LOUIS VUITTON LANCE FASHION EYE UNE NOUVELLE COLLECTION
DE LIVRES DE PHOTOGRAPHIE DE VOYAGE.CÉLÉBRANT L’ART DU VOYAGE DEPUIS 1854, LOUIS VUITTON PUBLIE EN NOVEMBRE 2016 UNE NOUVELLE COLLECTION
DE LIVRES BAPTISÉE « FASHION EYE ». CHAQUE ALBUM PHOTOGRAPHIQUE DONNE À VOIR UNE VILLE, UNE RÉGION
OU UN PAYS À TRAVERS L’OEIL D’UN PHOTOGRAPHE DE MODE. CINQ PREMIERS TITRES INAUGURENT LA COLLECTION :
MIAMI PAR GUY BOURDIN, PARIS PAR JEANLOUP SIEFF, SHANGHAI PAR WING SHYA, LA CALIFORNIE PAR KOURTNEY ROY ET L’INDE PAR HENRY CLARKE.« Fashion Eye », dernière née des éditions Louis Vuitton, vient compléter les collections dédiées au voyage conçues par la maison. Après des City Guides au ton libre et décalé, et des Travel Books qui revisitent l’esprit du carnet d’artiste, c’est aujourd’hui la photographie de voyage qui montre la mode, grâce au talent de photographes habituellement reconnus pour leur travail dans ce domaine.
| Qu’ils soient confirmés ou jeunes talents, contemporains ou non, chacun teinte ses images de métropoles, de destinations rêvées. Ainsi de la Canadienne Kourtney Roy, dépêchée en Californie pour l’occasion, qui en est revenue avec des clichés aussi clinquants que délectables. Le Chinois Wing Shya a quant à lui préféré plonger dans ses archives personnelles, où se mêlent travaux personnels et de commande, pour dresser le portrait tout en nuances d’une Shanghai qu’il affectionne tant. Mais Fashion Eye entend aussi attirer l’attention sur des archives patrimoniales, issues des fonds de photographes de mode emblématiques, rarement ou jamais édités comme tels. Une série de photographies réalisées par l’Américain Henry Clarke lors de plusieurs séjours en Inde, pour le magazine Vogue dans les années 1960, sont ici réunies pour la première fois, dévoilant au fil des pages un sens du style et de la mise en scène iconique. Idem pour le Français Guy Bourdin, qui a séjourné à Miami à la fin des années 1970 pour Vogue et Charles Jourdan, et livre des clichés sophistiqués et glamour de la Magic City. Quant à Paris, c’est à travers la vision très personnelle du Français Jeanloup Sieff que les arcanes de la ville se révèlent dans des noirs et blancs profonds et un cahier de photographies en couleur inédites. |
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Titre après titre se construit une somme de vues hétérogène qui alterne au gré des destinations, panoramas urbains et paysages naturels, scènes de vies locales et prises de vue plus contemplatives, images en couleur et/ou en noir et blanc. Chacun des titres de la collection comprend une centaine de photographies présentées dans un grand format, complétées d’une notice biographique et d’un entretien avec le photographe ou d’une note critique. Fashion Eye instaure un dialogue inédit entre des talents émergents, des photographes chevronnés et des légendes de la photographie de mode ; elle met en regard la création actuelle et des trésors d’archives méconnus pour constituer une collection d’ouvrages de référence, tant dans son approche que dans son esthétique. |
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BIOGRAPHIESDES PHOTOGRAPHES |
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GUY BOURDIN De 1970 à environ 1985, Guy Bourdin est resté le maître incontesté en matière d’audace et de virtuosité graphique. Au sommet de sa gloire, il réalisait les publicités double page des chaussures Charles Jourdan. Avec Helmut Newton, il a été l’initiateur des dossiers mode dans Vogue Paris. On lui doit une bonne partie des conventions esthétiques et narratives de la mode et de la publicité des marques de luxe, notamment le fait de reléguer parfois le produit au second plan. Guy Bourdin demeure une figure incontournable de la photographie de mode et de publicité. |
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HENRY CLARKE Henry Clarke a connu son heure de gloire comme photographe de mode dans les années 1950 et 1960 lorsqu’il travaillait pour les différentes éditions internationales du magazine Vogue. Arrivé à Los Angeles en 1946, il avait fait ses premiers pas au Vogue américain comme assistant accessoiriste de studio, ayant ainsi tout le loisir d’observer les méthodes des grands photographes d’avant-guerre, dont Sir Cecil Beaton et Horst P. Horst. Il concilie à merveille l’élégance sculpturale de la photographie de mode du début du XXe siècle et les visions audacieuses et exubérantes de la mode internationale qui ont caractérisé la période d’après-guerre. |
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JEANLOUP SIEFF
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KOURTNEY ROY Fascinée par la création d’une mythologie tragique du soi, Kourtney Roy imagine un univers intime où se côtoie merveilleux et mystère. Ses études de photographie à l’Emily Carr University of Art and Design de Vancouver et à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris lui permettent de forger une esthétique léchée, comme celles de Guy Bourdin ou de Gregory Crewdson avant elle. Affectionnant l’autoportrait et le postiche, Kourtney Roy se met en scène, dans un rapport au monde aussi décalé que fantasmé. Aspects que l’on retrouve à la fois dans ses travaux personnels et dans ses collaborations avec des publications comme Numéro, Vogue Japon, ou encore Esquire UK. |
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WING SHYA Aux confins de l’art, de la mode et du cinéma, les photographies de Wing Shya sont autant de fragments d’histoires suspendus à un fil. Une esthétique, empreinte de sensualité et de style, qui fait écho à celle tout aussi subtile de Wong Kar-wai, le réalisateur hongkongais pour lequel il sera le photographe attitré dès Happy Together, en 1997. In the Mood for Love (2000), Eros (2004) et 2046 (2004) affineront une patte à la fois mélancolique et vibrante, qui n’a de cesse de séduire magazines et marques de renom : de Vogue à Louis Vuitton, de Lacoste à Numéro, en passant par i-D, Visionnaire et Gap. À Shanghai, où il vit à mi-temps, il pose son regard inédit, chargé d’une poésie aussi sophistiquée que voluptueuse. |
FASHION EYE
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