TRANGRESSION, SUBVERSION, REGRESSION ?
Par Jean-Paul Gavard-PerretLA NUDITE PHOTOGRAPHIQUE
"Créer ne rend pas coupable. Et innocent pas plus." (Pierre Bourgeade)
A elle seule une des dernières oeuvre de P-H Reynolds résume toute l'ambiguïté et l'enjeu de la photographie de nue. Une femme (démultipliée comme pour en "rajouter une couche") est offerte au regard avide du voyeur. Pourtant il y a un bémol : sur le triangle inversé du sexe féminin est aposté le triangle d'un panneau danger.
Dans ce jeu de cache sexe ce n'est pas tant la femme en son intimité qui est marquée du sceau de l'interdit mais la photographie elle-même en sa feinte de monstration. De fait l’artiste pose plusieurs questions. Sous la transgression ne se cache-t-il pas toujours une régression ? Sous l'apparente subversion ne subsiste-t-il qu'une feinte de perversion ?
D’autant que la transgression et la subversion sont des concepts qui peuvent nous paraître désormais inopérants. Même si tout est beaucoup plus complexe qu'il y paraît dans une période portant de froidure et de repli moral. D’où le cri d’alarme posé par la photographie de Reynolds. Beckett jetait déjà inquiet son "imagination morte, imaginez, imaginez encore"à ceux qui se contentaient de l’exposition supposée brûlante de la nudité. Apparemment tout ce qui réalistiquement parlant est exhibé semble se réduire à la feinte de transgression, à une subversion frelatée comme si tout avait été dit, tout avait été montré. A cela plusieurs raisons apparentes : la fin des utopies des idéologies libertaires et des avants gardes aurait signé la fin des tabous. Mais qu’on y prenne garde garde : cette fin ne témoigne que d'un retour. Il en va de même de la prétendue crise des valeurs morales dans la société mondialisée qui signerait apparemment la fin des transgressions. De fait elle crée un faramineux retour du refoulé. Qu’il soit religieux ou politique. Et ce n’est pas parce qu’on veut interdire la burka que ce qui se cache dessous peut-être exhibé sans censure.
Transgresser c'est enfreindre une loi, la subvertir c'est l'outre passer. Or avec Nietzsche et sa mort de Dieu le mal aurait été fait côté spiritualité. Côté sexe Courbet aurait fait le reste avec son "origine du monde" qui mit le nez devant notre regard à la nuit sexuelle. La tabula rasa semblerait de mise. C'était déjà oublié que certaines avant-gardes elles-mêmes n'étaient déjà que le gros des troupes d'approches iconoclastes radicales mises en place avant elles. Question transgression et subversions certaines avant-gardes se sont prises les pieds dans le tapis. En particulier celles qui ont réussi et le Surréalisme en premier. Elles n'ont fait qu'instituer de nouvelles normes. Normes de subversion mais normes tout de même. Elles ont donné lieu à de souverains poncifs. Et il n'est pas jusqu'au pauvre Duchamp d'avoir été pris au pied d'une seule de ses lettres (le « Ready Made ») en oubliant sa « Mariée » et tous les problèmes qu’elle posait à qui veut proposer le dévoilement, la nudité
Dans les faits la morale n'a jamais été aussi omniprésente et paradoxalement la pudibonderie se retrouve du côté d'un progressisme à priori libertivore mais devenu liberticide à souhait. Plus question de dévier d'une morale (ou ce qui en tient lieu) du respect au nom de la défense de touts les minorités à risque (même si ces minorités sont la majorité : femmes, enfants par exemple pour prendre les moins mineurs quantitativement parlant). A l'interdit d'interdire fait place sous couvert de clause de sauvegarde l'impossibilité du moindre faux pas. Le bien recouvre l'esthétique, l'éthique fait office de beau. On ne juge plus une œuvre sur son langage ou son résultat mais sur son intention. C'est elle qui fait l'artiste ou le larron. Le radicalisme des actionnistes viennois dans les années 70 a donné le "la" de cette vision politique de l'art. Le slogan est devenu « il n'y a pas d'art sans morale ». Montrer une femme qui urine dans la bouche d'un homme comme avec la photographie "Piss" d'Andrès Serrano est jugé acceptable, mais qu'un homme pisse dans la bouche d'une femme serait jugé inacceptable au nom de la défense d'une "minorité".
