Mot de Tatyana Franck 2015 fut une année riche en événements pour le Musée de l’Elysée. |
Tatyana Franck, Nuit des images 2015 © Gregory Collavini |
coup de coeur publicitaire
La Fondation Beyeler fête les 100 ans de la toile Carré noir de Kasimir Malevitch
Riehen/Bâle. Voici exactement un siècle que le 19 décembre 1915, la galeriste Nadejda Dobytchina inaugurait dans son appartement privé de Saint-Pétersbourg (alors, Petrograd) « La dernière exposition futuriste de tableaux 0,10 ». Cent ans plus tard, la Fondation Beyeler rend hommage à la naissance du Carré noir de Kasimir Malevitch, qui était au coeur de cette présentation. La « Joconde de l’art non figuratif » de Malevitch est encore présente jusqu’au 10 janvier à la Fondation Beyeler, où elle constitue le centre de la reconstitution critique « À la recherche de 0,10 », consacrée aux artistes de l’avant-garde russe. Le samedi 19 décembre 2015, le musée célèbrera entre 10 et 18 heures les cent ans de la présentation originelle de l’énigmatique tableau de Malevitch. Des visites guidées thématiques en plusieurs langues, un atelier de maquillage suprématiste, des lectures de poèmes futuristes russes, des romances musicales russes et un bar à vodka avec DJ font partie du programme festif du centenaire du Carré noir de Kasimir Malevitch. Cette date marque en effet l’inauguration de l’exposition de 1915 et la toute première présentation du Carré noir. |
Illustration : Photographie d’Olga Rozanova, Xénia Bogouslavskaïa et Kasimir Malevitch à l’exposition « 0,10 », Petrograd, 1915. Archives nationales russes de littérature et d’art, Moscou. |
MAMAC Nice Le précieux pouvoir des pierres
Le précieux pouvoir des pierres Marina Abramović, Michel Blazy, George Brecht, James Lee Byars, Pierre Laurent Cassière, Marion Catusse, Marine Class, Hubert Duprat, Jean Dupuy, Paul Armand Gette, Isabelle Giovacchini, Guillaume Gouerou, Laurent Grasso, Alicja Kwade, Didier Mahieu, Aurélien Mauplot, Éric Michel, Damián Ortega, Ève Pietruschi, Emmanuel Régent, Evariste Richer, Jean-Philippe Roubaud, Bettina Samson, Valentin Souquet. MAMAC Vernissage : Les minéraux suscitent la curiosité et l’émerveillement collectifs. Qui, petit ou grand, n’est pas parti à la chasse aux cailloux, collecter les spécimens les plus curieux pour les arranger en une constellation de petits trésors ? Cet attrait oscille entre la simple curiosité d’amateur et la contemplation esthétique, entre la croyance spirituelle ou magique et l’expérimentation scientifique. Si cette fascination en art s’inscrit dans une histoire qui reste encore à écrire, aujourd’hui force est de constater l’engouement des artistes actuels pour la minéralogie et plus spécifiquement pour le précieux pouvoir des pierres. Certains artistes les utilisent brutes tels des ready-mades re-sensibilisés, les collectent, les mettent en scène ou les représentent, quand d’autres les soumettent à des expérimentations, les transforment et produisent des simulacres.
