Angelika Markul : accords et désaccords par Jean-Paul Gavard-Perret

Angelika Markul, « Excavations of the future », Galerie Laurence Bernard, Genève, du 15 septembre au 1er novembre 2016.
http://www.btwgallery.com/

 
Angelika Markul ne cesse d'appuyer sur des contrastes : celui de la beauté et de l'horreur. L'artiste se rend dans les lieux du monde où la catastrophe a sévi (Fukushima, Tchernobyl, Bagdad, etc.) afin de chercher un sens ou l'absurdité aux actions humaines.  Elle monte un monde aussi suave que  violent. L'univers est perversement polymorphe.  Les hybridations nous font vaquer entre la vie et la mort. Nous sommes projetés dans une sorte  d'univers des limites sans que nous sachions si nous restons en dedans ou si nous sommes déjà au dehors. Toute l'œuvre joue donc de l'ambiguïté et les oscillations en des formes ouvertes aux interprétations.

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Portrait de Angelika Markul

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EXPOSITION COLLECTIVE : L’ARTISTE EST-IL UN CHAMANE ?

L’ASPIRATEUR | ESPACE D'ART CONTEMPORAIN | NARBONNE | FRANCE

24 septembre 2016 / 27 novembre 2016
Vernissage vendredi 23 septembre à 18:30 (entrée libre)

> CONTACTS L'ASPIRATEUR ESPACE D'ART CONTEMPORAIN
Avenue Maître Hubert Mouly | 11100 Narbonne | France
www.narbonne.fr/laspirateur | e.massadau(at)mairie-narbonne.fr | Tél. 04 68 90 50 91
Commissaires d'exposition : Laurent Devèze* / Julien Cadoret / Jérôme Vaspard.
Mercredi au dimanche > 14h-18h | Entrée 4 €


À PROPOS DU LIEU
Il ne s’agit pas d’un musée, mais d’un lieu d’exposition et de création. « L’Aspirateur », est un bâtiment brut de béton et de verre, offrant de très importantes surfaces d’exposition sur une superficie d’environ 800 m2.
Dans le droit fil de sa démarche de Ville d’Art et d’Histoire, Narbonne souhaite s’affirmer comme un pôle culturel majeur en Languedoc-Roussillon. L’art contemporain, souvent considéré à tort comme une affaire de spécialistes, concerne un public de plus en plus large. Il est incontestable que l’art contemporain est très porteur d’image.
L'aspirateur a déjà accueilli Erró, Bernard Rancillac, Jacques Monory, Barthélémy Toguo, Athina Ioannou et Peter Klasen.

EXPOSITION COLLECTIVE : L’ARTISTE EST-IL UN CHAMANE ?
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LE MONDE EST EN PANNE D'UNE PENSÉE POUR LE MONDE
Exposition collective  Group show
Vernissage le 16 septembre 2016  Opening September 16, 2016
18h00 - 21h00
MAËLLE GALERIE
1 - 3 rue Ramponeau 75020 Paris
Métro Belleville - sortie Boulevard de Belleville
http://www.maellegalerie.com/
contact(at)maellegalerie.com
 + 33 (0) 6 14 80 42 00
 
BARTHÉLÉMY TOGUO *
FRED FOREST *
ERNEST BRELEUR
ORLANDO BRITTO JINORIO
IRIS DELLA ROCA
 
* artistes invités guest artists
 

barthelemy toguo2014

Barthélémy Toguo, Roger délivrant Angélique I,
aquarelle sur papier marouflé sur toile, 113 x 99 cm, 2014,  
courtesy Galerie Lelong, photographie Fabrice Gibert

Le monde est désenchanté. Il ne s'agit pas là d'adopter une position romantique et nostalgique d'un Âge d'or perdu, mais de lire ce monde à travers le prisme d'une histoire qui cumule les drames, les conflits, les guerres et qui semble aspirer notre civilisation dans le tourbillon du chaos. La violence du capitalisme économique est telle qu'on assiste à un repli des individus sur eux-mêmes qui ne sont ni portés par un projet de société, ni par un idéal ambitieux. Le monde est en panne d'une pensée pour le monde pour paraphraser le titre de l'exposition de la Maëlle Galerie. Les artistes, véritables vigies et oracles des temps modernes, sont là pour alerter et éveiller les consciences.