La contamination morale joue plus que jamais. Et le moindre cliché se trouve vilipendé sous prétexte qu'une minorité est attaquée. Certes l'objectif est manifestement louable puisque le monstre rode toujours. Mais très vite on passe à une censure voire à une autocensure. L'objet change mais les gardiens de nouveau temple se lèvent déjà. Il est des sujets intouchables. Sur un plan religieux est réduit à antisémite primaire celui qui se prête au moindre bémol. Le concept d'éthique est devenu une rodomontade, une commodité de la conversation. Un tabou chasse l'autre. On pourrait aller jusqu’à citer tout autant la question de la pédophilie. Présent dans les années 80 comme quasiment un acte de formation il est devenu le mal absolu. On a vu ainsi disparaître dans un silence tonitruant certains auteurs et photographe. Michel Tournier est évincé de l'histoire de la littérature. Il en va de même pour un Guyotat dont le récit autobiographique de formation ou plutôt pour beaucoup de déformation « Arrière-fond » qui vient de paraître est passé sous silence. Tony Duvert qui inscrivit un temps le renouveau romanesque des Editions de Minuit son nom est effacé et son éditeur ne le publie plus. Quant aux photographies de Lewis Carroll et de David Hamilton elles sont vous aux enfers. Elles ne sont même plus offertes dans le rayon librairie des derniers sex-shops. Quant aux images pédophiles c'est pire. Qu'on trouve chez vous des photographies de jeunes enfants sont nus suffit à vous exposer à la garde à vue. Heureusement de petits malins ont trouvé de subtiles parades : l'exposition "Enfance d'Artistes" à Paris au début de l'année a donné un magistral coup de l'âne à la morale. Personne n'y a trouvé à redire car on n'y a vu que du feu. La signature tient lieu de blanc seing pour d'autres seins qu'on a pu voir sans enfreindre les foudres de la loi.
Le XXème siècle aura remis sur le devant de la scène la question de la pornographie en tant que phénomène ou dommage collatéral de la transgression et de la subversion. A travers lui se pose la question du corps et de ce que sa nudité dévoile ou pas. Elle pose aussi le problème de la dispersion ou la dilution du transgressif mais aussi du retour de la refoulé. On se souvient de la fameuse phrase de Robbe-Grillet qui savait ce qu’il en est de la nudité : "la pornographie c'est l'érotisme des autres"'. Preuve que la société ne perd jamais tous ses tabous. Car elle repose sur eux. Ils structurent l'inconscient individuel et collectif. Ceux-ci et ceux-là y trouvent aussi bien un exutoire qu'un refuge. Reste à se poser la question de savoir qu’est ce qu’une image ouvre ? Que devient l’art quand la nudité du corps s’en empare, c’est-à-dire l’agrandit, le blesse et le renverse ? Quelle sidération est proposée ?
Par elle-même la nudité n’est pas signe de transgression et de subversion. Tout dépend de l’usage qui en est fait. Chez la plupart des artistes la nudité s’oppose ainsi au dévoilement : elle dérobe, recouvre. Elle n’élucide rien. Elle est du motif, du leurre. Elle n’ouvre pas, elle ferme. C’est un piège du regard qui se retourne sur le voyeur. Comme l’écrit Bataille « la nudité peut-être la plus pudique des exhibitions, de la même nature ». On le voit dans la peinture religieuse mais jusqu’à la Justine de Sade (reprise par Klossovski) qui expose son sexe ouvert à la salle bondée d’une alcôve en prouvant qu’elle est Dieu. La monstration du « monstre » plus que par l’exhibition fiévreuse de l’objet passe par celle de langage. Il en fait ce qu’il en veut, ce qu’il désire en montrer. Une nudité coupable (" nuditas criminalis ") qui dénote la débauche, l’absence de vertu. Une nudité esthétique et hédoniste propre à faire sourdre des désirs vicaires. Ou une nudité plus profonde comme chez Arriagada ou Reynolds. Toujours est-il que la nudité ne se laisse affronter qu’après avoir affronté jusqu’au bout la nudité d’un langage qui va du " renversement " – tel que les mystiques l’entendaient – à celui des héroïnes sadiennes et de « L’empire des sens ».
