceptuel Cette génération d’artistes, influencée par un marché de l’art qui tend à s’internationaliser et à se diversifier, donne raison à Jean-François Lyotard qui voyait dans la période post-moderne de l’après-guerre la fin des grands récits collectifs au profit de récits plus individualisés et plus éclatés (Jean-François Lyotard, La Condition postmoderne, Paris, Les Éditions de Minuit, 1979). L’avènement de récits personnels, de « mythologies individuelles » dans les productions artistiques permet aux artistes de véhiculer, dans leurs créations, un récit qui leur est propre, une construction du monde et d’eux-mêmes subjective et personnelle (comme l’illustre à merveille l’article de Life Magazine d’août 1949 au sujet de Jackson Pollock ; Is he the greatest living painter in the United States?). Émerge alors une formidable diversité d’artistes qui, malgré des rapprochements au sein de « courants », ne cesseront de se démarquer les uns des autres. American Icons ne retrace donc pas une histoire de l’art aux États-Unis d’Amérique, ou une histoire des « courants » d’après-guerre, mais bien des portraits d’artistes américains mondialement connus et ce, au travers d’oeuvres intimes ou singulières. Cette exposition tend à montrer la production d’individualités et de personnalités artistiques dans ce qu’elles ont de plus diversifié. Au travers de dessins, d’essais, d’oeuvres de recherches et de travaux intimes connus ou moins connus, il nous est permis d’explorer les influences parfois étonnantes et les thématiques plastiques savamment orchestrées d’artistes reconnus mais aussi de pointer la richesse de la scène américaine de l’après-guerre à aujourd’hui. Diversité et redécouverte sont donc au coeur de cette exposition. Une diversité d’artistes, de générations, d’influences, de cultures et d’individualités à l’image de ce que sont les États-Unis. Enfin, la redécouverte de |
Keith Haring Atlantis Brazil, circa 1983 Signed on the lower left Felt-tip pen on paper 64 x 45 cm | 25.1 x 17.7 in. Provenance Realized for the auction "Kinder in Brasilien", 15 December 1983, Basel Private collection, Switzerland |
"Art is always the expression of a revolution and a struggle. Progressive man and progressive art are David Smith |
With the end of WWII, a period where a great many European avant-garde artists (André Breton, Fernand Léger, etc.) as expatriates or visitors went to the United States, the worlds of art, politics and economics saw a shift in their zones of influence. The United States, and New York in particular, was at the cutting edge of the artistic avant-garde (Serge Guilbaut, Comment New York vola l’idée d’art moderne : -expressionisme abstrait, liberté et guerre froide, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1988). Emerging American artists of this period were inspired by European masters of modern art (such as Fernand Léger, Pablo Picasso, Joan Miró) installed as tutelary figures. Alongside talented gallerists (Leo Castelli, Samuel Kootz…), curators and art critics (Clement Greenberg, Harold Rosenberg, William S. Burroughs), these artists will revolutionize art practices, themes and artistic dispositions of their time. Following an "American Way of Life" based on liberal ideals of diversity and individualism consciously or despite themselves, American artists will occupy the upper hand of the international artistic scene in spite of the contemporary existence of the second School of Paris (Pierre Soulages, Hans Hartung…) and other artists such as Lucio Fontana in Italy, Georges Mathieu in France or Antoni Tàpies in Spain. The Abstract Expressionism of Jackson Pollock, Robert Motherwell and Joan Mitchell, the color field painters Barnett Newman and Mark Rothko, Pop Art by Andy Warhol and Roy Lichtenstein, the minimal then conceptual art of Sol LeWitt or Carl Andre were also new ‘currents’ in art, inalienable from this flux of influence from Europe to the United States of America. This generation of artists were influenced by a globalizing and diversifying art market, that give rise to Jean-François Lyotard’s observation during the post-modern era, the end of grand collective narratives in favour The arrival of those personal tales, those ‘individual myths’ in artistic production allowed artists to articulate in their creations their own stories, constructing the world and themselves subjectively and personally (as this marvellous story in the August 1949 issue of Life Magazine about Jackson Pollock, Is he the greatest living painter in the United States?). A remarkable diversity of artists has then emerged who never ceased to differentiate amongst themselves despite the converging artistic ‘currents’ that existed. American Icons does not look to tell the art history of the United States of America or a history of post-war artistic 'currents', but show portraits of world renowned American artists through singular and intimate works of theirs. This exhibition tries to show the most diverse aspect of this production of individual expressions and artistic personalities. Through sketches, essays, works of research and intimate works more or less well known, we can explore the sometimes surprising influences and plastic motifs wisely orchestrated by artists of renown and also notice the depth of the American art scene from the post-war period to our day. Diversity and rediscovery are at the heart of this exhibition. A plethora of artists, of generations, of influences, of cultures and of individualities in the image of the United States. And finally, the rediscovery of the less known facets of some artists’ work (Sol LeWitt’s drawings, Robert Longo’s sketches…) as well as some of Opera Gallery’s all-time favourites (such as Robert Indiana or Alexander Calder). |
JEAN-MICHEL BASQUIAT (1960-1988) |
