Arriagada Carlos 1963 Serie Metal

Photo contemporaine

 

 

Carlos Arriagada né en 1963 est un des photographes les plus talentueux de sa génération. Il a exposé notamment au Musée Diego Rivera de Mexico et au Musée d'Art Moderne de Santiago, Chili. Nous vous présentons la série métal photographies argentiques (format papier: 40 X 30 cm) numérotées à 6 exemplaires (dont un pour l'artiste) signées au dos par l'auteur. Vous pouvez voir dans "Lire la suite" les photos de la Série Métal.
Prix : 1800 €

Arriagada Carlos 1963 Serie Metal  
Arriagada Carlos 1963 Serie Metal Arriagada Carlos 1963 Serie Metal
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Biographie Carlos Arriagada

1963 Naissance de Carlos Arriagada à Santiago du Chili 

1985/ 1988 Institut Professionnel d'Art et de Communication ARCOS à Santiago du Chili 

1988 Festival d'art vidéo, Institut Chilien- Français de la Culture, section expérimental, Santiago du Chili 

1990 Commence à travailler en tant que photographe indépendant dans les secteurs de la mode, la publicité, l'architecture et l'industrie.Il réalise également de nombreux portraits pour des comédiens, danseurs, musiciens... 

1990/ 1992 Ecole Photo Art à Santiago du Chili. 

1992 Premier Prix Couleur, Salon National d'Art Photographique, Santiago du Chili Fotografos de hoy, exposition collective, galerie Drugstore, Santiago du Chili 

1992 à 1995 Salon National d’Art Photographique – Institut nord Américain de La Culture – Santiago - Chili

1993 Second Prix « Monochrome libre », Salon National d'Art Photographique, Santiago du Chili Installe son premier studio photographique 

1994 Premier Prix « monochrome libre », Salon National d'Art Photographique, Santiago du Chili Second Prix « Nu artistique » 

1995 Mention d'honneur, Salon National d'Art Photographique, Santiago du Chili

1996 Cien fotografos,  exposition collective, galerie Ziewood, Santiago du Chili 

1997 Biennale d'art vidéo, clip Pesan mis pasos, Musée d'Art Contemporain, Santiago du Chili

Premier voyage à Paris. 

1998 Del mar a la cordillera, exposition collective, Musée Diego Rivera de Mexico

Del mar a la cordillera, exposition collective, Centre Culturel du Mexique, Santiago du Chili 

Del mar a la cordillera Galerie Ziewood – Buenos Aires - Argentine

1999 Del mar a la cordillera, exposition collective, Centre Culturel de Sao Paulo, Brésil 

Del mar a la cordillera Galerie Pierre Verger Bahia Brésil

Del mar a la cordillera Centre d’Art Moderne -Guilmes – Argentine

Del mar a la cordillera Maison de La Culture du Mexique – Santiago - Chili

2000 Deuxième séjour en France 

2001 Por Viaje vendo, exposition individuelle, Espace L’Oréal Santiago du Chili S'installe à Paris. 

S'installe à Paris. 

2003 Corps et Mouvements, exposition individuelle, Galerie Le Musée Privé, Paris

2004 Salon de La Photographie   Mairie de Paris - Paris

2006     17ème Salon des créateurs Centre Culturel Aragon – Orly - France

Exposition Fusion Nuts Gallery – Paris

Festival International de la Photographie Latino Américaine – Bassin de La Villette - Paris

2007 Itinéraires photographiques en Limousin Pavillon du Verdurier Limoges – France

Musées

1997 Del mar a la cordillera Musée Diego Rivera Mexico - Mexique 

1998 Biennale d’art vidéo Musée d’Art Contemporain Santiago Chili 

Prix

2006 Prix de La Photographie 17ème mai des Créateurs – Orly- France

1994 1er Prix Monochrome Libre Salon National d’Art Photographique – Santiago - Chili        

        2ème Prix Nu Artistique Salon National d’Art Photographique – Santiago - Chili 

1993 2ème Prix Monochrome Libre Salon National d’Art Photographique – Santiago - Chili         

        1er Prix Couleur Salon National d’Art Photographique – Santiago - Chili

Catalogues

Corps et Mouvement, Editions Le Musée Privé, Paris 2003 avec tirage de tête numéroté à 100 ex.

