© Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, agence Pierre-Antoine Gatier. Photo Maxime Tetard

Un nouveau lieu pour faire vivre et partager la collection

Nouveau musée parmi le réseau de lieux et d’initiatives développés depuis 2006 par François Pinault, la Bourse de Commerce — Pinault Collection propose un point de vue sur la collection d’œuvres contemporaines qu’il rassemble depuis plus de cinquante ans, à travers un programme d’expositions et d’événements.

« À la faveur de l’ouverture d’un nouveau lieu de présentation de ma collection à la Bourse de Commerce, au cœur de Paris, une nouvelle étape est franchie dans la mise en œuvre de mon projet culturel : partager ma passion pour l’art de mon temps avec le plus grand nombre. » François Pinault

https://www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce

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Alberto Giacometti
1. Alberto Giacometti, Portrait de Marguerite Maeght, 1961. Huile sur toile, 130 x 96,5 cm. Collection Adrien Maeght, Saint-Paul-de-Vence © Succession Giacometti (Fondation Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2021
2. Alberto Giacometti, Le Chien, 1951. Bronze, 47 x 100 x 15 cm. Collection Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence © Succession Giacometti (Fondation Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2021

GIOVANNI, AUGUSTO, ALBERTO, DIEGO ET BRUNO

Exposition du 3 juillet au 14 novembre 2021

Du 3 juillet au 14 novembre 2021, la Fondation Maeght propose une première mondiale en réunissant les cinq artistes de l'exceptionnelle famille Giacometti originaire du village suisse de Stampa : Giovanni, Augusto, Alberto, Diego et Bruno Giacometti, cinq artistes aux parcours différents mais entremêlés. Sous le commissariat de Peter Knapp, l'exposition « Les Giacometti : une famille de créateurs » invite à découvrir les talents et les influences artistiques de chacun dans leurs domaines de prédilection : peinture, sculpture, design et architecture.

« Évidemment, tout le monde connaît Alberto
mais moi j'avais envie d'exposer pour la première fois
les cinq artistes de cette famille créative.
En les exposant tous ensemble, j'espère
faire connaître les prénoms des quatre autres. »
Peter Knapp

Cette exposition originale permet de découvrir à travers plus de 300 œuvres l'importance de cette famille dans le tournant de la modernité de la première moitié du XXe siècle. Autour d'Alberto Giacometti, le plus connu de la famille pour ses sculptures emblématiques, les visiteurs pourront découvrir le travail de son père Giovanni, dont les peintures recèlent une puissance chromatique extraordinaire et qui compte, avec Ferdinand Hodler, Cuno Amiet et Félix Vallotton, parmi les peintres phares de la modernité suisse. L'exposition met également en lumière l'œuvre d'Augusto, cousin d'Alberto, précurseur de l'art non figuratif, qui amorce avec ses premiers pastels réalisés à Paris au début du XXe un langage personnel abstrait et coloré ; l'œuvre de ses deux frères, Diego son cadet, l'autre « paire de mains » et modèle de prédilection d'Alberto, qui s'illustra notoirement dans la création de pièces d'arts décoratifs et Bruno, le plus jeune, qui exerça le métier d'architecte et dont la vaste production en fit un représentant majeur de la modernité d'après-guerre en Suisse. La relation intime que chacun d'eux entretient avec leur village natal, Stampa, dans le canton des Grisons en Suisse, devenu aujourd'hui un lieu incontournable de l'histoire de l'art moderne, est mise en exergue tout au long de l'exposition.

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Photo RautertLa Fundació Per Amor a l’Art será protagonista en el Círculo de Bellas Artes con White Nights, Timm Rautert, Crazy Horse / Tod Papageorge, Studio 54 de la Colección Per Amor a l’Art.

París y Nueva York, retratadas por Timm Rautert y Tod Papageorge respectivamente. PHotoESPAÑA y Bombas Gens Centre d’Art presentan dos series fotográficas que muestran la vida nocturna durante la década de los setenta en estas dos grandes ciudades. La exposición está comisariada por Sandra Guimarães, Vicent Todolí y Julia Castelló.

Timm Rautert fotografió el cabaret parisino Crazy Horse en 1976 por encargo de la revista alemana ZEITmagazin. Si bien el encargo consistía en retratar del fundador del cabaret, finalmente se publicaron las fotografías que Rautert había hecho a las bailarinas en el camerino durante su visita.