Jean-Michel Basquiat Monticello, 1986 Signed, titled and dated on the reverse Acrylic on canvas 127 x 99 cm | 50 x 39 in. Provenance Galerie Bishofberger, Zurich Galeria d’Art, Barcelona Private collection Exhibited Barcelona, Dau al Set, Galeria d’Art, Jean-Michel Basquiat, 1989, no. 8 Malaga, Junta de Andalucia, Jean-Michel Basquiat, 1996, p. 83 Forte dei Miami, Galleria d’Arte Dante Vecchiato; Cortina d’Ampezzo, Galleria Dante Vecchiato, Basquiat, 1999, p. 31 Paris, Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, Jean-Michel Basquiat, 2003, p. 100 Literature Richard D. Marshall, Jean-Louis Prat, Jean-Michel Basquiat, Paris, Galerie Enrico Navarra, 1996, Vol. I, p. 311 Richard D. Marshall, Jean-Louis Prat, Jean-Michel Basquiat, Paris, Galerie Enrico Navarra, 2000, Vol. l, p. 326, Vol. lI, p. 248, no. 6 Certificate This work is registered in the archives of The Estate of Jean-Michel Basquiat under the no. 60030 |
Jean-Michel Basquiat est né en 1960 à Brooklyn (New York), aux Etats-Unis, d’une mère portoricaine et d’un père haïtien. Basquiat commence véritablement à dessiner dans la rue en utilisant les quatre lettres SAMO (significant “Same Old Shit”), surmontées d’une couronne. Il gagne sa vie en vendant des cartes postales réalisées à partir de collages de photocopies et des T-shirts qu’il peint lui-même, portant le slogan “Man Made”. En 1980, il participe à ses premières expositions : ses oeuvres connaissent immédiatement un succès critique. Il attire alors l’attention de marchands d’art influents et ses oeuvres sont présentées lors de grandes expositions internationales. Très rapidement, elles deviennent demandées et leurs prix s’envolent ; Basquiat dépense alors tout son argent entre voyages et drogues. Les oeuvres de Jean-Michel Basquiat font partie des plus grandes collections contemporaines dont le Museum of Modern Art à New York, le Whitney Museum of American Art à New York, le Centre Georges Pompidou à Paris, le Hamburger Bahnhof Museum for Gegenwart à Berlin ou le Museu d’Art Contemporain de Barcelone. Jean-Michel Basquiat was born in Brooklyn, New York, USA in 1960. Basquiat's mother was Puerto Rican, his father Haitian. Basquiat started really to draw in the street with the four letter SAMO ( short for “Same Old Shit”), topped by a crown. He made a living by selling postcards made with collages of photocopies and T-shirts that he painted himself, with the words “Man Made”. In 1980, he took part in his first shows. Basquiat is represented in many prominent museum collections all over the world included Centre Georges Pompidou in Paris, the Museum of Modern Art in New York, the Whitney Museum of American Art in New York, the Hamburger Bahnhof Museum für Gegenwart in Berlin or the Museu d’Art Contemporani de Barcelona in Spain. |
MEL BOCHNER (born 1940) |
Mel Bochner Obscene/Money, 2006 Signed, titled and dated 2006 on the stretcher Oil on black velvet 181,3 x 120 cm | 71.4 x 47.2 in. Provenance Quint Contemporary Art, San Diego Private collection, Los Angeles Exhibited San Diego, Quint Contemporary Art, Mel Bochner - Velvet Paintings January - February 2007 Chicago, Rhona Hoffman Gallery, Mel Bochner: "Obscene", "Money", "Stupid", "Meaningless" and Other Recent Paintings on Velvet December 2006 - January 2007 |
Mel Bochner, né en 1940 à Pittsburgh (Pennsylvanie) aux États-Unis est considéré comme l’une des figures marquantes du développement de l’art conceptuel à New York dans les années 1960 et 1970. Il fait partie d’une nouvelle génération d’artistes, tels Eva Hesse, Donald Judd et Robert Smithson, qui veulent rompre avec l’expressionnisme abstrait et les normes de composition artistiques traditionnelles. Précurseur de l’utilisation du langage écrit dans le visuel, il organise en 1966 l’exposition Working Drawings, dont Benjamin Buchloh (historien d’art de l’université Harvard) dira qu’elle est « probablement la première véritable exposition conceptuelle ». Bochner atteint sa pleine maturité durant la seconde moitié des années 1960, une époque de changement radical pour la société qui se refléta dans son art. Bochner explore les usages de la peinture et du langage, la manière dont nous les construisons et les comprenons et dont ils s’associent pour nous rendre plus attentifs aux codes tacites qui sous-tendent nos liens à travers le monde. Les oeuvres de Mel Bochner ont été largement exposées au cours de sa carrière. En 1995, la Yale University Art Gallery de New Haven, Connecticut, organise une rétrospective de son oeuvre intitulée Mel Bochner: Thought Made Visible 1966 - 1973, qui devint par la suite un livre du même nom. En 2011, une autre rétrospective, In the Tower: Mel Bochner est organisée à la National Gallery of Art de Washington D.C. Ses écrits sur l’art se retrouvent entre autres dans le livre Solar System & Rest Rooms: Writings and Interviews, 1965 - 2007. Mel Bochner was born in Pittsburgh, Pennsylvania, USA in 1940. Mel Bochner is recognized as one of the leading figures in the development of Conceptual Art in 1960s and 1970s New York. Bochner became part of a new generation of artists that also included Eva Hesse, Donald Judd and Robert Smithson - artists who, like Bochner, were looking at ways of breaking with Abstract Expressionism and traditional compositional artistic devices. His pioneering introduction of the use of written language within the visual image, led Harvard University art historian Benjamin Buchloh to describe his 1966 show, Working Drawings, as ‘probably the first truly conceptual exhibition.’ Bochner came of age during the latter half of the 1960s, coinciding with a period of radical change within society, which became reflected in his art. Bochner has consistently probed the conventions of both painting and of language, the way we construct and understand each of them, and the way they relate to one another to make us more attentive to the unspoken codes that underpin our engagement with the wider world. Bochner’s works have been widely exhibited throughout his career. In 1995, the Yale University Art Gallery in New Haven, Connecticut, showed his work in a retrospective titled Mel Bochner: Thought Made Visible 1966 - 1973, becoming a book of the same name. In 2011, another retrospective, In the Tower: Mel Bochner, was shown at the National Gallery of Art in Washington D.C. His writings on art also include the book Solar System & Rest Rooms: Writings and Interviews, 1965 - 2007. |
