Du 6 juin au 30 septembre 2012,
la Galerie Bert présente
Jean Cocteau / Dessins
Lucien Clergue/ Photographies
Une Rencontre (1956-1962)
31, rue de Penthièvre • 75008 Paris • Tél. 01 42 61 58 50
galerie.bert[at]wanadoo.fr • www.galeriebert.frA l’occasion de sa participation à la Nocturne Rive Droite et jusqu’au 30 septembre 2012, la galerie Bert révèle, à travers 30 dessins et 30 photographies, une relation complice entre deux grands artistes : Jean Cocteau et Lucien Clergue. Leur amitié fructueuse donne lieu à plusieurs collaborations dans l’édition et le cinéma entre 1956 et 1962.
Jean Cocteau Autoportrait (vers 1960) Marker bleu 27 x 21 cm Courtesy galerie Bert |
Notamment en 1959 dans les carrières des Baux de Provence où Cocteau invite Clergue à immortaliser le tournage du Testament d’Orphée, qui est aussi le testament cinématographique de Cocteau, puisqu’il s’agit de son dernier film. La galerie Bert met en regard les photos du tournage de Clergue avec de fabuleux dessins réalisés par Cocteau pendant cette période. D’une grande sensibilité, cette exposition illustre que l’oeil du poète et celui du photographe parfois ne font qu’un. |
Une rencontre |
Jean Cocteau tente vainement de dessiner une fleur d’hibiscus ne parvenant qu’à faire son autoportrait. |
En 1956, Pablo Picasso présente Jean Cocteau à Lucien Clergue. S’ensuivent des échanges très prolifiques entre le poète et le photographe. Des portraits de Gitans réalisés par Clergue inspirent notamment Cocteau pour réaliser ses fresques de la chapelle Saint-Pierre à Villefranche. A la fin des années 50, Cocteau travaille sur un projet de film : Le Testament d’Orphée, et choisit les carrières des Baux de Provence et la Côte d’Azur comme théâtre pour ce conte moderne. Il demande à Lucien Clergue de venir sur le tournage pour témoigner « en toute liberté » de ce film qui allait très fortement impressionner les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague. |
« Une chose est de lire la poésie, autre chose est de la vivre : déjeuner avec OEdipe, plaisanter avec Minerve, faire des blagues avec le Sphinx était notre lot quotidien, tout cela entre des stars très complaisantes : Picasso, Dominguin, Lucia Bosé, Jean Marais, Yul Brynner, Charles Aznavour et tant d’autres. Et, plus jeune que nous tous, véritable chef d’orchestre, Jean Cocteau, premier levé, dernier couché, considérant le plus humble machiniste comme une star, s’enflammant pour les chants des guitares gitanes, foisonnant d’idées qui laissaient éberlués les techniciens de l’équipe », se souvient Lucien Clergue (Arles, 19 juillet 2003). |
Jean Cocteau Petit faune à la brindille, 1957 dessin aux crayons |
Qu’il tutoie les grandes figures de la mythologie grecque comme celles du monde de l’art aussi bien que les techniciens, c’est toujours la figure humaine que Cocteau place en majesté, comme une évidence. Mêmes ses sphinx, ses chimères, ses faunes et ses phénix nous paraissent incroyablement proches de nous. Humains, beaux et dignes, des adjectifs qui décrivent aussi bien les protagonistes des dessins de Jean Cocteau que des photos de Lucien Clergue. Deux regards, une même vision. |
La galerie Bert en quelques mots… |
Photo Lucien Clergue Le Poète exhale. |
Fondée en 1982 par Dominique Bert, la galerie présente un choix d’oeuvres d’artistes modernes français et étrangers tels Hans Hartung, Serge Poliakoff, Oliver Debré, Alfred Manessier, ou encore Zao Wou Ki, artistes ayant travaillé à Paris dès l’entre-deux guerres, habituellement regroupés sous l’appellation « Ecole de Paris ». Membre de la Chambre Européenne des Experts d’Art, Dominique Bert présente dans sa galerie une sélection de peintres du XXème siècle, ainsi que des sculptures et des céramiques d’oeuvres abstraites et figuratives d’esprit moderne. Spécialisé depuis longtemps dans l’oeuvre dessinée de Jean Cocteau, il a ainsi participé à de nombreuses expositions consacrées à l’artiste en France et à l’étranger (Paris Centre Pompidou, Bilbao, Québec, Japon). |
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