Eliana Minillo Artiste plasticienne née en 1961 à São Paulo Brésil
Atelier- Rua Nova Cidade,354 -Vila Olímpia- São Paulo/SP Brasil 04548-000
Tel - 00 55 11 3842 4650 /00 55 11 8962 5306 /00 55 11 3044 6351
eminillo(at)hotmail.com
Peinture de Eliana minillo
Formation |
80/85- Arts Plastiques/ Fondation Armando Álvares Penteado (FAAP) 84/85- Moniteur en gravure / FAAP 1985- Stage de licence en Arts 83/85- Assistante /Institut de recherche FAP/ FAAP 1990- Coordination de formation/ Centre Culturel São Paulo 1992- Cours de Modelage et de stylisme au Senac/ SP |
Prix |
2010- Prix de Peinture “GÉANT DES BEAUX ARTS”- Salon d’Automne de -PARIS- France 2010- Diplôme d’honneur - Semaine du Salon d’Automne à-Riyad- Arabie Saoudite 2009- Diplôme d’honneur -1° Biennale d’Arts et de Littérature du Caire- Egypte 2008- Premier prix de peinture – “P.CAZEAU - J.F.TECUCIANU”- Salon d’Automne de PARIS- France |
Peinture de Eliana Minillo |
Expositions individuelles |
2007- Exposition Villes imaginaires /Réserve Culturelle de Sao Paulo (SP) 2005- Exposition Sens et Nonsens au Pays des Merveilles / Cultural Blue Life-SP 2004- Exposition Ligue Mondial de Volley / Gymnase d’ Ibirapuera -SP 2003- Exposition Intermezzo / Art Lofts- SP Vente aux enchères Du Palace / SP 1986- Exposition au Restaurant Dinho’s Place / SP |
Peinture de Eliana Minillo |
Expositions Collectives (Coletivas) |
2010- Salon d’Automne Moscou- “l’Année de la France en Russie” - Moscou-Russie 2010- Salon d'Automne de Paris-Espace Champerret- Paris –France 2010- Exposition “Bossa Nova sur les Terres Du Tannat”- Château Bouscassé – Maumusson-Laguian- France 2010- Exposition“Bossa Nova in Marciac”-Festival International de Jazz Marciac- France 2010- Semaine du “Salon d'Automne” à Riyad- Arabie Saoudite 2009- I° Biennale d’ Arte et de Littérature du Caire- Egypte 2008- Salon d'Automne 2008- Espace Auteuil- Paris -France 2006- Um Bonde Chamado Tranvia- El Tranvia Cultural- SP 2006- Souterrains- Association de Collage -SP 2005- Livre de chevet- Association de Collage- Maison du Portugal- SP 2005- Parapeitos- Association de Collage- Alliance Française de Brooklin- SP 2005- 2º Salon d’Art pour La Paix- WTC- SP 2005- Une Touche Féminine- Canvas/Hilton Morumbi -SP 2003- Voyage- Collective Galerie Mali VillasBoas-SP 1986- II Exposition de Peinture ABCCA-SP 1985- XVII Annuel d’Arts Plastiques et Visuels- FAAP-SP 1985- I Exposition de Peinture ABCCA-SP 1984- I Salon des Arts Plastiques d’ Alphaville/ CCA-SP 1983- Salon des Arts “Sindicato Ano Zero” -FAU / USP-SP 1983- XV Annuel des Arts Plastiques et Visuels- FAAP-SP 1983- V Mostra Nova -Centro de Artes Shopping News-SP |
Peinture de Eliana Minillo |
Autres références |
2010- Couverture photographique de la donation de La sculpture “ La porteuse de Parfum” de Victor Brecheret au Sénat Français 2010- Co-Auteur Du film "Walter Lewy –Pieintre Du Silence" produit par Claude Martin Vaskou 2009- Couverture photographique- “O Caminho do Café”- Année de La France au Brésil-São Paulo / Rio de Janeiro / Minas Gerais 07/10- Recherche et documentation pour le projet -Walter Lewy- Aventure Surréaliste 2006- Projet pour La salle Académie Du Groupe ACCOR Brésil 2005- Peinture scénographique pour Le mariage de A Onassi (Fundação Oscar Americano) 2004- Publication “Brasil ArtShow” 2ème édition 90/03- Dessin et création de tissus imprimés pour La mode et La décoration 88/92- Illustration pour des magazines, revues et publications 85/01- Scénographie/ Promoção e Eventos- Carlos Duailibi e Perla Nahun 1983- Projet De fresque Anglo-brésilienne (sous La direction du muraliste britannique Walter Kershaw) |
Eliana Minillo |