« L'art n'est pas une réjouissance solitaire et l'artiste a un rôle à jouer dans la société » revendique Barthélémy Toguo. Il est là pour relayer « le grand cri des peuples qui souffrent » comme il l'illustre encore aujourd'hui dans cette exposition réunissant cinq artistes relatant des récits fragmentés où les valeurs humaines sont incompatibles avec une mondialisation qui broie allègrement sans critère de justice sociale. Et pourtant, cet ordre mondialisé tant souhaité par H. G. Wells dans son livre éponyme a de quoi séduire tel qu'exprimé par un George Bush à la tribune du Congrès le 11 septembre 1990, promettant « une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de justice et plus sûre dans la quête de la paix. » Mais voilà, ces mots ont pour seule ambition d'entretenir une illusion et de manipuler un peuple désorienté et dépolitisé, un jeu dans lequel les politiques brillent. Avec ironie et cynisme, Orlando Britto Jinorio condamne une telle mainmise dans sa série de photographies Being Horse, où il se met en scène en cheval, un mors dans la bouche. Une métaphore de la condition humaine.

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À double détente :
Gérard TRAQUANDI, en regard de Hans HARTUNG
du 9 juillet 2016 au 3 septembre 2016  
vernissage le samedi 9 juillet à 18:00
Galerie Catherine ISSERT
2 ROUTE DES SERRES
06570 SAINT-PAUL  
T 33(0)4 93 32 96 92
info(at)galerie-issert.com  
www.galerie-issert.com

En 2008, la Fondation Maeght consacre une exposition à Hans Hartung. À cette occasion, Gérard Traquandi révèle à Catherine Issert les affinités existantes entre son oeuvre et celle de Hartung. De ce dialogue est née l’idée d’imaginer une exposition qui mettrait en regard leurs pratiques ; huit ans plus tard, la voici : l’exposition À double détente sera présentée à la galerie Catherine Issert du 9 juillet au 3 septembre 2016.

Lorsque les tableaux de Hartung regardent les oeuvres de Traquandi, des connivences d’ateliers, des gestes, un certain regard sur la matérialité du monde émergent pour créer un dialogue artistique et esthétique fort. Les abstractions traversées de mouvements glissants de Traquandi croisent les gestes lyriques et dynamiques de Hartung ; leur rencontre génère des sensations faites de couleur et de rythme qui nous amène au coeur d’un monde naturel vibrant et profond. Tous deux sont des peintres du geste, du faire : leurs tableaux émergent d’une approche sensuelle et processuelle de la peinture. Si Hartung, fasciné
depuis l’enfance par les manifestations météorologiques comme les éclairs, cherchait dans ses oeuvres à traduire l’énergie et les rayonnements de l’univers, Traquandi en conserve une approche plus humaine. Sa fascination pour le paysage l’amène à créer des peintures dans lesquelles une roche, des fleurs, une plante ressurgissent sous forme de traces ou d’empreintes.

Hans Hartung, T1989-E44, acrylique sur toile, 180 x 180 cm, 1989,  court. galerie Sapone et Fondation H. Hartung & E. Bergman

Hans Hartung, T1989-E44, acrylique sur toile, 180 x 180 cm, 1989,
court. galerie Sapone et Fondation H. Hartung & E. Bergman

Gérard Traquandi, Sans titre, huile sur toile, 190 x 140 cm, 2016,  photo © D.Prisset, court. galerie Issert et G. Traquandi

Gérard Traquandi, Sans titre, huile sur toile, 190 x 140 cm, 2016,
photo © D.Prisset, court. galerie Issert et G. Traquandi

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 lelong trio

Galerie Lelong
13, rue de Téhéran  
75008  Paris         
Tel : + 33 1 45 63 13 19
www.galerie-lelong.com

Jannis Kounellis – Arnulf Rainer – Antoni Tàpies  
Trio  
8 septembre – 8 octobre 2016  
Vernissage jeudi 8 septembre à partir de 18h
 