Reste toujours à se poser la question de la valeur à donner à l’injonction de l’ordre que semble donner la nudité " tu dois regarder, regarde ". Toutefois ce n’est pas la nudité en tant qu’objet qui déchire les convenances mais le langage qui la soumet à sa trace et son grouillement à sa fièvre, à sa perversion, ou à la perversité de sa perversion en sachant jusqu’où on peut aller et où cela peut mener. Il y a là une infinité de possibles mais aussi d’impossibles, il existe autant d’ouvertures que de fermetures. Par exemple celle de la blessure ou celle que Bataille définit dans « L’Erotisme » comme « le sacrifice de l’intégrité d’un organisme ». Et l’auteur de préciser : « la nudité ne s’oppose pas forcément à l’état fermé, à l’état d’existence discontinue. Ce n’est pas forcément un état de communication qui révèle la quête d’une continuité possible de l’être au delà du repli sur soi » " .
Tout est donc question de langage, de forme : « si personne ne réduit à la nudité ce que je dis, retirant le vêtement de la forme, j’écris en vain » écrit encore Bataille dans Madame Edwarda. Cela renvoie d’ailleurs à ce que Blanchot énonce dans " L’espace intérieur " à propos de Sade : " L’oeuvre est oeuvre seulement quand elle devient l’intimité ouverte de quelqu’un qui peint et de quelqu’un qui la regarde, l’espace violemment déployé par la contestation mutuelle du pouvoir de montrer et du pouvoir de regarder». Néanmoins lever le secret de l’intime et inviter à un autre secret ne se fait seulement sur le registre de simple dévoilement figural. Photographier la nudité ne revient pas pour un artiste à poser simplement devant lui un objet qu’il saisit. Tout tient dans ce que le créateur pense et comment il pense son oeuvre. Tout ce qui a lieu tient dans ce que le regardeur y trouve et n’y retrouve pas, dans ce qu’il « touche » au moment où il l’aborde : projection, régression, subversion, représentation, sensation, affection qui font que l’ego sum et le cogito s’égalisent en une pensée corps, une pensée du désir, un désir de la pensée. Chez Arriagada ou Reynolds par exemple le nu existe pour exhiber une pensée dérobée diabolique, pour manifester une courbure de la pensée dans la façon de saisir, d’aborder le réel. Ce choix ne représente pas le symptôme de la décision métaphysique d’une fondation dans l’essence, l’idéal ou l’éternité.. L’exhibition-expérimentation du corps forme comme un plan en amont de la philosophie.
Le nu ne sert donc pas forcément – comme chez Hegel - à une quête de la forme idéale. Il existe chez Reynolds ou Arriagada comme chez d’autres le refus de la biffure de la beauté mais en même temps le refus d’une modélisation spirituelle à travers le « totem ». Le nu n’est plus un simple embrayeur d’une spiritualité. Il exclut la transcendance tout autant que l’archétype trivial. Comme l’écrit Jacques Henric " l’air peut y passer, un autre regard peut y travaille les images, offrir d’autres courbures ". Il arrive alors comme l’écrivait Pierre Bourgeade que " l’esprit sorte par les yeux pour se promener dans la viande et s’en contenter ".