En 1977, un año después de que Rautert fotografiara el Crazy Horse, abrió en Nueva York el mítico club nocturno Studio 54. A pesar de su efímera vida, su fama se disparó a nivel internacional por la cantidad de rostros conocidos que lo frecuentaban, llegando a convertirse en símbolo de la inmoralidad y el libertinaje. Tod Papageorge consiguió acceder a la fiesta de Nochevieja de 1977 para retratar algo más que la ostentación y el glamour, tomando como referencia las imágenes de la vida nocturna parisina de Brassaï en la década de los años 30.

Ambos trabajos funcionan como reportajes periodísticos. El lenguaje documental y testimonial de las fotografías experimenta con la carga de la imagen y la información que puede llegar a ofrecer la fotografía. Sus obras reflejan una búsqueda estética propia del momento y plantean un cuestionamiento de la autenticidad o “verdad” del lenguaje fotográfico como reflejo de la realidad.

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vernissage patrix1Michel Patrix,

Une joyeuse liberté de peindre

« Pour des artistes tels que Michel Patrix, l'art est une aventure. C'est aussi une expérience vivante. Son activité est désintéressée. Elle se situe sciemment en marge des postulats de l'École de Paris. Elle traduit une volonté de choix qui s'écarte de la norme et une vocation qui échappe totalement à l'emprise de la mode. C'est une activité personnelle et individuelle qui côtoie l'anarchie. Elle n'est concevable que dans un pays libre qui se targue d'ignorer les contraintes esthétiques. Comme la plupart des peintres de sa génération, Michel Patrix subit (ou a subi) la puissante attraction du cubisme, mais il a adopté devant les découvertes de ses prédécesseurs une attitude nouvelle et indisciplinée. » Waldemar George  Michel Patrix, Éditions de la Galerie Paul Raffray, 1959.

« J'admirais le talent de Michel Patrix, et nous étions nombreux à penser qu'il était le plus doué de nous tous… Il m'épatait beaucoup par sa verve, son éclat, et c'est vrai qu'il était habité par la peinture. »  Robert Wogensky - Lettre à Annie Aubrun-Patrix, 6 janvier 1991, extrait des archives de Madame Aubrun-Patrix

« Celui qui vécut la peinture comme une aventure compta parmi les jeunes espoirs de l'École de Paris figurative, tout en gardant une totale liberté ancrée dans une vocation qui échappe à l'emprise de toute mode. »  Lydia Harambourg - L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes 1993.

Michel Patrix fut défendu par les marchands importants de son temps, Emmanuel David en France et Paul Rosenberg à New York. D’après Emmanuel David[1] qui se reproche d’avoir par inexpérience fait échouer l’opportunité, il aurait d’ailleurs été préféré à Bernard Buffet par Rosenberg. Prix du Salon de la Critique en 50, Prix Opera du Musée des Art décoratifs et Prix de la Ville d’Oran au prix de la jeune peinture en 1949, distingué par la critique dès 43, il est l’ainé du groupe de l’Echelle. Groupe de l’Echelle qu’Eric Mercier[2] présente comme l’emblème d’un mouvement réagissant aux traumatismes de guerre par l’hédonisme et la joie de vivre dans son catalogue de l’exposition « jeune peinture des années 50 » au musée de Clermont Ferrand.

Son énergique amour de la liberté et sa volonté délibérée d’incarner sa création, « ma vie et ma peinture sont une seule et même chose, quand le peintre est malade, sa peinture se couche » note-t’il dans son carnet de bord, et son esprit alerte, curieux des avancées scientifiques, philosophiques et sociologiques de son temps a fait de son parcours un phénomène délibérément à part, tout en donnant naissance à une écriture picturale unique.

Cette exposition présente son parcours depuis son enfance jusqu’à son décès à Gonneville-sur-Scie en 1973 où lui même, son épouse et de jeunes artisans ont établi le Centre de créativité qui porte son nom avec l’objectif de « promouvoir et diffuser la créativité par l’art ».   