De descendance italienne , elle est née au Brésil à Sao Paulo et commence à peindre à 15 ans. Elève de la Faculté des Arts Plastiques de São Paulo (FAAP) de 1980 à 1985. En plus de sa licence en Arts , elle est assistante du cours de gravure dans cette même faculté. De 1984 à 1989 elle exerce dans plusieurs agences de publicité, prenant la fonction de directrice artistique à partir de 1986 .Elle est responsable de la création de catalogues et de matériels promotionnels. Dans le même temps elle travaille en freelance pour l’illustration de revues et autres publications. À partir de 1986 , elle se voit confier plusieurs projets de décors scénographiques et installations pour des entreprises et des évènements , parmi lesquels on peut citer le projet d’espace interactif “Académie” au siège du groupe ACCOR à São Paulo en 2006. En décembre 1990 , elle est invitée pour assurer la coordination du bureau de dessin du Centre Culturel de São Paulo . Dans le même temps elle suit le cours de Stylisme et Modèles du SENAC. Elle s’éloigne partiellement de la sphère artistique de 1990 à 2003 , période pendant laquelle elle fonde un atelier de création et de développement de tissus imprimés pour la mode et la décoration . Elle participe depuis les années 80, à de nombreuses expositions parmi lesquelles on peut citer en 2005 l’exposition individuelle “ Sens et Nonsens “ dans laquelle elle trace un parallèle plastique avec l’oeuvre littéraire de Lewis Carroll. En mai 2007 , elle réalise une exposition individuelle dans l’Espace Réserve Culturelle de Sao Paulo. Intitulée “Villes Imaginaires” son objet de recherche et de travail plastique a comme interrogation et support les déchets de bois, métal et papier recyclés, entre autres, en leur appliquant un nouveau concept visuel qui provoque un questionnement sur le milieu urbain . Parallèlement à son travail plastique, elle est conviée par Claude Martin Vaskou, depuis 2006, pour coordonner le projet de réhabilitation du peintre surréaliste Walter Lewy (1905-1995). Elle est co-auteur du film « Walter Lewy, peintre du silence » produit par Claude Martin Vaskou. En 2008, elle participe pour la première fois à une exposition en dehors du Brésil, présentant au traditionnel Salon d’Automne de Paris une oeuvre où elle fait une relecture de « La mariée » de Marcel Duchamp ; oeuvre qui obtient le premier prix de peinture de ce salon historique. Evènement qui ne s’est produit, pour un artiste brésilien, qu’en 1923 où Victor Brecheret a été le lauréat du prix de sculpture . Cette distinction lui a permis de participer, dans la délégation française à la 1° Biennale d’Art et de Littérature du Caire où elle a reçu un diplôme d’honneur pour les deux oeuvres présentées : «Ce que nous voyons est l’image de notre désir» et «Entre la recherche de se trouver et le plaisir de se perdre». Ce prix a été remis à 10 artistes sur les 120 participants. En raison de cette distinction, elle a été invitée une fois de plus à participer à la Semaine Du Salon d’Automne de Paris qui eu lieu en mai 2010, à Ryiad (Arabie Saoudite). A cette occasion, elle a reçu un diplôme d’honneur et de Mérite du Ministre de la Culture pour ses deux oeuvres : «Le poète du désert» et «Le chasseur de Mémoires». Seule représentante brésilienne invitée dans la section spéciale « Europe –Amériques » au Salon d’Automne de Paris 2010 elle a été distinguée du Prix de peinture « Géant des Arts » Sélectionnée par le comité Russe pour participer, dans le cadre de l’Année de la France en Russie, à l’édition commémorative du Salon d’Automne à Moscou , elle est l’unique représentante du Brésil , aux côtés d’autres jeunes talents mais aussi près d’oeuvres d’impressionnistes et de fauves français acquis à l’occasion des Salons d’Automne de Paris par les collectionneurs russes