ALEXANDER CALDER (1898-1976) |
Alexander Calder Eagle and Fish, 1975 Signed and dated on the lower right Gouache and ink on paper 58,4 x 77,4 cm | 23 x 30.5 in. Provenance G. Goodstadt, Westport, Connecticut Private collection, Switzerland Christie’s, New York, 4 May 1989, lot 236 Crane Kallman Gallery, London, 1989 Sotheby’s, New York, 11 October 2006, lot 265 Private collection, Geneva Private collection, New York Certificate This work is registered in the archives of the Calder Foundation, New York, under application no. A07385 |
Alexander Calder est né en 1898 à Philadelphie (Pennsylvanie) aux États-Unis. Il est le fils d’Alexander Stirling Calder et le petit-fils d’Alexander Milne Calder, tous deux sculpteurs célèbres. Diplômé en génie mécanique de l’Institut de technologie Stevens, Calder occupe divers emplois avant d’entrer à l’Art Students League de New York en 1923. Il y réalise son premier cirque itinérant miniature et se fait connaître comme sculpteur abstrait novateur. Calder est connu pour être l’auteur des premières sculptures cinétiques suspendues ou posées, composées de formes délicatement équilibrées et mises en mouvement par les courants d’air. Un dispositif que Marcel Duchamp baptisera « mobiles ». Il obtient le grand prix de sculpture de la Biennale de Venise en 1952 et le premier prix de sculpture à l’exposition internationale de Pittsburgh en 1954. En 1953, durant un séjour d’un an à Aix-en-Provence, Calder crée Ses oeuvres sont visibles dans la plupart des grandes collections des musées du monde entier y compris le Centre Georges Pompidou à Paris, le Museum of Modern Art à New York, la Neue Nationalgalerie à Berlin ou encore la Fondation Beyeler à Bâle. Alexander Calder was born in Philadelphia, Pennsylvania, USA in 1898. He was the son of Alexander Stirling Calder and grandson of Alexander Milne Calder, both wellknown sculptors. After obtaining his mechanical engineering degree from the Stevens Institute of Technology, Calder worked various jobs before enrolling at the Art Students League in New York City in 1923. It was here that he finished his first miniature traveling circus and began making a name for himself as an innovative abstract sculptor. Calder is known as the originator of the suspended or standing kinetic sculpture made from delicately balanced shapes and set in motion by air currents; a device Marcel Duchamp named ‘mobiles’. He was awarded the main prize for sculpture at the Venice Biennial in 1952 and first prize for sculpture in the 1954 Pittsburgh International. Calder created a series of paintings in gouache during a yearlong stay in Aix-en-Provence, France in 1953 in parallel to his sculptural practice. His works are held in almost every major museum collection worldwide including the Centre Georges Pompidou in Paris, the Museum of Modern Art in New York, the Neue National Galerie in Berlin or the Fondation Beyeler in Basel. |
GEORGE CONDO (born 1957) |
George Condo Late Night in St. Moritz, 1990 Signed and dated on the lower right Pastel, charcoal, gouache, paper collage on canvas 160 x 150 cm | 63 x 59.1 in. Provenance Leo Koenig Inc., New York Galerie Bischofberger, Zurich Phillips, London, 16 October 2014, lot 146 Private collection, London |
George Condo est né en 1957 à Concord (New Hampshire) aux États-Unis. Il vit et travaille à New York. Condo est considéré comme l’un des artistes américains vivants les plus influents. Durant sa carrière longue de plus de trois décennies, les oeuvres extrêmement originales et uniques de Condo se sont toujours inspirées des traditions et genres de l’histoire de l’art, tout particulièrement le portrait, afin de se faire le reflet des moeurs sociales contemporaines. Condo expose pour la première fois ses peintures au style hybride dans les années 1980. Ses oeuvres audacieuses associent les sensibilités des grands maîtres de la peinture européenne aux références de la Ses oeuvres font partie d’importantes collections publiques et privées, dont le Museum of Modern Art, le Metropolitan Museum of Art et le Whitney Museum of American Art à New York, le Museu d’Art Contemporani de Barcelone, l’Astrup Fearnley Museet à Oslo et le Fonds National d’Art Contemporain à Paris. George Condo was born in Concord, New Hampshire, USA, in 1957. He lives and works in New York. Condo is recognised as being one of America’s most influential living artists. In a career spanning more than three decades, Condo’s highly original and distinctive body of work has consistently drawn upon art historical traditions and genres, the portrait particularly, in order to hold a mirror up to contemporary social mores. Condo first started exhibiting his hybrid style paintings in the 1980s. His work daringly fused the sensibilities of European Old Master painting with references to popular American culture, including Playboy magazine, comics and cartoons. Condo coined the term ‘Artificial Realism’, to describe his approach or, in other words, ‘the realistic representation of that which is artificial’. Between 1985 and 1995, Condo worked in both Paris and New York, and spent a considerable amount of time in His works feature in important public and private collections, including the Museum of Modern Art, New York; the Metropolitan Museum of Art, New York; the Whitney Museum of American Art, New York; Museu d’Art Contemporani de Barcelona; the Astrup Fearnley Museet, Oslo and the Fonds National d’Art Contemporain, Paris. |