Ceux qui souhaitent une introduction à cette exposition peuvent s’arrêter là et se reporter aux pages fort bien documentées  de Wikipédia  et du Musée privé.[1]  En regard de l’évolution de notre culture contemporaine, le parcours de l’artiste que fut mon père, indissociable de son époque, de ses amitiés, de ses amours, de ses espérances, de ses tourments, me parait mériter une attention plus soutenue.

Cette exposition sera donc l’occasion de publier un témoignage plus complet.

Bruxelles, le 18 Mai 2021

Blaise Patrix

[1]  cliquez sur les liens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Patrix/ et

https://www.le-musee-prive.com/207-biographies-artistes-contemporains/670-biographie-michel-patrix.html/

[1] cité par Patrick Reynolds

[2]  Années 1950, l’alternative figurative Editions un,deux…quatre, 2007

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La Fundació Per Amor a l’Art  Inma Femenía, Vicent Todolí, Sandra Guimaraes y Susana Lloret
La Fundació Per Amor a l’Art Inma Femenía, Vicent Todolí, Sandra Guimaraes y Susana Lloret
  • · La artista valenciana ha donado los ocho esbozos que representan las distintas partes de la muestra que hizo para este centro de arte

Valéncia a 2 de marzo de 2021.- Inma Femenía produjo ex profeso la exposición “Infraleve” para el centro de arte Bombas Gens de la Fundació Per Amor a l’Art (FPAA). Tras su clausura el pasado 31 de enero, la FPAA ha adquirido la obra Transversal, para cerrar el círculo de su acción de mecenazgo: impulsar, exponer, adquirir. Femenía, por su parte, ha donado a la colección los ocho esbozos, que se presentan en forma de cuadro y que representan las distintas partes de la exposic̶ión: Transversal, Liminal, Hold, Black Mirror y Mehr Licht!. Ambas obras pasan a formar parte de la Colección Per Amor a L’Art. Esta colección privada de fotografía y arte contemporáneo está compuesta por más de 2.250 obras  de unos 220 autores, tanto nacionales como internacionales. La colección de la Fundació Per Amor a l’Art recibió en 2018 el premio “A” de coleccionismo de la Fundación ARCO.

Transversal (2020) es una instalación hecha con PVC, un material que -debido a su ausencia de color es susceptible de hacer tangibles sus intervenciones y resaltar la forma en que las propiedades luz-materia se relacionan ante una mirada condicionada por lo digital. Esta nueva adquisición se suma a otras ya presentes de la artista en la Colección Per Amor a L’Art y, en palabras de la propia artista: “es una gran satisfacción personal, pues me gusta pensar que en un futuro podrá volver a verse en el lugar que fue concebida o en otros espacios de interés debido a su carácter flexible”.

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Illustration : Sabrina Ratté pour Transmoderna

Communiqué de presse, le 26 mars 2021
Nouvelle date : 7 avril

En collaboration avec l’équipe de Transmoderna, la Fondation Beyeler accueillera Dixon, l’un des plus grands noms de la scène électronique, pour une session de mix unique lors de laquelle le DJ streamera en réalité virtuelle dans les locaux du musée. Cet ambitieux projet audiovisuel sera diffusé le 7 avril à 20 heures en partenariat avec la plateforme musicale Beatport et de Denon DJ.

Dixon a choisi comme point de départ de cette expérience virtuelle l’architecture ainsi que le parc du musée, qui ont été, à cette fin, modélisés en 3D. Il prendra la forme d’un avatar aux traits hyperréalistes et mixera un set exclusif d’une heure. Tout spécialement pour cette performance,
Transmoderna a sélectionné une série d’oeuvres issues de la collection de la Fondation qui apparaîtront aux côtés de l’avatar dans les salles d’exposition pendant le set – il s’agit, entre autres, de photographies de Wolfgang Tillmans, de sculptures de Auguste Rodin et de peintures de Paul Klee. Des travaux d’artistes numériques renommés viendront, en outre, s’ajouter à ces oeuvres d’art. Pour la réalisation de ce projet, Transmoderna a collaboré pour la première fois avec Sofia Crespo, artiste neuronale, Sabrina Ratté, artiste multimédia, et Feileacan McCormick, artiste génératif. Pendant la session de mix, les oeuvres d’art ainsi que l’architecture du bâtiment seront modifiés grâce aux effets spéciaux assistés par intelligence artificielle et se transformeront en une oeuvre d’art totale hyperréaliste.

