L’artiste Claudine Drai, invitée de la Maison Guerlain Depuis déjà douze années, la Maison Guerlain accueille dans sa célèbre maison des Champs-Elysées des expositions d'art contemporain. Après avoir présenté de nombreux artistes dont Niki de Saint Phalle, Sarah Moon ou encore Chiharu Shiota, la Maison Guerlain, qui célèbre cette année 190 ans d'histoire et de création sans jamais cesser d'être actuels, confie ses espaces à l'artiste Claudine Drai du 13 novembre 2018 au 6 janvier 2019. « Avec le parfum, nous pénétrons le monde autrement que par le regard, par sa respiration », écrit Claudine Drai. Le parfum occupe depuis longtemps une place centrale dans l'oeuvre de l'artiste. En 1994, elle entreprend ses premières recherches sur les émotions et l'imaginaire du parfum, se consacre à l'écriture de textes et à l'intégration de l'olfaction dans ses créations qu'elle poursuit encore aujourd'hui. Peu à peu, Claudine Drai ressent que le parfum peut susciter des émotions proches de son oeuvre : « A travers le parfum, je sentais l'abîme, la structure de l'espace, la texture de la lumière, la façon dont le temps se rapprochait ou s'éloignait, et puis tous ces silences... » Lors de son exposition à la Galerie Jérôme de Noirmont en 2005 puis au Centre Pompidou en 2009, elle intègre des sensations de parfums comme matières de son univers, au même titre que le papier, la soie, la lumière et les mots. Elle écrit à ce sujet : « Il existe des émotions au fond de l'être qui ont besoin, pour apparaître, de trouver la matière qui leur ressemble, visible ou non-visible. Les parfums, la lumière et l'espace se vivent comme des émotions qui se dévoilent, comme une histoire sensible à côté de l'histoire du regard. » |
Claudine Drai Sans titre, 2018. |
Critique cinéma: Rembobimage
Galerie Eva Vautier FIGURATION LIBRE
Galerie Eva vautier Du mardi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous contact: galerie(at)eva-vautier.com tel: 09.80.84.96.73 BEN Exposition du 20 octobre au 1er décembre 2018 |
Ben Vautier, Le Tango Occitan, 1984 |
Exposition TRIBAL de MARC DURAN TEODORA GALERIE
Exposition TRIBAL de MARC DURAN L'exposition « TRIBAL » rend ouvertement hommage à un art « primitif » déjà en germe dans ses œuvres précédentes. La figure humaine reste le centre de sa réflexion, mais se réduit à son image la plus brute. Yeux, bouches, membres, et corps, tout n'est plus qu'un signe visuel. Les couleurs se mélangent et envahissent la toile, laissant notre regard naviguer entre les formes. Un rythme presque sauvage naît des gammes chromatiques vives et tranchées appliquées avec vigueur sur sa toile. Les couleurs primaires s'affrontent sans gradations ni nuances, orchestrées par le noir et le blanc. Ces visions métaphoriques, et aussi mystiques, sont baignées d'un plus grand mystère lorsqu'on se confronte au détail de la toile. Les traits, les points et les hachures sont entrecoupées par ses paroles. Les phrases s'enchainent et se resserrent dans des espaces exigus. Ainsi, elles n'ont plus vocation à faire sens, mais deviennent un motif indéchiffrable renfermant la pensée secrète de l'artiste. |
Exposition Hermine de Clermont-Tonnerre et Michel de France
Pierre Alechinsky Galerie Lelong & Co
Pierre Alechinsky Galerie Lelong & Co.
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Pierre Alechinsky Coup de foudre, 2018, encre de Chine |
Marc Desgrandchamps Galerie Lelong & Co
Marc Desgrandchamps Galerie Lelong & Co. |
Marc Desgrandchamps Latona 1, 2 et 3, 2018, |
Etel Adnan Galerie Lelong & Co
Etel Adnan Galerie Lelong & Co. |
Etel Adnan Jardins 3, 2018, huile sur toile, Ø 30 cm. |
Fabienne Verdier Galerie Lelong & Co
Fabienne Verdier Galerie Lelong & Co. « La première série Ainsi la nuit est inspirée du quatuor de Henri Dutilleux. J'avais travaillé en 2017 avec un jeune quatuor à la chapelle de la Visitation (Aix-en-Provence) que nous avions transformée en atelier laboratoire pendant plusieurs semaines. A l'écoute de cette pièce fascinante, les ondulations nocturnes, les pizzicati des cordes, ont déclenché dans mon esprit cette vision de scintillement, crépitement, glissando et lignes de contre-points. Cette série est le fruit de deux ans de travail au cours desquels les structures abstraites de la musique ont peu à peu nourri l'expérience picturale. La seconde série, Energie blanche, est une évocation des énergies cinétiques qui nous entourent. J'ai imaginé, sur des diptyques verticaux, un vagabondage dans la dynamique des fluides, les courants de l'air ou du vent, les ondes des océans, des fleuves. Turbulence et mouvements parfois tempétueux des forces de la nature. Une vision des manifestations atmosphériques de notre petite planète, et par là même, la prise de conscience de sa fragilité, de sa beauté unique dans notre galaxie ». |
Fabienne Verdier Glissando, 2018, acrylique et technique mixte sur toile, 106 x 90 cm |
Exposition Jacqueline Pavlowsky Galerie Hervé Courtaigne - Paris
Vernissage de l'exposition « La peinture de Jacqueline Pavlowsky» le samedi 6 octobre à partir de 14:00
Portrait de l'artiste Née en 1921 à Vincennes de parents juifs russes et polonais émigrés en France, elle poursuit après guerre en parallèle ses études de chimie, tout en se consacrant à la peinture. Personnage entier, attachant, « Indépendante, provocante, festive, elle vit librement. Cheveu court, complet veston, cigarette, silhouette intimide. » |
Optical Graffiti Galerie Lélia Mordoch
Vernissage jeudi 11 octobre 2018 | 18h - 21h J'ai tout de suite aimé les oeuvres de L'Atlas pour la puissance de leur graphisme. Il n'est pas facile de trouver des artistes qui renouvèlent l'art géométrique. Du graffiti à l'art optique, L'Atlas refuse de se laisser enfermer dans un genre... il revendique un art sans frontière. Il s'inspire des relevés topographiques des temples mais c'est la calligraphie, l'inscription du signe dans une forme structurée, qui l'amène à l'art cinétique. La signature de L'Atlas est présente dans chacune de ses oeuvres même si parfois elle est bien cachée. Un labyrinthe dans lequel s'inscrit une signature voilà comment pourrait se définir la plupart de ses tableaux. Mais il faut aller plus loin dans l'univers des signes. Un tableau peut en cacher un autre. Jeux d'optique, phosphènes qui se révèlent à la lumière bleue, carré tournant il y a toujours dans ses oeuvres un mystère à décrypter. L'Atlas est un artiste dont l'érudition se révèle dans la jubilation de la création. Lélia Mordoch |
L'ATLAS, Cascade #1, 2018 - |