SAM FRANCIS (1923-1994) |
Sam Francis Untitled, 1965 Signed and dated on the reverse Acrylic on paper 74 x 102 cm | 29.1 x 40.2 in. Provenance Sam Francis Estate, California Jonathan Novak Contemporary Art, Los Angeles |
Samuel Lewis Francis est né en 1923 à San Mateo (Californie) aux États-Unis. Bien que la manière de peindre caractéristique de Sam Francis soit restée reconnaissable tout au long de sa carrière, l’artiste a sans cesse développé et transformé sa pratique artistique jusqu’à sa mort en 1994. Dans les années 1950, il séjourne à Paris et découvre le tachisme, la culture asiatique et le bouddhisme zen, qui influencent grandement son développement artistique. Il retourne en Californie dans les années 1960 et voyagerégulièrement entre les États-Unis et le Japon au cours de cette période de sa vie. L’oeuvre de Sam Francis continue d’évoluer sous l’influence de l’analyse jungienne selon laquelle son inconscient joue un rôle dans l’évocation des images. Tout au long de sa vie, il expose partout dans le monde, ce qui permet à la peinture américaine d’après-guerre d’obtenir une reconnaissance internationale, bien que ses oeuvres soient particulièrement appréciées en Europe et au Japon. Ses oeuvres sont exposées dans certaines des collections de musée les plus importantes au monde, notamment le Metropolitan Museum of Art à New York et le Centre Georges Pompidou à Paris. Samuel Francis was born in 1923 in San Mateo, California, USA. Though Sam Francis’ distinctive manner of painting remained recognizable throughout his career, he continuously developed and transformed his artistic practice until his death in 1994. His works can be found in some of the world’s most prominent museum collections, including the Metropolitan Museum of Art in New York and the Centre Georges Pompidou in Paris. |
KEITH HARING (1958-1990) |
Keith Haring Untitled (May 24 - 83), 1983 Signed and dated on the reverse Acrylic on paper 183 x 377 cm | 78 x 148.4 in. Provenance Galleria Salvatore Ala, Milan Enrico Pedrini collection, Genoa Exhibited Gallarate, Galleria Civica di Arte Moderna, Nel Mondo della Graffiti Art September - November 1995, p. 36, ill. Literature C. Crescentini, "Nel Mondo della Graffiti Art", Rivista di Arte e Critica Gallarate, Galleria Civica di Arte Moderna, no. 8 October - December 1995, n.p., ill. |
Keith Haring est né en 1958 à Reading (Pennsylvanie) aux États-Unis. Enfant, il est grandement influencé par les dessins de Walt Disney et du Dr. Seuss ; adolescent, ce sont les écrits Beatniks de William S. Burroughs qui le marquent le plus. À la sortie du lycée, il rejoint l’Ivy School of Professional Art de Pittsburgh, qu’il quitte après deux semestres pour déménager à New York. Là, il est associé au milieu artistique alternatif dynamique qui se développe. Son art réalisé dans le métro suscite l’intérêt du public et, à partir des années 1980, Haring organise des expositions au Club 57, boîte de nuit qui accueille de nombreux artistes. Malgré sa réussite fulgurante avec l’aide Depuis son décès, il a fait l’objet de plusieurs rétrospectives majeures et son imagerie est généralement considérée comme une représentation visuelle de l’esprit du temps du New York de la fin du 20e siècle. D’autres artistes émergents comme Kenny Scharf et Jean-Michel Basquiat partagent l’intérêt de Haring pour l’art du graffiti coloré, absurde et transgressif qui orne le métro et les rues, et ces trois artistes ont souvent Keith Haring was born in Reading, Pennsylvania, USA, in 1958. As a child he was heavily influenced by the drawings of Walt Disney and Dr. Seuss, and as a teen by the Beat writings of William S. Burroughs. He was enrolled in the Ivy School of Professional Art in Pittsburgh shortly after graduating from high school, dropping out after two semesters to move to New York City. There he became associated with the thriving alternative art community developing outside the commercial art world. Since his death he has been the subject of several major retrospectives, and his imagery has become a widely regarded visual Zeitgeist of New York City in the late 20th century. Fellow emerging artists Kenny Scharf and Jean-Michel Basquiat shared Haring’s interest in the colourful, absurdist and transgressive graffiti art of the subway and city streets, and the three often explored an aesthetic that combined images of art, music and fashions. His works feature in important public and private collections, including the Museum of Contemporary Art in Los Angeles, the François Pinault Collection at the Palazzo Grassi in Venice, the Centre Georges Pompidou in Paris, the Museum of Modern Art in New York, and many more. |
ROBERT INDIANA (born 1928) |
Robert Indiana Hartley Elergies KVF III, 1990 Signed and dated on the lower right Numbered on the lower centre Serigraph in colours, edition of 50 194 x 136 cm | 76.4 x 53.5 in. Provenance The Morgan Art Foundation |
