Eliana Minillo
Artiste visuel
née en 1961 à São Paulo Brésil
Atelier- Rua Nova Cidade,354 -Vila Olímpia- São Paulo/SP Brasil 04548-000
Tel - 00 55 11 3842 4650 /00 55 11 8962 5306 /00 55 11 3044 6351
Web Page : www.artisho.com/Eliana-MinilloFormation:
1980/85-Arts Plastiques/ Fondation Armando Alvares Penteado (FAAP)
1984/85-Moniteur en gravure / FAAP
1985-Stage de licence en Art
83/85-Assistante /Institut de recherche FAP/ FAAP
1992-Cours de Modelage et de stylisme au Senac/ SP
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Prix et distinctions |
2014- Invitée au 14°Art Actuel France-Japon au nouveau Musée National de TOKIO (Japon) 2014- Invitée d'honneur- 3°Biennale d'Art et de Littérature du Caire- Egypte 2012- Invitée au 13°Art Actuel France-Japon au nouveau Musée National de TOKIO (Japon) 2011- Invitée spéciale de la Chaîne de télévision Al Jazeera pour le Symposium sur la Paix, à Doha, Qatar. Les deux oeuvres réalisées à cette occasion ont reçu un diplôme d'honneur 2011- Diplôme d'honneur- 2°Biennale d'Art et de Littérature du Caire- Egypte 2010- Prix de Peinture "GÉANT DES BEAUX ARTS"- Salon d'Automne de PARIS/ France 2010- Diplôme d'honneur - Semaine du Salon d'Automne à Riyad- Arabie Saoudite 2009- Diplôme d'honneur -1° Biennale d'Art et de Littérature du Caire- Egypte 2008- Premier prix de peinture – "P.CAZEAU - J.F.TECUCIANU"- Salon d'Automne de PARIS France |
Expositions individuelles récentes: |
2012- Exposition Le Secret caché sous les voiles de Salomé/ Maison de l'Amérique Latine de MONACO-Monte Carlo 2007- Exposition Villes imaginaires /Réserve Culturelle de São Paulo (SP) 2005- Exposition « Sens et Nonsens au Pays des Merveilles » / Cultural Blue Life-SP 2004- Exposition Ligue Mondial de Volley / Gymnase d' Ibirapuera -SP 2003- Exposition Intermezzo / Art Lofts- SP |
Expositions collectives récentes : |
2014- Salon d'Automne International au Luxembourg 2014- 3° Biennale d'Art et de Littérature du Caire- Egypte 2014- 14° Art Actuel France- Japon au Musée National de Tokio(Japon) 2014- 58° Salon des Arts Taverny/ France 2013- Salon d'Automne de Paris 2012- «International Annual Exposition of Modern and Contemporary Arts of Miniature» / Zbirka Muzej-Tuzla- Bosnie-Herzégovine 2012- Salon d'Automne en Tel-Aviv- Israel 2012- Salon d'Automne de Paris 2012- Salon d'Automne en Chine- Artiste Invitée 2012- 13° Art Actuel France- Japon au Musée National de Tokio (Japon) 2011- Salon d'Automne de Paris (délégation officielle du Brésil) 2011- 2° Biennale d'Art et de Littérature du Caire- Egypte 2010- Salon d'Automne Moscou dans le cadre de l'Année de la France en Russie 2010- Salon d'Automne de Paris 2010- Exposition "Bossa Nova sur les Terres Du Tannat"- Château Bouscassé – Maumusson-Laguian- France 2010- Exposition"Bossa Nova in Marciac"-Festival International de Jazz Marciac- France 2010- Semaine du "Salon d'Automne" à Riyad- Arábie Saoudite 2009- 1° Biennale d'Arte et de Littérature du Caire- Egypte 2008- Salon d'Automne 2008- Paris -France 2006- Exposition "Um Bonde Chamado Tranvia"- El Tranvia Cultural- SP 2006- Exposition « Souterrains »- Association de Collage -SP 2005- Exposition « Livre de chevet »- Association de Collage- Maison du Portugal- SP 2005- Exposition « Parapeitos »- Association de Collage- Alliance Française de Brooklin- SP 2005- 2º Salon d'Art pour La Paix- WTC- SP 2005- Exposition « Une Touche Féminine »- Canvas/Hilton Morumbi -SP |
Autres références: |
Sociétaire du Salon d'Automne de Paris Membre de la Fondation Taylor 2014- Commissaire Général du Salon d'Automne d'Amérique Latine 2014 à São Paulo 2013- Co-Commissaire du Salon d'Automne d'Amérique Latine 2013 à São Paulo 2011- Membre du Conseil d'Administration et membre du Conseil Artistique du Salon d'Automne França-Brasil 2010- Couverture photografique de l'opération de donation de la sculpture " La porteuse de Parfum" de Victor Brecheret au Sénat français. 2010- Co-Auteur du film "Walter Lewy –Peintre Du Silence" produit par Claude Martin Vaskou 2009- Couverture photographique de l'expédition "O Caminho do Café"-dans le cadre de l' Année de La France au Brésil 2007/10- Recherche et documentation pour le projet -Walter Lewy- Aventure Surréaliste 2006- Projet pour la salle « Academie » du Groupe ACCOR -Brésil 2005- Peinture scénagraphique pour le mariage de A. Onassis (Fundação Oscar Americano) 2004- Publication "Brasil ArtShow" 2ª edition 1990- Coordination de Formation/ Centre Culturel São Paulo 1990/03- Dessin et création de tissus imprimés pour mode et décoration 1988/92- Illustration pour des magazines, revues et publications 1985/01- Scénographie pour le groupe Promoção e Eventos- Carlos Duailibi e Perla Nahun 1983- Projet de fresque Anglo-brésilienne (sous la direction du muraliste britannique Walter Kershaw) |
