Défi relevé et un immense succès pour Art Paris 2020
Première foire d’art post-confinement dans le monde
Tous les regards étaient rivés sur Art Paris, la foire d’art moderne et contemporain qui s’est close dans un enthousiasme général dimanche 13 septembre sous la voute solaire du Grand Palais.
Premier rendez-vous d’importance du marché de l’art depuis plus de six mois, cette 22ème édition qui a réuni 112 galeries de 15 pays s’est achevée sur un immense succès.Une fréquentation qualitative malgré la situation sanitaire
Le chiffre global de fréquentation est de 56 931 visiteurs. L’application stricte des mesures sanitaires a conduit à un abaissement volontaire de la jauge visiteurs à 3 000 personnes à l’instant T au lieu des 5 000 autorisées dans le Grand Palais et à une modification des flux du vernissage lissés sur toute l’étendue de la foire lors d’ouvertures privatives le matin de 10h à 12h afin de garantir un haut niveau de sécurité aux exposants et visiteurs en évitant tout bain de foules. Si le nombre de visiteurs grand public a baissé de 10% par rapport à 2019 (qui a accueilli 63 257 personnes), en revanche la fréquentation des collectionneurs et responsables d’institutions bondit à +25% par rapport à 2019 avec un cumul total de 23 218 invités professionnels et VIP.
L’ensemble des visiteurs a souligné l’audace et la ténacité d’Art Paris d’avoir réalisé une édition physique contre vents et marées après avoir été reportée au printemps, ré-inventée en ligne,pour renaître du 10 au 13 septembre. Cette édition historique a fait l’objet d’un ralliement inédit de l’ensemble des collectionneurs et institutions françaises qui ont répondu présent pour soutenir le travail des galeries et des artistes qu’elles représentent. Ils ont souligné également la vitalité de la scène artistique française incarnée par le focus de Gaël Charbau, la qualité des accrochages des galeries qui entremêlaient les générations à l’image du stand de la galerie Pauline Pavec qui orchestrait une rencontre entre Jacques Prévert et la très jeune artiste Mathilde Denize, la montée en gamme de la liste des galeries avec l’arrivée de poids lourds tels que Perrotin. |
La foire a accueilli une trentaine de cercles d’amis de musées, principalement de l’hexagone (en raison des restrictions de voyage) et de nombreuses personnalités telles que Brigitte Macron, Roselyne Bachelot, Catherine Frot, Michel-Edouard Leclerc, Alain Ducasse... Soixante-dix visites décryptées ont été organisées pour les collectionneurs avec le concours de l’Observatoire de l’art contemporain. Près de 450 journalistes ont été accrédités. |
Des ventes solides au rendez vous |
Cette édition avait valeur de test pour le marché de l’art et les ventes, nombreuses dans une moyenne de prix attractifs entre 5 000 et 30 000 euros, ont été au rendez-vous, démentant les pronostics les plus pessimistes. Au niveau historique, la Galerie Jean-François Cazeau a cédé un dessin de Giacometti et une sculpture de Chaissac à plus de 100 000 euros ; AD Galerie a écoulé deux sculptures de César des années 1950 à 150 000 euros et 200 000 euros respectivement ; la Galerie Traits Noirs a vendu 7 oeuvres de Miró, Hartung et Fontana entre 7 000 euros et 80 000 euros. |