Né Robert Clark en 1928 à Newcastle (Indiana) aux États-Unis, Robert Indiana est une figure majeure de l’art américain. Associé principalement au mouvement pop art, Indiana joue également un rôle essentiel dans le développement de l’art de l’assemblage. Durant son enfance, Robert Indiana a beaucoup déménagé. Ces déplacements récurrents ont eu une forte influence sur son identité en tant qu’artiste. En 1966, il s’installe à New York et choisit le nom d’Indiana (en référence à son lieu de naissance) ; une affirmation du concept de foyer, un sujet qui se retrouve tout au long de sa carrière. Peu d’images pop sont plus reconnaissables que le « LOVE » de Robert Indiana, conçu à l’origine comme une image devant être imprimée sur la carte de voeux du MoMA en 1965. Adopté comme emblème de l’idéalisme des années 1960 et plein de signification érotique, religieuse et autobiographique, « LOVE » est à la fois accessible et compliqué, un symbole d’espoir qui est devenu une icône complexe de la culture contemporaine. Depuis sa création en 1965 ; « LOVE » a été décliné en un nombre conséquent de formats et de rendus dans le monde entier, notamment une reproduction en espagnol pour le National Sculpture Garden à Washington D.C. et en hébreu pour le musée d’Israël à Jérusalem. Sa présence dans le monde entier rappelle l’universalité du sujet et explore l’un des thèmes centraux d’Indiana relatif au pouvoir des mots et du langage. Connues pour être des images simples, audacieuses et mémorables, les oeuvres d’Indiana sont devenues parmi les créations les plus emblématiques de la génération pop art et font partie des collections du Museum of Modern Art et du Whitney Museum of American Art à New York, de la National Gallery of Art à Washington D.C., du San Francisco Museum of Modern Art, du Ludwig Museum à Cologne, Allemagne, et du Shanghai Art Museum en Chine. Born Robert Clark in Newcastle, Indiana in 1928, Robert Indiana is a preeminent figure in American art. Associated mostly with the Pop Art movement, Indiana also played a central role in the development of Assemblage Art. Indiana spent his childhood moving from home to home, a temporality and inconsistency that had a strong influence on his identity as an artist. After relocating to New York in 1966, the artist adopted the last name Indiana (reference of his place of birth) as a statement about the concept of home, a subject that has persisted throughout his career. Few pop images are more recognizable than Robert Indiana’s "LOVE", originally designed as Renowned for simple, bold, memorable images, Indiana’s works have become some of the most iconic of the Pop Art generation and have been collected by the Museum of Modern Art and the Whitney Museum of American Art in New York, the National Gallery of Art in Washington D.C., the San Francisco Museum of Modern Art, the Ludwig Museum in Cologne, Germany and the Shanghai Art Museum in China. |
JEFF KOONS (born 1955) |
Jeff Koons Provenance Balloon Rabbit Red, 2017 Manufacture Bernardaud, Limoges, France Signed and numbered Editions published by the Museum of Contemporary Art, Los Angeles |
Jeff Koons est né en 1955 à York (Pennsylvanie) aux États-Unis. Jeff Koons est l’un des artistes les plus importants du milieu artistique contemporain. Entre ses mains, les objets courants dépassent leur fonction première pour devenir des éléments emblématiques de la culture populaire américaine. Jeff Koons incarne le néo-pop, un mouvement né dans les années 1980 qui s’inspire de précédents artistes pop, Les oeuvres de Jeff Koons sont présentées dans de nombreuses collection publiques et notamment dans celle du Museum of Modern Art de New York, la Fondation Pinault à Venise ou le Musée Guggenheim à Bilbao. Koons reçoit le BZ Cultural Award remis par la Ville de Berlin en 2000 et la médaille Skowhegan de la sculpture en 2001. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 2002 puis promu officier en 2007. Il reçoit le Wollaston Award en 2008 remis par la Royal Academy of Arts de Londres. En2013, il reçoit la Medal of Arts du département d’État américain et en 2017, il accepte le titre de membre honoraire pour sa contribution exceptionnelle à la culture visuelle de l’Edgar Wind Society, Université d’Oxford. Jeff Koons was born in 1955 in York, Pennsylvania, USA. Jeff Koons is one of the most established and prominent artists in the contemporary art world. In his hands, familiar and mundane items transcend their core function to become icons manifesting the essence of American popular culture. Jeff Koons embodies Neo-Pop, a 1980s movement that revered earlier pop artists, Andy Warhol mainly, for inspiration. In the true Pop Art tradition, his work celebrates a kitsch mass produced aesthetic, transforming it into something exclusive and of significant value. This tongue-incheek paradox has formed the basis of Koons’ success. Indeed, through an ingenious marketing strategy, rather than risking offence to the seasoned art collector circuit, Koons chose to challenge them to revise their aesthetic expectations. Also distancing himself from the modernist ideal of the ‘misunderstood visionary’ artist, Jeff Koons Many of Koons’s works are in important public collection included the Museum of Modern Art in New York, the Pinault Foundation in Venice, the Guggenheim Museum in Bilbao and many more. Koons received the BZ Cultural Award from the City of Berlin in 2000 and the Skowhegan Medal for Sculpture in 2001. He was named a Chevalier of the French Legion of Honor in 2002 and then promoted to Officier in 2007. He was recipient of the 2008 Wollaston Award from the Royal Academy of Arts in London. In 2013 he received the U.S. State Department’s Medal of Arts and 2017 he accepted the annual Honorary Membership Award for Outstanding Contribution to Visual Culture from the Edgar Wind Society, University of Oxford. |
SOL LEWITT (1928-2007) |
Sol LeWitt Untitled (Wavy Lines), 2004 Signed and dated in graphite on the lower rightGouache on paper 57 x 76 cm | 22.5 x 30 in. Provenance Private collection, Los Angeles |