Historique |
De descendance italienne , elle est née au Brésil , à Sao Paulo et commence à peindre à 15 ans. Elève de la Faculté des Arts Plastiques de São Paulo (FAAP) de 1980 à 1985. Parallèlement à sa licence en Art , elle est assistante du cours de gravure dans cette même faculté. De 1984 à 1989 elle travaille dans plusieurs agences de publicité , prenant la fonction de directrice artistique à partir de 1986 .Elle est responsable de la création de catalogues et de matériels promotionnels. Dans le même temps, elle travaille en freelance pour l'illustration de revues et autres publications. À partir de 1986, elle se voit confier plusieurs projets de décors scénographiques et installations pour des entreprises et des évènements, parmi lesquels on peut citer le projet d'espace interactif "Academie" au siège du groupe ACCOR à São Paulo em 2006. En décembre 1990 , elle est invitée pour assurer la coordination du bureau de dessin du Centre Culturel de São Paulo . Dans le même temps,elle suit le cours de Stylisme et Modèles du SENAC. Elle s'éloigne partiellement de la sphère artistique de 1990 à 2003, période pendant laquelle elle fonde un atelier de création et de développement de tissus imprimés pour la mode et la décoration . Elle participe depuis les années 80, à de nombreuses expositions parmi lesquelles on peut citer en 2005 l'exposition individuelle « Sens et Nonsens » dans laquelle elle trace un parallèle plastique entre ses oeuvres et l'oeuvre littéraire de Lewis Carroll. En mai 2007, elle réalise une exposition individuelle dans l'Espace Réserve Culturelle de Sao Paulo .Intitulée "Villes Imaginaires" son objet de recherche et de travail plastique a comme interrogation et support les déchets de bois, métal et papier recyclés, entre autres, en leur appliquant un nouveau concept visuel qui provoque un questionnement sur le milieu urbain . Parallèlement à son travail plastique, elle est conviée dès 2006 par Claude Martin Vaskou,promoteur culturel français pour coordonner le projet de réhabilitation du peintre surréaliste Walter Lewy (1905-1995) sur la scène artistique brésilienne. Elle est co-auteur du film « Walter Lewy , peintre du silence » produit par Claude Martin Vaskou . En 2008, elle participe pour la première fois à une exposition en dehors du Brésil, présentant au prestigieux et historique Salon d'Automne de Paris une oeuvre où elle présente une relecture de « La mariée » de Marcel Duchamp. Cette oeuvre obtient le premier prix de peinture de ce salon ; évènement qui ne s'est produit, pour un artiste brésilien, qu'en 1923 où Victor Brecheret fut lauréat du prix de sculpture . Cette distinction lui a permis de participer au sein de la délégation française à la 1° Biennale d'Art et de Littérature du Caire où elle a reçu un diplôme d'honneur pour les deux oeuvres présentées : «Ce que nous voyons est l'image de notre désir» et «Entre la recherche de se trouver et le plaisir de se perdre» . Ce prix a été remis à 10 artistes sur les 120 participants . En raison de cette distinction , elle a été invitée une fois de plus à participer à la Semaine Du Salon d'Automne de Paris qui eu lieu en mai 2010 ,à Ryiad (Arabie Saoudite). A cette occasion, elle a reçu un diplôme d'honneur et de Mérite du Ministre de la Culture pour ses deux oeuvres : « Le poéte du désert » et « Le chasseur de mémoires » Seule représentante brésilienne invitée dans la section spéciale « Europe –Amériques » au Salon d'Automne de Paris 2010 elle a été distinguée par le Prix de Peinture « Géant des Arts » Sélectionnée par le comitê russe pour participer, dans le cadre de l'Année de la France en Russie, à l'édition commémorative du Salon d'Automne à Moscou , elle est l'unique représentante du Brésil, aux côtés d'autres jeunes talents mais aussi proche d'oeuvres d'impressionnistes et de fauves français acquis à l'occasion de Salons d'Automne de Paris par les collectionneurs russes . Oeuvres qui appartiennent aujourd'hui au musée Pouchkine de Moscou et à l'Hermitage de Saint Petersbourg . En 2011, elle est invitée par la chaîne de télévision Al Jazeera, avec 14 