32ème salon National d'art photographique du chili, 1995

31ème salon National d'art photographique du chili, 1994

30ème salon National d'art photographique du chili, 1993

29ème salon National d'art photographique du chili, 1992

CARLOS ARRIAGADA : GEOMETRIES DE L’AMOUR

par Jean-Paul Gavard-Perret

Toute chose mentale a son arrière-pays qui se perd dans les ténèbres du corps dans sa nudité » écrit Bernard Noël. Et Carlos Arriagada cherche à dialoguer avec cette  présence qui se tient là-bas, dans le noir et le blanc de ses nus argentiques savamment composés. Il découvre un langage plastique  par lequel notre « Je » ricoche sur le « Tu » qu’il présente  pour nous  remplir  d’ombre et de lumière, de lumière et de silence. En conséquence et à  la question « Et vous, vous savez ce qu’il en est de l’amour ? »  le photographe répond à sa façon. Plus besoin de mots mais le silence que chaque tirage impose. L’artiste comprend que la vérité d’Eros en dépit des brames amoureux est silence. La poésie d’amour est une poésie muette. Vouloir connaître la nudité  par ce qu’écrire en écrit reviendrait à passer à côté. Non de l’outrepasser mais de passer outre.

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Carlos Arriagada force à changer nos habitudes, à laisser tomber notre façon de voir la nudité. Mais au sein de cérémonies lointaines et intouchables il nous en fait le complice plus que le voyeur. Il oblige à inventer nos propres ruses comme il le fait lui-même par effet de lumière sur la peau afin d’en capter les profondeurs. La nudité devient langage plastique. Il indique un chemin jusque là ignoré par effet de frontières, d’assemblages  et de mises en scène. Chaque prise est complexe. Le regardeur s’engage d’un côté, pour voir, revient, essaie un autre parcours. Sans fin son regard, change de ligne jusqu’à ce qu’il saisisse ce qu’il y a à saisir. Aller, venir, suivre les traits, les courbes, de nouveaux traits, d’autres lignes. . Arriagada fait du regardeur est un obsessionnel de sa propre obsession. Il aime  à l’isoler dans des labyrinthes de plans et dans leur ambiance troglodytique où se combinent l’espace et le temps.

La nudité telle qu’il la présente (et non représente ) reste la belle étrangère qui plus que faire rêver interroge. La femme allongée, debout ou assise donne à éprouver un sentiment de séparation en des chorégraphies statiques (plus que poses) inventées par l’artiste. Reste l’écart qu’il existe entre ces femmes et ceux qui les regardent. Les premières deviennent un éclat ou un état de dispersion dont on ne saura jamais rien. Pas même s’il permet d’entrevoir une révélation ou la destruction. Les deux probablement car elles sont inséparables. 

Arriagada nous fait glisser d’un état ordinaire de vision dans un état exceptionnel sans aucune prise sur le glissement. Bref   rien n’a lieu que le lieu.  L’artiste ne cherche pas à tout prix à créer un faux raccord entre le regardant et le regardé. Le corps est nu, mais la photographie demeure « habillée ». L’artiste sait que de l’amour de la nudité est d’abord celle de son inscription plastique. Elle seule génère  la stupéfaction et le mystère de féeries aussi chaudes que glacées. C’est bien en cela qu’une telle œuvre est importante.

De la plénitude de la nudité Arriagada caresse quelques bords et dresse quelques balises. Il se frotte viscéralement à son noyau mais pour n’en émettre que la syncope.  Chaque épreuve tente  d’éjaculer de l’entr’ouvert. Le photographe élabore une pénétration par déplacement et réappropriation inventive d’un espace et d’un corps que le regardeur possèdera jamais. Mais si le cliché reste forcément   de l’aplat il peut révéler des formes, des plaines et ses rondeurs aussi mentales que physiques. Tout se joue dans la sidération que la photographie décale.

Oscillant de l’intensité innommable de la nudité à ses contours nommables Arriagada garde la puissance de déstabiliser nos certitudes et notre façon de voir et de les déplacer  dans la modalité d’un proche et d’un lointain cher à Blanchot. La photographie se coude et se vertèbre en des lignes et des jeux de lumière où le non savoir se dresse peu à peu en un corpus (un corps puce ?) sinon de transparence du moins de  lumière émise des profondeurs de corps. De cet acte d’élucidation surgit ce qu’on peut nommer au moins une « restance » ou une résistance. Si elle ne donne pas l’illusion de la proximité des abîmes féminins elle permet d’en saisir le vertige et la fascination.

Jean-Paul Gavard-Perret

 

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Patrick Reynolds
 

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