Sol LeWitt est né en 1928 à Hartford (Connecticut) aux États-Unis. Sol LeWitt étudie l’art au College of Visual and Performing Arts de l’université de Syracuse, puis à la Cartoonists and Illustrators School (aujourd’hui la School of Visual Arts), à New York. Il commence à travailler comme designer avec l’architecte I.M. Pei. Cette expérience lui apprend que le sens du concept est plus important que son exécution. Il travaille ensuite comme réceptionniste au Museum of Modern Art, où il rencontre les artistes Robert Ryman, Dan Flavin et Robert Mangold, ainsi que la critique Lucy R. Lippard. Sol LeWitt a réalisé plus de 1200 de ces oeuvres durant sa carrière, son vocabulaire visuel reste très proche du minimalisme, malgré son rejet du mouvement. Sol LeWitt was born in Hartford, Connecticut, USA in 1928. Sol LeWitt studied art at the University of Syracuse’s College of Visual and Performing Arts, then at the Cartoonists and Illustrators School (today School of Visual Arts) both in New York. He went on to work as a designer with the architect I.M. Pei. This experience left him with a sense of the concept being more important than its execution. His next job was as a receptionist at the Museum of Modern Art, where he met the artists Robert Ryman, Dan Flavin and Robert Mangold, as well as the critic Lucy R. Lippard. Sol LeWitt made his first works around 1962, three-dimensional paintings, which were a combination of words and geometric forms. As one of the leading exponents of Conceptual art, he stressed the idea behind his work over its execution. "A blind man can make art if what is in his mind can be passed to another mind in some tangible form", he once said. Sol LeWitt is best known for his large-scale Wall Drawings, rigorous arrays of designs, shapes, grids, and colours rendered in pencil and paint in coherence with strict instructions and diagrams to be followed in executing the work. Sol LeWitt made over 1,200 of these works in his career, his visual vocabulary in strong alignment with Minimalism despite his rejection of the movement. His ‘structures’, as he preferred to call sculptures, were variations on geometric shapes, constructed from steel, polyurethane, or concrete, often featuring stacked cubes without sides. Sol LeWitt is one of the seminal artists of the late 20th and early 21st century, influencing artists like Eva Hesse and Frank Stella, among countless others. |
ROY LICHTENSTEIN (1923-1997) |
Roy Lichtenstein Aspen Winter Jazz Poster, 1967 Serigraph in colours 101,5 x 66 cm | 40 x 26 in. Provenance Leo Castelli Gallery, New York |
Roy Lichtenstein est né en 1923 à New York aux États-Unis. En 1940, il suit un cours dedesign industriel à l’université d’État de l’Ohio. À partir de 1951, il expose régulièrement à New York et attire rapidement l’intérêt des critiques et des collectionneurs. Vers 1957, il adopte un style de peinture expressionniste abstrait et utilise pour la première fois des personnages de comics dans ses toiles. En 1961, il compose des peintures inspirées uniquement par les comics, qu’il reproduit à l’aide des points Ben-Day utilisés en imprimerie. Leo Castelli l’expose dans l’une de ses galeries de New York dès 1962 en même temps que Claes Oldenburg et James Rosenquist dont les oeuvres sont également inspirées des médias de masse. Malgré la renommée acquise grâce à ses peintures, Lichtenstein continue d’explorer et d’expérimenter avec tous types de thèmes et de supports (céramique, gravure, sculpture, etc.). Dès la fin des années 1960, ses oeuvres commencent de plus en plus à s’inspirer des grands artistes de l’histoire de l’art. Parmi ses dernières créations, on trouve une série de paysages inspirés par les peintures chinoises traditionnelles et l’esprit zen dont elles sont empreintes. Dans ces créations, et comme il l’a déjà dit au début des années 1960, ce ne sont pas les sujets représentés qui l’intéressent. « Mon travail consiste à former, bien que la bande dessinée ne soit pas formée dans le sens où je l’entends ; les bandes dessinées ont des formes, mais aucun effort n’a été fait pour véritablement les unifier. Les oeuvres de Lichtenstein font partie des plus grandes collections publiques telles que le Museum of Modern Art à New York, le Whitney Museum of American Art à New York, la Tate Modern à Londres, le Kunstmuseum Basel à Bâle, le Museum für Moderne Kunst (MMK) à Francfort-sur-le-Main et bien d’autres. Roy Lichtenstein was born in New York, USA in 1923. In 1940, he took a course in Industrial Design at Ohio State University. With his regular exhibitions in New York, from 1951 onwards, he quickly attracted the interest of both critics and collectors. A very prolific, celebrated, and sought-after artist, Lichtenstein created many public sculptures during his lifetime, and his work has been the subject of many retrospectives around the world. Many of Lichtenstein’s works are in important public collection including Museum of Modern Art in New York City, the Whitney Museum of American Art in New York City, the Tate Modern in London, the Kunstmuseum Basel, the Museum für Moderne Kunst (MMK) in Frankfurt/Main and many more. |
ROBERT LONGO (born 1953) |
Robert Longo Study of Stallion’s Arc, 2013 Signed and dated on the reverse Ink and charcoal on vellum 40 x 50 cm | 15.7 x 19.9 in. Provenance Metro Pictures Gallery, New York Private collection, New York |