autres artistes de renommée internationale pour participer au Symposium sur la Liberté.Elle est la seule artiste à représenter l'Amérique du Sud. Les deux oeuvres qu'elle produit à cette occasion reçoivent un diplôme d'honneur et sont acquises par la chaîne de télévision qatarie. Membre fondateur du Salon d'Automne França-Brasil, elle fait partie du Conseil d'Administration de cette Institution . Elle est également l'un des sept membres de son Conseil Artistique. Actuellement son travail a comme base ses études et recherches où, non seulement elle continue à s'interroger, au travers du dessin et de la peinture principalement, mais où elle déconstruit, fragmente le corps humain, tout en recherchant une nouvelle symbolique qui a pour fondement les Archétypes Modernes de Salomé et Narcisse . Son oeuvre est présente dans des collections particulières au Brésil, en France, en Angleterre, en Italie et au Qatar. |
ELIANA MINILLO OU L'ENIGME DE LA PEINTUREpar J P Gavard-Perret |
Docteur en littérature, J.P. Gavard-Perret est un poète, critique et maître de conférences en communication à l´Université de Savoie. Il est membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création. Il est spécialiste de l'Image au xxe siècle et de l'œuvre de Samuel Beckett. L'oeuvre d'Eliana Minillo en dépit de ses structures très charpentées crée une suite d'errances voulues, prolongées, appuyées et contrôlées en dépit de la fougue qui les font éclater en gerbes paradoxales. La contrainte et l'effusion sont liés dans un lyrisme particulier et qu'on ne trouve pas en Europe. Endépit de son back-ground occidental - plus précisément italien, néerlandais et russe - l'oeuvre reste typiquement propre à ce que l'on rencontre seulement dans la peinture de l'Argentine et du Brésil. La rêverie est orientée afin que la "peau" de chaque toile se déploie selon un cérémonial fascinant. En lui la passion s'épanche tout en se contenant. Le traitement abstrait n'y est pas pour rien. Il permet à Eliana Minillo de trouver sa mesure. En coupures, en zigzags, en ascensions pour rayer la blancheur défensive de la toile, l'espace se dédouble. Dans des conjonctions des lignes il laisse éclore des géométries de flux intimes. L'artiste l'épure dans un bouquet de couleurs. La vie surgit en extase mais garde son mystère. Chaque toile devient une manière de perdre pied. Ce qui fait décor n'a pourtant rien d'un ordre de l'apparat. A travers le flux des couleur l'invisible perdure en ce qui tient à l'ordre de structures imparables. Tout se remplit de promesses. Une circulation se produit et pourtant le regardeur est comme placé face à un mur très haut, infranchissable. La substance même de l'image reste donc l'énigme. Le regard est plongé dans une interrogation. Il cherche à savoir de quoi est fait l'éclat qu'il lèche des yeux. Devant le savamment charpenté demeure l'incertitude. Le jeu des lignes et des couleurs crée un couple dans lequel les premières gardent le songe des secondes et vice-versa. Ce qui demeure caché est devant nous. Mais l'espace pictural est moins l'étendue qu'unité capable de faire surgir une intériorité par effet de peau. Il y a là un théâtre aussi immense, qu'intime, objectivement subjectif. Ferme il fluctue tout autant au sein d'une perfection formelle. Si bien qu'on peut se demander si une telle oeuvre n'incarnerait par excellence l'énigme de la femme à la fois pécheresse et sainte, ascète et sensuelle. Chaque toile introduit au centre d'une pure mythologie fantasmatique en cet indissociable mélange de couleurs et de lignes pose la question essentielle a savoir : "d'Où de telles images sortent ?". Le regardeur ne peut que se tenir dans l'expectative. Dans une attention concentrée. Il peut juste affirmer que dans le jaillissement de spasmes plastiques s'abîme et renaît la convoitise aussi mystique que sensorielle. Emilia Minillo nourrit donc nos désirs païens de participation charnelle, sensuelle, tellurienne, dionysiaque et panthéiste. Elle les lie tout autant à une exigence de spiritualité. A sa manière l'artiste crée par sa peinture un désir particulier. Il est éloigné du simple fantasme et ouvre à la fansmagorie capable de faire lever l'Imaginaire. L'impossible étreinte du monde se fracture dans une fête que l'artiste à la fois fixe et met en mouvement. |
ELIANA MINILLO -SYNTAXE DE FORMES ET DE PENSEESpar Sylvia Valdés |