|
Légende et crédit photo : Alicja Kwade (1979, Katowice) Lucy, 2004-2006 Charbon noir pressé et agent adhésif 14 x 14 x 18 cm Courtesy KÖNIG GALERIE, Berlin © Alicja Kwade - Photo : Matthias Kolb |
Moussa Sarr Galerie de la Marine Nice
Exposition Moussa Sarr Corpus Delicti février - 3 avril 2016 Vernissage > Vendredi 5 février à 19 heures En présence de Maître Gérard Baudoux, Adjoint au Maire de Nice, délégué aux musées et à l'art moderne et contemporain & de l'artiste Galerie de la Marine 59, quai des Etats-Unis – Nice - www.nice.fr Du 6 février au 3 avril 2016, la Ville de Nice invite le jeune vidéo-performeur Moussa Sarr, à présenter son exposition Corpus Delicti à la Galerie de la Marine : 6 vidéos, 9 photographies, une installation et une sculpture. Le vernissage de l'exposition aura lieu vendredi 5 février à 19 heures. Jeune artiste émergent, Moussa Sarr est un vidéo-performeur et photographe. Né à Ajaccio en 1984, d'origine sénégalaise, après son diplôme aux Beaux Arts de Toulon et au Fresnoy, ce jeune artiste doué connait une ascension rapide. Ses vidéos ont intégré en 2014 des collections prestigieuses telles que celles du Fonds National des Arts Plastiques à Paris, et Artemis / François Pinault. |
Légende et crédit photo : Moussa Sarr Corpus delicti, photographie, 153 x 125 cm, 2014 |
The Metropolitan Museum of Art Dramatic Indian Sculptural Masks
The Metropolitan Museum of Art | 1000 5th Ave at 82nd Street | New York | NY | 10028 Dramatic Indian Sculptural Masks to be Featured in Exhibition on Theme of Vishnu at Metropolitan Museum Exhibition dates: December 19, 2015–June 5, 2016 Five rare wooden sculptural masks made in India—recently acquired by The Metropolitan Museum of Art—will be the highlighted works in the special exhibition Encountering Vishnu: The Lion Avatar in Indian Temple Drama, opening at the Met on December 19. Worn by actors in dramatic plays that were presented during religious festivals in southern India, the masks represent a largely unrecorded category of late medieval devotional art from India. The appearances of Vishnu in many guises, known as avatars, are most famously celebrated in his Ten Avatars (Dasavatar). In this exhibition, Vishnu's Narasimha (man-lion) appearance will be celebrated with several dramatic sculptural depictions. They all explore the theme of Vishnu in his man-lion form, revealing himself at the court of an evil king in response to the king's attempts to slay his own son for his unwavering devotion (bhakti) to Vishnu. A frightful battle ensues in which Narasimha finally overcomes the protective magic that the evil King Hiranyanatakam surrounds himself with, and Narasimha disembowels the king. Order is thus restored to the universe. |
Narasimha, South India (Tamil Nadu), |
This narrative is dramatically represented in sculptures and painting, and when staged it is given heightened drama by the wearing of these powerfully expressive masks. This temple drama, known as Hiranyanatakam, is still performed in the Kaveri delta region of Tamil Nadu, in villages around Thanjavur in southern India. Along with the masks, the exhibition will present works in bronze, sandstone, and wood, as well as miniature paintings, lithographic devotional prints, and early photography, all of which illuminate the theme of Vishnu's divine appearances. Dating from the 6th to the 20th century, the 30 works will be drawn from the Met's collection, as well as private collections, and will include an extraordinary seated sandstone Narasimha from the sixth or seventh century. The exhibition is made possible by The Miriam and Ira D. Wallach Foundation Fund. The exhibition will be organized by John Guy, Florence and Herbert Irving Curator of the Arts of South and Southeast Asia. |
Gérard Fromanger CENTRE POMPIDOU
Gérard fromanger Le Centre Pompidou consacre une exposition à l’oeuvre de Gérard Fromanger. Entre 1964 et 2015, à travers un parcours thématique composé d’une cinquantaine de peintures, de deux sculptures, d’une dizaine de dessins et d’un film, dans les espaces réunis de la galerie du musée et de la galerie d’art graphique, cette rétrospective inédite invite le public à découvrir les différentes expressions d’une dualité au coeur de l’art de Gérard Fromanger : la passion picturale et le souci du monde. |
Le coeur fait ce qu’il veut, Peinture-Monde, |
Interview de E. Le Bail sur Emile Verhaeren
L’exposition, montée en co-commissariat avec Nicole Tamburini, historienne de l’art, illustre l’acuité de l’écriture et de l’oeil de Verhaeren, passeur d’art. Il fut l’ami fidèle de nombreux artistes de son temps, des écrivains bien sûr comme Stefan Zweig, Rainer Maria Rilke ou Romain Rolland mais aussi des peintres, sculpteurs ou graveurs qui inventèrent un art engagé et total. Ceux que l’on ne nomme pas encore postimpressionnistes, pointillistes et symbolistes mais qui impulsent un vent de contestation et de liberté sur l’art. Critique d’art mais aussi collectionneur, Verhaeren a soutenu passionnément, fiévreusement, les avant-gardes de son époque, contre les critiques virulentes et les railleries populaires. Sa poésie est empreinte d’un grand souffle et d’une énergie vitale, prônant la naissance d’une civilisation nouvelle basée sur la recherche d’une justice sociale qui interpelle le lecteur aujourd’hui encore, plus d’un siècle après sa création. |