3,16 millions d'euros pour la collection Simeoni, dédiée à l'art du XVIIIe siècle
1,26 millions d'euros pour un chef-d'œuvre de l'ébéniste Bernard Van Riesenburgh,
surnommé « la petite Joconde du mobilier XVIIIe »Plus de 3 millions d'euros frais compris ont été totalisés lors de la vente aux enchères de la collection de René Simeoni, dédiée à l'art du XVIIIe siècle, organisée le 2 juillet 2021 à l'hôtel Drouot, à Paris, par Maître Hugues Taquet. Avec 99 % des lots vendus, cet ensemble constitué d'une centaine de tableaux anciens, céramiques, objets d'art asiatiques et meubles allant de la fin du XVIIe siècle jusqu'au début du XIXe a été vivement soutenu par les acheteurs. « La mobilisation des collectionneurs français et étrangers témoigne de l'enthousiasme du marché de l'art international pour les collections constituées avec autant de goût et de sincérité que celle de René Siméoni », ont livré le commissaire-priseur avec l'expert en mobilier et objet d'art Pierre-François Dayot.
La section des meubles anciens expertisés par Pierre-François Dayot a été fortement plébiscitée par les acheteurs, notamment les pièces réalisées par les plus emblématiques ébénistes du XVIIIe siècle comme André-Charles Boulle et Bernard Van Riesenburgh (BVRB), dont une armoire à folios a été achetée à 1,26 millions d'euros par un acquéreur français.
|
- 1,26 millions d'euros frais compris pour une armoire à folios de Bernard II Van Riesenburgh (1700-1760), chef d'œuvre de BVRB surnommé « la petite Joconde du mobilier XVIIIe » et classée monument historique. « Sans aucun doute à inscrire dans la liste des cents meubles les plus importants du XVIIIe siècle », renchérit l'expert Pierre-François Dayot en précisant que le meuble appartenait à Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794), qui occupa d'importantes fonctions politiques sous le règne de Louis XV et dont la prestigieuse collection reste l'une des plus importantes références en matière de mobilier XVIIIe. - 410.800 euros frais compris pour un cabinet en marqueterie d'ébène, meuble précurseur d'André-Charles Boulle (1642-1732). « Très peu de meubles de Boulle de cette époque (vers 1670) sont identifiables », s'enthousiasme l'expert Pierre-François Dayot à propos de ce cabinet à riche décor floral et végétal attribué à André-Charles Boulle. - 410.800 euros frais compris pour une rarissime commode en laque de Coromandel d'époque Louis XV. « Ce meuble est une évocation directe de la fascination du XVIIIe siècle pour l'Extrême Orient », explique Pierre-François Dayot en précisant que la laque de Coromandel s'avère particulièrement rare et recherchée depuis le XVIIIe siècle pour sa polychromie. |
|
|
| Une exceptionnelle collection de meubles anciens qui remontent à une période allant de la fin du XVIIe siècle jusqu’au début du XIXe, parmi lesquels figurent plusieurs pièces iconiques de l’âge d’or du mobilier français, a été identifié à l’occasion d’un inventaire de succession dans une maison des Yvelines par maître Hugues Taquet commissaire-priseur. Pour rendre hommage au goût et à l’œil du collectionneur récemment disparu, René Simeoni, une vente aux enchères de cet ensemble mobilier sera organisée le 2 juillet 2021 à l’hôtel Drouot, à Paris, avec l’expert Pierre-François Dayot. Les plus illustres ébénistes du XVIIIe seront mis à l’honneur à l’instar de Bernard Van Riesenburgh avec l’un de ses chefs-d’œuvre classé monument historique, une armoire à folio estimée entre 200.000 et 300.000 euros, et André-Charles Boulle représenté par un meuble précurseur estimé entre 100.000 et 150.000 euros. |
|
Capucine Bordet
Communication
+33 (0)6 87 14 84 73
Cabinet de conseil et communication
69, rue Sainte-Anne
75002 Paris
|