Docteur en Histoire de l' Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris Professeur titulaire de la Faculté d'Architecture,de Design et d'Urbanisme de Buenos Aires FADU.UBA On pourrait dire que l'oeuvre d'Eliana Minillo constitue une métaphore de la création aux frontières de la philosophie. Elle est aussi la matérialisation plastique du livre de Derrida "La déconstruction aux frontières de la philosophie", mais cette oeuvre va encore au delà ,elle incarne la création picturale à sa frontière avec la littérature, avec la musique et l'épistémologie de l'Art au moment précis où la rupture duchampienne transforme la plastique en un système de référence totale qui touche non seulement la totalité du domaine artistique mais aussi celui des sciences. Les références que l'on peut extraire de ce langage, organisé autour d'éléments géométriques mobiles, le transforment en une structure logique universelle. Dans une langue basique comme le latin, cette logique se distingue grâce à la déclinaison, mais dans cette pratique picturale les éléments de base franchissent les limites de la parole et posent la question d'une analyse du discours plastique complexe en l'articulant en segments semi-autonomes. Il s'agit d'une relation de transition d'une action vers un objet que ne se laisse pas appréhender à l'intérieur d'un système, qui est de plus, en relation avec le domaine matériel et subjectif. De cette manière, la communication se laisse flotter entre un langage et ce qui ne l'est pas, lui donnant une ouverture à des interprétations multiples, sans la limiter à n'importe quel formalisme esthétique. La référence littéraire possible de l'oeuvre trouve divers ancrages pour chaque spectateur, mais elle s'éloigne, en général de la terreur fascinante de Kafka ou de Proust, résume la joie de Molly dans l'Ulysse et le baby talk du père dans Finnegan's wake de Joyce. Elle évoque aussi Oh! les Beaux jours (Días felices) comme la Loulou Anne de Premier Amour de Beckett,bien que, à l'évidence, la principale référence se trouve dans ces autres récits plastiques duchampiens qui vont du Nu descendant l'escalier, en passant par La Mariée mise à nu par ses célibataires, même. jusqu'à Etant Données. Cette dernière oeuvre pose le rôle irremplaçable du Voyeur-Rêveur. En effet pour qui ne sait voir au delà de la réalité évidente et tangible restera en dehors de l'oeuvre d'Eliana Minillo. Qui ne sait pas chercher les orífices de la porte fermée, pour voir à travers eux ne sera pas capable d'accéder à ce monde magique et caléidoscopique de lectures et de récits multiples. Face à cette oeuvre , il est indispensable que le spectateur sache rêver. En effet, le rêve, ce film d'un seul spectateur sert à apprendre jusqu'à quel point l'apprentissage du symbolisme exprimé tant en images comme en langages est difficile. Sans cette capacité de rêver cette oeuvre fascinante et aux facettes multiples ne sera rien de plus qu'un plaisir inaccessible à une joie impossible. La structure de chacun des tableaux de la période déconstructiviste d'Eliana montre un rythme spécifique qui va bien au delà des échelles musicales conventionnelles. Ils sont des corps et images tracés avec des accords et tons, des écholalies ,des glossolalies, multipliées, entrecoupées, ni hommes, ni femmes, êtres absolus comme le fameux Nu qui descend l'escalier. Pourtant, chaque corps se définit comme un être identifiable. L'image précède toujours le verbe et ouvre la voie de l'expresson linguistique, d'autre part elle correspond à une identité particulière qui sera exclusivement imaginable et qui variera non seulement pour chaque spectateur mais aussi en fonction de la circonstance dans laquelle le spectateur verra l'oeuvre. Ces peintures spectaculaires avec leurs lamelles aiguës et géométriques absorbent les craintes pulsionnelles archaïques, les agressivités non symbolisées qu'elles neutralisent, et qui pour cela séduisent.Cette spectaculaire et formidable séduction non seulement se traduit en bleus, rouges, verts, ou en palette d'ocres qui explosent en vermillon, qui s'élèvent en ailes géométriques.On ne voit pas seulement ces oeuvres , on les écoute: Beethoven,Schöenberg et peut-être John Cage, Xenaquis...Tout dépend de qui assiste à ce concert visuel. |
Eliana Minillo - Un art d'eau et de feupar Noël Coret |
Ecrivain d'Art / Cette touche-à-tout de génie y déploie son alphabet fondé sur les teintes sourdes jouxtées avec les figures élémentaires de la géométrie : rectangle, triangle, carré, cercle, losange... |