Robert Longo est né en 1953 à Brooklyn aux États-Unis, il vit et travaille actuellementà New York. Étudiant de la sculptrice Leonda Finke, il étudie également à l’Académied’art de Florence en Italie ainsi qu’au Buffalo State College de l’État de New York. En 2005, Robert Longo reçoit le Goslarer Kaiserring, l’un des prix internationaux d’art moderne les plus prestigieux. Robert Longo a participé à de nombreuses expositions collectives comme la Documenta, la Whitney Biennial et la Biennale de Venise. Ses oeuvres font également partie d’importantes collections publiques telles que le Musée Guggenheim, le Museum of Modern Art, le Whitney Museum of American Art à New York, le Stedelijk Museum à Amsterdam, le Centre Georges Pompidou à Paris, la Tate Gallery à Londres et le Museum Ludwig à Cologne. Robert Longo was born in Brooklyn, New York, USA in 1953. He currently lives and works in New York. He was a student of the sculptor Leonda Finke and studied at the In 2005, Robert Longo was awarded the Goslarer Kaiserring, one of the most important international prizes for modern art. He has participated in many group exhibitions including Documenta, the Whitney Biennial and the Venice Biennale. His works are included in important public collections such as the Guggenheim, the Museum of Modern Art, the Jewish Museum, the Whitney Museum of American Art, the LA County Museum of Contemporary Art, the Stedelijk Museum in Amsterdam, the Centre Georges Pompidou in Paris, the Tate Gallery in London and the Museum Ludwig in Cologne. |
MARC SIJAN (born 1946) |
Marc Sijan Seated Guard #1, 2015 Polyester resin and oil paint 114 x 53 x 61 cm | 45 x 21 x 24 in. Provenance Artist’s studio |
Né en Serbie en 1946, Marc Sijan travaille actuellement à Milwaukee (Wisconsin) auxÉtats-Unis. Sa version singulière de la sculpture hyperréaliste l’impose comme l’un des artistes américains les plus novateurs, prolifiques et techniquement sophistiqués toujours en activité. Il est en effet considéré comme le maître incontestable du genre. Les créations de Marc Sijan sont exposées dans un grand nombre de musées et de collections. Entre autres, le Smithsonian Museum of Modern Art à Washington D.C., le San Francisco Museum of Modern Art, le Philadelphia Museum of Modern Art et le Milwaukee Art Museum. Marc Sijan was born in Serbia in 1946, and now works in Milwaukee, USA. Marc Sijan’s unique version of hyperrealistic portraiture has situated him as one of the most innovative, technically sophisticated and prolific American artists working today. He is in fact rated number one in his genre. Sijan received his BA in Art Education from the University of Wisconsin-Whitewater in 1968, and went on to earn his Master of Science in 1971, undertaking an intense study of anatomy and biology. Sijan’s meticulous creative process begins with the construction of a plaster mould from a live model. Marc Sijan’s creations have been featured in galleries, museums and special exhibits all over the world. They include the Smithsonian Museum of Modern Art in Washington D.C., the San Francisco Museum of Modern Art, the Philadelphia Museum of Modern Art and the Milwaukee Art Museum. |
CY TWOMBLY (1928-2011) |
Cy Twombly Untitled, 1963 Signed and dated on the lower right, signed and dedicated on the reverse Pencil, crayon and biro on paper 50 x 70 cm | 19.7 x 27.6 in. Provenance Galleria La Tartaruga, Rome Studio Febo, Rome The Lone Star Foundation, Inc., New York Dia Art Foundation Sotheby's, New York, 13 November 2013, lot 53 Private collection, Europe Literature Nicola Del Roscio, Cy Twombly Drawings: Catalogue raisonné, Vol. 3, 1961 - 1963, New York, 2013, p. 190, no. 271, ill. |
Edwin Parker « Cy » Twombly Jr. est né en 1928 à Lexington (Virginie) aux États-Unis. Un grand nombre de ses oeuvres fait partie des collections permanentes de la plupart des musées d’art moderne du monde entier, notamment la Menil Collection à Houston, la Tate Modern à Londres et le Museum of Modern Art de New York, entre autres. Le musée du Louvre lui a également confié la réalisation d’un plafond d’une grande salle. Edwin Parker "Cy" Twombly Jr. was born in Lexington, Virginia in 1928. In 1947, Twombly studied at the School of the Museum of Fine Arts in Boston, followed by the Washington and Lee University in Lexington in 1949 -50. Twombly moved to New York in 1950 and continued his studies at the Art Students League, where he got to know Robert Rauschenberg. In 1951, he relocated to the Black Mountain College in North Carolina. A year later Cy Twombly and Robert Rauschenberg journeyed to South America, Spain, North Africa and Italy. The following year he returned to New York and began teaching at the Southern Seminary and Junior College in Buena Vista, Virginia. Many of his works are in the permanent collections of most of the museums of modern art around the world, including the Menil Collection in Houston, the Tate Modern in London, the New York’s Museum of Modern Art and many more. He was also commissioned for a ceiling painting of a wall of the Musée du Louvre in Paris. |
ANDY WARHOL (1928 - 1987) |
Andy Warhol Panda Bear, 1983 Signed and dated on the overlap Acrylic and silkscreen on canvas 36 x 28 cm | 14.2 x 11 in. Provenance Galerie Bruno Bischofberger, Zurich Private collection |
Figure emblématique du mouvement du pop art américain, Andy Warhol est l’un des personnages publics et artistiques les plus exaltés du 20e siècle. Selon son souhait, la Andy Warhol Foundation for the Visual Arts est créée après sa mort. Un grand nombre des oeuvres de Warhol fait partie des collections permanentes de la plupart des musées d’art moderne du monde entier, notamment le Museum of Contemporary Art à Los Angeles, la National Gallery of Art à Washington D.C., le Metropolitan Museum of Art à New York, le Solomon R. Guggenheim Museum à New York, le Museo Guggenheim à Bilbao, la Tate Modern à Londres et les NationalGalleries of Scotland à Édimbourg ou le Centre Georges Pompidou à Paris. A leading figure in the American Pop Art movement, Andy Warhol is one of the most exalted artistic and public figures of the 20th century. He was born in Pittsburgh, Pennsylvania in 1928 and moved to New York in 1949 where be began working as a commercial artist making drawings for advertisements during the post-war consumer boom. His first solo exhibition at the Hugo Gallery, New York in 1952 was met with a mixture of acclaim and derision. Interested in popular culture and the mass-produced language of