Pour ce nouveau Trio, la Galerie Lelong réunit les œuvres de trois artistes qui ont placé au cœur de leur œuvre la brutalité de la matière et l'énergie du geste. Nés dans l'entre-deux guerres, Tàpies (1923 - 2012), Rainer (1929) et Kounellis (1936) font partie de cette génération qui a connu très jeune les drames du XXème siècle mais aussi une période faste de novations scientifiques et techniques, d'émancipation intellectuelle, artistique et matérielle. Ils ont été les pionniers à Barcelone, à Vienne, à Rome, d'un art qui sort du cadre et s'affranchit des écoles ; ils ont créé un langage artistique original qui s'interroge sur le caractère sacré de l'art au travers de codes profanes. Tàpies par son exploration de la matière et l'inclusion dans ses tableaux de signes et objets du quotidien. Kounellis par son emploi de matériaux bruts, par ses scénographies dépouillées et dramatiques. Rainer par ses « recouvrements » obsessionnels et ses autoportraits féroces.

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S U P P O R T S / S U R F A C E
Exposition dans le cadre de la Carte Blanche à Ben
Galerie Eva vautier
2 rue vernier
06000 Nice France
Du mardi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous
contact: galerie(at)eva-vautier.com
tel: 09.80.84.96.73
www.eva-vautier.com
Vernissage le vendredi 10 juin 2016 à partir de 18h

André Pierre Arnal  – Vincent Bioulès – Louis Cane – Marc Devade – Daniel Dezeuze  – Noël Dolla –Toni Grand – Bernard Pagès – Jean-Pierre Pincemin – Patrick Saytour – André Valensi – Claude Viallat

Jean-Pierre Pincemin, « Sans titre », 1969, 250 X 206 cm, Technique mixte

Jean-Pierre Pincemin «Sans titre»
1969 Technique mixte dim. 250 X 206 cm

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Georges Hugnet Huit jours à Trébaumec
On view May 19 — September 30, 2016

UBU GALLERY    
416  EAST  59  STREET  
NEW  YORK  NY  10022   
T:  212.753.4444   
F:  212.753.4470
info(at)ubugallery.com  
www.ubugallery.com

Ubu Gallery is pleased to announce an in-depth exhibition exploring the richness of Georges Hugnet's Surrealist masterpiece, Huit jours à Trébaumec. Published in 1969 by Henri Mercher, the renowned bookbinder, the book appears as a Guide Rose Micheline, a clever parody of the popular Baedeker, Guide Michelin Rouge. In Hugnet's satire, it is not a Michelin man, but a Michelin woman serving as a tour guide leading us through the fictional "Trébaumec" or as Hugnet called it, "the little lost town in Brittany, paradise regained." In 1947, Hugnet (1906-1974) traveled along the coast of Brittany photographing his excursions and popular tourist attractions.

Georges Hugnet, Sur les conseils de son docteur, circa 1933-36.  Collage. 10 1/2 x 6 3/8 inches (26.7 x 16.2 cm) Courtesy Ubu Gallery New-York

Georges Hugnet, Sur les conseils de son docteur, circa 1933-36.
Collage. 10 1/2 x 6 3/8 inches (26.7 x 16.2 cm)
Courtesy Ubu Gallery New-York

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DADO
Mémoire épidermique
Exposition du 12 mai au 18 juin 2016

signature du recueil d’entretiens de l’artiste, Peindre Debout,
avec la participation de Daniel Cordier et Jean-François Jaeger
le samedi 4 juin à 11 h
Espace Marais - 5 et 7, rue de Saintonge - 75003 Paris
Espace St Germain - 53, rue de Seine - 75006 Paris

T. +33 (0)1 42 72 60 42
info(at)jeannebucherjaeger.com
www.jeannebucherjaeger.com

Cette exposition présente des peintures, collages, dessins et estampes de  Dado des années 70. Miodrag Djuric, dit DADO (1933-2010), établi en France à partir de 1956, est très tôt repéré par Jean Dubuffet et Daniel Cordier, son premier marchand. Arrivé à la galerie grâce à François Mathey et aux amis collectionneurs Boulois, Dado est présenté à quatre reprises entre 1971 et 1975.

Dado, Boukoko triptyque, 1975. Huile sur toile, 162 × 454 cm.  Courtesy Jeanne Bucher Jaeger, Paris. Photo : Jean-Louis Losi.

Dado, Boukoko triptyque, 1975. Huile sur toile, 162 × 454 cm.
Courtesy Jeanne Bucher Jaeger, Paris. Photo : Jean-Louis Losi.

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