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Exposition Libres et égales de Sylvia GalmotNice, le vendredi 5 mars 2021
Journée internationale des droits des femmes
Vernissage de l’exposition « Libres et égales » de Sylvia Galmot sur invitation

En présence de Christian Estrosi, Maire de Nice,
Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence Alpes Côte d’Azur
De Maty Diouf, adjointe déléguée à la lutte contre les discriminations et aux droits des femmes & De Sylvia Galmot et des 11 niçoises mises à l’honneur dans l’exposition

Lundi 8 mars 2021 à 11 heures
Promenade des Anglais - Nice
Pergolas, au niveau du Palais de la Méditerranée

L’égalité des femmes et des hommes est un droit fondamental, valeur essentielle de toute société démocratique. Cependant, trop d’injustices demeurent encore aujourd’hui. Christian Estrosi a engagé la Ville de Nice dans cette bataille contre les discriminations en général et contre les inégalités homme-femme en particulier afin de faire évoluer les mentalités et relever ce défi sociétal.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, placée sous l'égide de l'ONU depuis 1977 et reconnue en France en 1982, la Ville de Nice et la Métropole Nice Côte d’Azur mettent à l’honneur l’exposition « Libres et égales » de la photographe Sylvia Galmot.

Le thème de cette exposition fait écho à la thématique choisi par l’ONU en 2020 pour la journée internationale des droits des femmes : « Je suis de la génération Egalité : Levez-vous pour les droits des femmes ». L’exposition, composée de 28 portraits de femmes venant d’horizons différents, a été présentée en mars dernier sur les grilles de la cour d'appel à Paris.

A Nice, l’exposition met en lumière 28 portraits de femmes : 11 portraits de niçoises engagées localement pour les droits des femmes et 17 portraits de parisiennes issus de la précédente exposition.

Sportives, avocates, journalistes, présidentes de réseaux associatifs, femmes de lettres, actrices, philosophes …Certaines sont célèbres, d’autres plus anonymes mais toutes sont engagées dans le combat pour les libertés et la dignité des femmes. La vocation de l’exposition « Libres et Egales » est de transmettre un message de solidarité et d’espoir pour toutes.

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kandinsky bertin

L’artiste sonore Antoine Bertin poursuit ses expérimentations en ligne et à Paris au Centre Pompidou pour l’hommage “Dans l’intimité de Kandinsky”, en attendant sa résidence à la Diagonale Paris Saclay avec Laboratoire d’Ecologie, Systématique et Evolution (ESE) du CNRS, où il mettra en musique le travail d’archéologie moléculaire du directeur de recherche Juergen Kroymann au mois de septembre prochain.

Dans le cadre de l’hommage à Kandinsky du 10 février au 31 décembre 2021 “Dans l’intimité de Kandinsky” au Centre Pompidou, Antoine Bertin et le musicien électronique NSDOS imaginent les possibles interactions entre l’oeuvre de génie abstrait et les disques qu’il écoutait en travaillant. Si son incidence sur l’art abstrait est relativement connu du grand public, l’homme derrière la toile l’est moins. Grâce à la numérisation en haute définition de milliers d’œuvrres et documents d’archives rares (toiles, croquis, esquisses, photographies personnelles, correspondances), cette expérience numérique permet de réunir ses chefs-d’œuvre emblématiques mais aussi de partager ses voyages, découvrir les rencontres qui ont marqué sa vie ou encore approfondir notre connaissance de son don de synesthésie – un phénomène neurologique touchant sa perception sensorielle lui permettant d’associer sons, couleurs et formes. Autant d’éléments fondamentaux pour la compréhension de son œuvre.

Cet hommage comporte trois parties. Une monographie en ligne réunit œuvres, photographies, palettes, pinceaux et autres objets lui ayant appartenu. Une « Pocket Gallery » permet de découvrir en réalité augmentée depuis son smartphone ou sa tablette une exposition virtuelle présentant les chefs d’œuvre de Kandinsky. Et “Play a Kandinsky”, cette expérimentation interactive inédite d’Antoine Bertin et NSDOS dont l’ambition est de réinterpréter à l’aune des technologies modernes le don de synesthésie de Kandinsky, en mêlant machine learning et création originale des deux artistes en partenariat avec Google Arts.

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