et qui appartiennent aujourd’hui au Musée Pouchkine de Moscou et à l’Hermitage de Saint Petersbourg . Actuellement son travail a comme base ses études et recherches où, non seulement elle continue à s’interroger, au travers du dessin et de la peinture principalement, mais où elle déconstruit, fragmente le corps humain, tout en recherchant une nouvelle symbolique qui a pour fondement les Archétypes Modernes de Salomé et Narcisse . Son oeuvre est présente dans des collections particulières au Brésil, en France, en Angleterre et en Italie eminillo(at)hotmail.com www.artisho.com/Eliana-Minillo |
ELIANA MINILIO OU L’ENIGME DE LA PEINTURE par Jean-Paul Gavard-Perret |
L'œuvre d'Eliana Minilio en dépit de ses structures très charpentées crée une suite d'errances voulues, prolongées, appuyées et contrôlées en dépit de la fougue qui les font éclater en gerbes paradoxales. La contrainte et l'effusion sont liés dans un lyrisme particulier et qu'on ne trouve pas en Europe. Endépit de son back-ground occidental - plus précisément italien, néerlandais et russe - l'œuvre reste typiquement propre à ce que l'on rencontre seulement dans la peinture de l'Argentine et du Brésil. La rêverie est orientée afin que la "peau" de chaque toile se déploie selon un cérémonial fascinant. En lui la passion s'épanche tout en se contenant. Le traitement abstrait n'y est pas pour rien. Il permet à Eliana Minilio de trouver sa mesure. En coupures, en zigzags, en ascensions pour rayer la blancheur défensive de la toile, l'espace se dédouble. Dans des conjonctions des lignes il laisse éclore des géométries de flux intimes. L'artiste l'épure dans un bouquet de couleurs. La vie surgit en extase mais garde son mystère. Chaque toile devient une manière de perdre pied. Ce qui fait décor n'a pourtant rien d'un ordre de l'apparat. A travers le flux des couleur l'invisible perdure en ce qui tient à l'ordre de structures imparables. Tout se remplit de promesses. Une circulation se produit et pourtant le regardeur est comme placé face à un mur très haut, infranchissable. La substance même de l'image reste donc l'énigme. Le regard est plongé dans une interrogation. Il cherche à savoir de quoi est fait l'éclat qu'il lèche des yeux. Devant le savamment charpenté demeure l'incertitude. Le jeu des lignes et des couleurs crée un couple dans lequel les premières gardent le songe des secondes et vice-versa. Ce qui demeure caché est devant nous. Mais l'espace pictural est moins l'étendue qu'unité capable de faire surgir une intériorité par effet de peau. Il y a là un théâtre aussi immense, qu'intime, objectivement subjectif. Ferme il fluctue tout autant au sein d'une perfection formelle. Si bien qu'on peut se demander si une telle œuvre n'incarnerait par excellence l'énigme de la femme à la fois pécheresse et sainte, ascète et sensuelle. Chaque toile introduit au centre d'une pure mythologie fantasmatique en cet indissociable mélange de couleurs et de lignes pose la question essentielle a savoir : "d'Où de telles images sortent ?". Le regardeur ne peut que se tenir dans l'expectative. Dans une attention concentrée. Il peut juste affirmer que dans le jaillissement de spasmes plastiques s'abîme et renaît la convoitise aussi mystique que sensorielle. Emilia Minilio nourrit donc nos désirs païens de participation charnelle, sensuelle, tellurienne, dionysiaque et panthéiste. Elle les lie tout autant à une exigence de spiritualité. A sa manière l'artiste crée par sa peinture un désir particulier. Il est éloigné du simple fantasme et ouvre à la fansmagorie capable de faire lever l'Imaginaire. L'impossible étreinte du monde se fracture dans une fête que l'artiste à la fois fixe et met en mouvement. Jean-Paul Gavard-Perret |