Au niveau contemporain, la galerie Perrotin se réjouit de sa première participation à Art Paris avec une quinzaine d’oeuvres vendues dans une gamme de prix entre 2 000 euros et 120 000 euros pour les sculptures de Jean-Michel Othoniel. Même écho du côté de la galerie Jeanne Bucher Jaeger qui participait pour la première fois et a vendu une vingtaine de pièces de ses artistes portugais Miguel Branco et Rui Moreira entre 500 euros et 20 000 euros. Yvon Lambert se réjouissait d’avoir trouvé preneur, entre autres, pour deux peintures de Nathalie du Pasquier à 25 000 euros chacune. La galerie Nathalie Obadia confirmait à la clôture de la foire un meilleur chiffre d’affaires qu’en 2019 avec une vingtaine de ventes dans une fourchette de prix s’étalant de 10 000 à 200 000 euros pour une toile de Shirley Jaffe. La galerie Daniel Templon s’est défaite d’une dizaine d’oeuvres dont deux diptyques d’Abdelkader Benchamma à 40 000 euros chacun. L’attention des collectionneurs s’est portée également sur les expositions monographiques avec plusieurs sold-out, notamment à la Galerie Univer/Colette Colla, et la galerie canadienne Christopher Cutts de Toronto. |
Du côté des jeunes galeries, celles-ci font l’objet d’une prise en charge financière particulière de la part de la foire, qui reverse l’intégralité de sa billetterie, soit 110 000 euros, à ces jeunes structures fragilisées par la crise. Certaines ont enregistré de très belles performances. La galerie Pauline Pavec a cédé une trentaine d’oeuvres, proposées entre 2 900 euros et 3 900 euros pour les dessins de Prévert. Dans le secteur Promesses dédiées aux jeunes galeries de moins de six ans d’existence, la scène africaine a attiré l’intérêt des collectionneurs et institutions : Afikaris a vendu tous ses artistes dont toutes les toiles du camerounais Jean David Nkot à 15 000 euros. Succès également pour la galerie Véronique Rieffel d’Abidjan qui a trouvé preneur pour un « carré de survie » du Togolais Clay Apenouvon à 25 000 euros. La Galerie Bessières a résumé sa participation par un « C’est génial ! » avec une dizaine d’oeuvres vendues entre 2 700 et 10 000 euros pour les toiles d’inspiration géométriques de Stephen Ormandy. |
L’ensemble des galeries interrogées ont précisé avoir vendu à de nouveaux clients, français en grande majorité, confirmant l’engagement et la mobilisation des collectionneurs hexagonaux autour de cette édition hors norme qui fera date. Elles ont souligné également la forte présence des institutions et de collectionneurs de très haut niveau, corroborant la hausse notable cette année du visitorat professionnel. |
Art Paris, la première foire d’art moderne et contemporain à investir le Grand Palais éphémère au Champ de Mars en avril 2021 |
Premier salon d’art post-confinement dans le monde, Art Paris sera également la première foire d’art moderne et contemporain à investir, du 8 au 11 avril 2021, le Grand Palais éphémère au Champ de Mars : une spectaculaire structure temporaire du 21e siècle imaginée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, au pied de l’Ecole Militaire et dans l’alignement de la Tour Eiffel qui abritera les évènements parisiens du Grand Palais jusqu’à sa réouverture à l’occasion des Jeux Olympiques de 2024. |
Art Paris tient à remercier tout particulièrement ses exposants qui ont cru à cette édition de la résistance, les collectionneurs, les amateurs d’art qui se sont mobilisés en grand nombre malgré la pandémie. Art Paris remercie également chaleureusement ses partenaires : The Art Newspaper, Antik Batik, Artsy, Beaux Arts Magazine, BFM Business, Chabé, Connaissance des Arts, Diptyque, Euronews, IDEAT Contemporary Life, IESA, Immersion 3D L’Observatoire de l’art contemporain, Le Figaro Magazine, Le Journal des Arts, Le Quotidien de l’Art, Madame Figaro, Magic Event, Museum TV, Point de Vue, The Wall Street Journal, No More Penguins, OnlineViewingRoom. com, Point de Vue, RMN – Grand Palais, Ruinart, The New York Times, et l’ensemble des médias partenaires et les institutions parisiennes partenaires du programme VIP À Paris en septembre - Le Musée Privé partenaire rubrique Médias ART PARIS Direction générale d’Art Paris Relations presse Catherine Vauselle Mélanie Rosset |