Mais ce n'est pas simple. Franchir la frontière, transgresser le visible touche à notre plaisir, à notre jouissance mais, en conséquence, à nos possibilités d’angoisse puisque nos certitudes se voient interpellées par cette traversée. A cette aune et pour généraliser on peut même désirer changer d’éthique. Passer par exemple d’une certaine ascèse à un hédonisme. Mais il faut pour cela une force créatrice sinon on n’aura fait que changer d’ « éthiquette » comme l’écrit Daniel Sibony Et il joute qu ‘ « une étiquette ne fait pas une éthique ni mille enseignes une parole, ni cent drapeaux une cause, j’entends une cause qui nous dise, qui nous prête voie ou une parole qui nous tienne et qu’on puisse donner ». Mais il y a pire. Après que l’on estime avoir traversé une frontière, il arrive que ce qui se découvre n’est qu’une absence et non un changement " profitable ". La chose vue, inédite, imprenable, impensable nous ramène du pareil au même. Ne reste alors qu’une angoisse qui peut représenter d’ailleurs un plaisir mal consumé et mal accepté, un désir contourné de jouir de l’autre ou de l’ailleurs. Ne demeure donc qu’un vertige angoissant puisqu’au sein du passage espéré la différence recherchée s’est évanouie. La quête du changement avorte au moment même où le passage indique encore une tentation, une présence - mais une présence en creux puisque rien n’est arrivé, rien n’est donné sinon du fantasme. La délivrance est absente, tout ressemble à un départ raté, remis à plus tard en notre aveuglement et notre attente exaspérée, désespérée.
La transgression inscrit une coupure mais pas celle que l’on attendait. Le voyageur ne fait qu’emmener avec lui ses propres bagages, sa propre interprétation, son propre inconscient. Rien n’a et ne pouvait changer. Et c’est pourquoi franchir le seuil n’est souvent qu’un leurre. L’étrangeté espérée et explosive n’est plus qu’un baume, un cataplasme ou un affalement dans l’orthodoxe comme si l’inconscient ne connaît pas la traversée des frontières. Eternel traître il marque un comportement qui fait de nous un être répétitif. Le décor a tourné mais rien n’a changé en soi. Il n’existe pas de place à une réelle jouissance. Ne surgissent que l’âcreté et l’amertume. Elles désagrègent la jouissance d’un franchissement qu’on croyait réel mais qui butte en une étrange torsion vers un désespoir. Celui de s’être avoir par effet de subversion de la transgression elle-même.
L’être demeure le plus souvent corseté en ses mêmes protections, il étire sa continuité loin des ouvertures. Certes franchir ce seuil reviendrait à exister mais c’est bien là le problème. Passer la frontière ce serait dire j’existe : je suis dans le silence, l’abandon, le lâcher-prise qui tend certaines formes de nudité. Cependant passer outre, outrepasser n’est pas simple demeure au-dessus des forces de celui à qui l’inconscient une fois de plus jours des tours et des retours. La difficulté demeure entière de se situer en un tel franchissement qu’il faut extraire de la pure illusion et de la simple transgression. Passer du rend de victime à la liberté demande un autre orifice que celui qu’i=un sexe offert nous tend – ou feint de la faire. Cela engendre une peur immense. Et souvent le franchissement est paranoïsé. Le prix à payer pour le changement semble trop cher. Comme l’écrit Julia Kristeva « Passer devient alors un acte nulle, il ne se passe qu’à travers les paroles ou des images qui ne passent pas » (in « Soleil noir de la Mélancolie »).
L’être se dérobe avec la même ambiguïté qu’une femme fuit en sa nudité. et la fameuse scène de l’enfant qui rejoue avec une pelote de laine l’absence de sa mère et sa réappropriation peut demeurer un symbole parlant. L’enfant trame ainsi une répétition, une incantation pour croire combler un vide, il y engage l’automatisme de la répétition contre le franchissement. Se sera donc toujours lui et non sa mère le morceau manquant. L’être n’a cesse de tourner en rond, de déplacer le déplacement. Mais c’est contre quoi des artistes comme Reynolds, Arriagada, Bellmer, Serrano ou Maccheroni luttent. Ils tendent par leurs images de donner au regardeur un accès à lui-même à travers l’image de l’autre. Plus question de se défiler : et il y a soudain une urgence. Pour ce parcours initiatique aucun chérubin au glaive flamboyant est utile. Nous sommes là comme hors du monde dans le monde car tout se passe comme si ce dedans jusque là occulté se déclarait enfin. Une brèche est ouverte dans ces zones habituellement soustraites aux rites de la connaissance.