advertising, Warhol began integrating these elements into his work from the 1960s, producing during this time his iconic Campbell's Soup Cans screen prints. In 1962 Warhol participated in the New Realists exhibition in New York, which was hailed as the first significant survey of Pop Art. Exploring the relationship between artistic expression, celebrity culture and mass media through television, magazines and advertisement that flourished in the 1960s, Warhol’s multimedia works have become iconic representations of a major shift in American cultural and social mentalities. His blatant commerciality in his lifetime became a brilliant and revealing mirror of contemporary consumerism and the Zeitgeist of American culture in the 1970s. As per his desire, the Andy Warhol Foundation for the Visual Arts was established after his death. Many of Warhol’s works are in the permanent collections of most of the museums of modern art around the world, including the Museum of Contemporary Art in Los Angeles, the National Gallery of Art in Washington D.C., the Metropolitan Museum of Art in New York, the Solomon R. Guggenheim Museum in New York, the Museo Guggenheim in Bilbao, the Tate Modern in London and the National Galleries of Scotland in Edinburgh, the Centre Georges Pompidou in Paris, France, and many more. |
TOM WESSELMANN (1931-2004) |
Tom Wesselmann Sunset Nude (Variation #1), 2002 Signed on the reverse Oil on canvas 170 x 193 cm | 67 x 76 in. Provenance Private collection, USA Certificate Claire Wesselmann, executor of the Estate of Tom Wesselmann, has confirmed the authenticity of this work This work is referenced in the Wesselmann studio Archives under the number #CD85 |
Tom Wesselmann est né en 1931 à Cincinnati (Ohio) aux États-Unis. Il commence à réaliser des bandes dessinées durant son service militaire dans l’US Army en 1952. Après sa démobilisation, il termine ses études de psychologie et de dessin à l’Université de Cincinnati. Il s’installe à New York après avoir obtenu ses diplômes et devient membre fondateur de la Judson Gallery, où il expose pour la première fois son oeuvre fondatrice The Great American Nude. Au cours des années suivantes, il expérimente avec les motifs patriotiques, les images publicitaires, des objets trouvés et des assemblages pour former un esthétisme qui juxtapose des éléments et des représentations contrastés. Bien que régulièrement associé au mouvement pop art, Wesselmann se distance souvent du groupe en indiquant que ses oeuvres intègrent, plutôt que critiquent, l’objet consumériste dans son art. En 2005, le Museo d’Arte Contemporanea de Rome organise une rétrospective de son oeuvre, suivie l’année suivante par une exposition majeure à la galerie L&M Arts à New York. Ses oeuvres sont également exposées dans de nombreux musées et institutions comme le Museum of Modern Art et le Whitney Museum of American Art à New York. Tom Wesselmann was born in Cincinnati, Ohio, USA in 1931. He began producing cartoons while serving stateside in the US Army in 1952, and after his discharge completed degrees in psychology and drawing from the University of Cincinnati. In 2005, the Museo d’Arte Contemporanea di Roma held a retrospective of his work, followed by a major exhibition the following year at L&M Arts in New York. His works are also been exhibited at the Museum of Modern Art, New York and the Whitney Museum of American Art, New York, among numerous other museums and institutions. |
KEHINDE WILEY (born 1977) |
Kehinde Wiley China Samantha Nash, 2013 Signed and dated on the reverse Oil on canvas 173 x 143 cm | 60 x 48 in. Provenance Stephen Friedman Gallery, London Private collection |
Kehinde Wiley est né à Los Angeles (Californie) en 1977. Il est diplômé du San Francisco Art Institute et de la Yale University School of Art. Travaillant exclusivement la thématique du portrait, Kehinde Wiley mêle les formats traditionnels et les motifs par des modes de représentation modernes. Sélectionnant des oeuvres de maîtres anciens comme Pierre Paul Rubens ou Jacques-Louis David, Wiley remplace les figures historiques par des jeunes femmes et des jeunes hommes noirs. Dans sa série World Stage, les figures héroïques de Wiley sont représentées devant des motifs de fond colorés qui font référence aux textiles et aux motifs décoratifs de différentes cultures allant des Les oeuvres de Kehinde Wiley font parties d’importantes collections publiques ou privées comme le Metropolitan Museum of Art à New York, le Museum of Fine Arts à Boston ou le Museum of Contemporary Art à Los Angeles. Kehinde Wiley was born in Los Angeles, California, USA in 1977. He graduated from the San Francisco Art Institute and Yale University School of Art. Working exclusively in portraiture, Kehinde Wiley fuses traditional formats and motifs with modern modes of representation. Selecting Old Master works like Peter Paul Rubens or Jacques-Louis David, Wiley replaces the historical figures with handsome young black men and women. In his related World Stage series, Wiley’s heroic figures are depicted in front of colourful background patterns that make specific reference to textiles and decorative patterns of various cultures, from 19th century Judaica paper cutouts to Martha Stewart’s interior colour swatches. Wiley’s penchant for jarring juxtapositions stems from his desire to complicate notions of group identity. “How do we go beyond the media stereotypes about national identity?” he has said. “I don’t really think about myself as a young gay black American, nor do I interface with my Brazilian or Mexican or Jewish friends that way.” His works feature in important public and private collections, including the Metropolitan Museum of Art in New York, the Museum of Fine Arts in Boston, the Museum of Contemporary Art in Los Angeles. |