La Galerie Eva Doublet présente
Peter Klasen
Peter Klasen
Peintures, aquagravures et lithographies
Vernissage samedi 14 juin à partir de 18 heures
Exposition du 14 juin au 14 juillet
243 rue des fougères chaillé 17700 St Georges du bois du jeudi au dimanche de 14h30 à 19 h 30 et sur rendez-vous
Renseignements :
06.60.20.51.78 ou www.galerieevadoublet.comPeter KLASEN est le pionnier de La Nouvelle Figuration, renouveau de l’image dans la peinture.
Né en 1935 à Lübeck en Allemagne, Peter Klasen grandit dans une famille sensible aux arts. Son oncle, élève d’Otto Dix, et son grand-père, mécène et collectionneur, l’introduisent très tôt dans l’univers de la peinture.
Profondément bouleversé par la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle il perd son père et son oncle, les thèmes de la perte, des traces de la guerre et du corps morcelé seront au coeur de son travail et de son oeuvre. La lecture de Dostoïevski, Kafka et Thomas Mann jouera également un rôle déterminant et fera de lui un véritable maître des contrastes, fasciné qu’il est par l’hostilité de la ville moderne et les représentations du corps à l’état de marchandise.
A l’école avant-gardiste des Beaux-arts de Berlin où il est admis en 1955, Peter Klasen fait des rencontres déterminantes. Dès le début des années 60, avec ses Tableaux-rencontres, il s’approprie les signes de la consommation et les réinvente en explorant l’usage de l’aérographe. Rendant compte de la schizophrénie du monde, il met en scène l’image fragmentée du corps féminin, tirée d’affiches
publicitaires, de cinéma et de magazines. En 1962, il expose pour la première fois en France. Peter Klasen fut parmi les premiers à
dépeindre la réalité par le truchement à la fois de la photographie et d’une image publicitaire mettant en scène le corps et l’objet.
Plus tard on verra apparaître le thème de l’enfermement où l’artiste peint frontalement grilles, barrières, portes cadenassées, wagons et bâches de camion et, dans les années 2000, il développe une réflexion sur la fragilité de l’existence liée à la violence de nos
sociétés contemporaines.
« Le réel n’est rien d’autre que ce que je vous montre » Depuis les années 70, Peter Klasen expose un peu partout à travers le monde. De très nombreux articles et ouvrages lui sont consacrés, ainsi que quantité de rétrospectives dans les plus grands musées.