Dans de telles œuvres une lumière noire engage à une autre connaissance : ce qui se pense n’ose se penser. Tout vacille dangereusement, bascule. D’où la force de ce franchissement, de ce passage dans les canyons les plus profond de l’être, d’où l’enchantement, l’extase nue de ces photographies où l’être se perd en lui pour se retrouver. Ces clichés (ou plutôt ces « épreuves ») nous forcent et nous délitent. Ils nous rappellent que nous sommes " ça " (aussi) et que nous l’avons toujours été. De telles œuvres deviennent de fantastiques machines désirantes mais où le désir n’est plus frelaté. Chaque scène devient un lieu mental. Ainsi Reynolds par des procédés théâtraux conduit à une réflexion majeure. La photographie de moque non de la nudité au contraire mais du système de la mode. L’artiste crée une tension essentielle entre réalité et imagination. Il interpelle celui qui regarde en l’introduisant dans les coulisses du spectacle qu’il peut voir sans être vu au coeur d’une perception accrue des corps en mouvement afin d’en recevoir plus directement leurs sensations. Le théâtral photographique est mobilisé par un langage plastique qui devient un révélateur d’une nature inédite. Il ne se contente pas de ce que Sade écrit dans « La philosophie dans le boudoir » : « Voluptueux de tous les âges et de tous les sexes c’est à vous seuls que j’offre cet ouvrage ». La connivence qu’il propose est d’un autre ordre. Les concepts d’érotisme ou de pornographie deviennent des concepts vides. Seule la forme fascine. Elle n’avance pas cachée. Le corps sort du tombeau de sa nudité et non seulement afin de proposer un baiser funèbre. Ce n’est plus seulement la nudité mais la photographie qui est épiphanique.
La fête dionysiaque peut à ce titre prendre de multiple aspect. Elle peut oser aussi la violence et le tragique. Dans le cas de l’Assomption ou de descente aux enfers il n’est pas facile de distinguer les ouvertures effectives des trompe l’œil donc des trompe-toi toi-même. La nudité ne s’évente pas facilement. Il faut trouver les moyens de le faire sortir de l’ombre et de lui faire parler en faisant abstractions des extases mystiques et des plaisirs vicaires. L’image de la nudité, l’image la plus nue n’est la plus évidente. « La plus simple image n’est jamais simple. Son évidence peut être un évidement évidemment » écrit Didi Hubermann. C’est pourquoi il faut toujours aller lorgner du côté des abstracteurs de quintessence que sont les Reynolds, les Arriagada. Car si au temps de Bellmer un certain réalisme, une certaine littéralité était nécessaire il faut désormais aller chercher vers d’autres voies l’image la plus nue. Dans son apparent sommeil les plus aveugles peuvent voir et les sourds entendre.
Jean-Paul Gavard-Perret
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Docteur en littérature, J.P. Gavard-Perret enseigne la communication à l’Université de Savoie (Chambéry).
Membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création, il est spécialiste de l’Image au XXe siècle et de l’œuvre de Samuel Beckett.
J.P Paul Gavard-Perret poursuit une réflexion littéraire ponctuée déjà d'une vingtaine d'ouvrages et collabore à plusieurs revues.
Quelques ouvrages de J.P. Gavard-Perret
•Mis fits et autres histoires ceintes
Atelier Vincent Rougier, 2010
•"La mariée était en rouge" -
Le chant du cygne, 2009
•La jeune femme qui descend l'escalier
Le chant du cygne 2008
•Beckett et la Poésie : La Disparition des images - Le Manuscrit, 2001
•Trois faces du nom - L´harmattan, Paris
•Chants de déclin et de l´Abandon - Pierron, 2003
•A l´Epreuve du temps - Dumerchez 2003
•Donner ainsi l´espace - La Sétérée 2005
•Porc Epique - Le Petit Véhicule, 2006
•Les Impudiques -Editions du Cygne, 2007
•'Image est une chienne - L'Ane qui butine, 2007
•Mon ex a épousé un schtroumpf" -sous le pseudonyme de Garr Gammel - Editions Chloé des Lys, 2008
•etc.