Lolochka 1989 huile sur tole 116 x 89 cm nativité |
Que la joie demeure Construire des images qui déconstruisent les images archétypales et mettre le souffle , le changement permanent au coeur du tableau. Lolochka |
Lolochka Before the birth |
Le Musée Prive - Art Magazine
Signé Mona par Renaud Siry Editions Douin
Lettre de Michel Patrix à Jacques Busse 1949
Ce texte expose la philosophie de la peinture et de la vie selon Michel Patrix Ces images sont tirées du livre écrit par sa veuve "Il n'y a de jugement que dernier : le quotidien d'une femme de peintre", Annie Guevel, Editions Hubert Julia - 1984, L'original se trouve dans le livre de bord de l'Artiste Blaise Patrix les ateliers pARTage 46, rue du fort, B1060 Bruxelles gsm:+32 (0)4 78 56 31 33 http://www.blaisepatrix.com |
Gilda Richet mon concept
MON CONCEPT : NE PAS EN AVOIR ... EST-CE POSSIBLE ? |
Est-il possible aujourd'hui de vivre, de créer en toute liberté sans autre contrainte que l'exigence de la création ? Est-il possible aujourd'hui d'avoir la simple ambition, celle d'être de passage et d'exprimer une sensibilité dans le rapport à la réalité et dans un laps de temps donné ? Est-il possible aujourd'hui de travailler sérieusement sans se prendre au sérieux ? |
QU'EST-CE QU'UN CHEF D'OEUVRE
Un cycle de conférences a eu lieu en 1998 au Musée du Louvre animé par Jean Galard et Matthias Waschek du service culturel du Musée. De ces conférences est né un livre qui réunit les différentes interventions et dont le thème commun était : Qu’est-ce qu’un chef-d’œuvre ? Les meilleurs compagnons disposant de quelques moyens financiers et désirant devenir maîtres réalisent un chef d’œuvre soumis au jury de leur corporation. La réussite du chef d’œuvre est la preuve de la qualité du compagnon et permet à celui-ci de passer du statut de compagnon à celui de maître par cooptation. Le compagnon est libre de choisir le type de chef d’œuvre qu’il veut proposer. Par exemple, dans le cadre de la corporation des ébénistes, le chef d’œuvre peut consister en une commode, un secrétaire ou une bergère de la taille d’un meuble de poupée, mais présentant toutes les difficultés et complexités d’exécution d’un meuble d’appartement. |
Michel PATRIX de 1954 huile sur toile 100 x 81 cm |
Photographers of Hungarian Heritage in France
Marseille-Art-Monde : le blog
En 2003, j'ai fondé l'association Marseille-Art-Monde et le site Massalia Laboratory pour promouvoir des expressions artistiques modernes et contemporaines. Plusieurs expositions remarquées devaient s'ensuivre, malgré une dynamique collective difficile à gérer sur la durée. C'est ainsi que je me suis tourné, en 2006, vers l'édition, avec la création des Editions du Port d'Attache dont le succès, lui, n'a fait que croître. Aujourd'hui, c'est sous la forme du blog que je veux décliner l'intérêt que je porte, depuis plus de trente ans, aux arts plastiques. Avec lui, je continuerai à suivre, de façon souple et sans contrainte, l'actualité des musées et des galeries, principalement à Marseille et dans la région (mais pas exclusivement)... Jacques Lucchesi |
Art-Cloche les oubliés de l’Histoire Editions Libel
Art-Cloche : les oubliés de l’Histoire ? Ce printemps, les éditions Libel publient Art-Cloche : les oubliés de l’Histoire ?, premier travail à avoir reçu le Prix du mémoire de Sciences Po Lyon. En 2018, Sciences Po Lyon a décidé de remettre un prix du mémoire afin d’encourager les étudiants de 4e année à choisir de rédiger un mémoire et ainsi s’initier à la méthodologie du travail de recherche scientifique. Le travail lauréat fait l’objet d’une publication, laquelle a été confiée aux éditions Libel. Après délibération de la Commission scientifique, le Prix du mémoire 2018 de Sciences Po Lyon a été décerné à Yonna Soltner pour son mémoire intitulé «Art-Cloche : les oubliés de l’histoire ? Ce que la trajectoire des anciens d’Art-cloche nous dit sur le fonctionnement du monde de l’art», soutenu sous la direction de Max Sanier. Son travail retrace l’histoire du collectif artistique Art-Cloche. Il explicite le positionnement du collectif en marge de ce que Becker appelle le « noyau du monde de l’art ». Au travers du discours des artistes d’Art-Cloche, il montre que, malgré l’effritement progressif de la radicalité de ce positionnement initial, ils ont été constamment écartés de ce noyau. Ce rejet met en lumière non seulement l’existence d’une hiérarchisation, mais également de jeux de pouvoir à l’intérieur du monde de l’art, dont les artistes marginalisés ressortent généralement perdants : |
Brassaï for ever par Jean-Paul Gavard-Perret
Précisions d'un de ses fils Blaise Patrix au sujet de Michel Patrix - Décembre 2019
Etablies en prévision de l’exposition rétrospective 1941-1973 intitulée "La liberté de peindre" qui aura lieu du 27 Mars au 26 Avril 2020 à Mers-les-bains, les notes qui suivent mêlent considérations historiques et confidences privées. Elles vous familiariseront avec cet artiste dont la vivacité d’esprit, la culture étendue, la perpétuelle inquiétude, l’humour dévorant, la générosité de cœur, mais aussi les aspects les plus sombres de son tempérament, ont fortement impressionné ses amis et proches.
Difficile en effet d’évoquer cette personnalité complexe, férue de philosophie, d’anthropologie, d’archéologie, de musique, d’histoire et de poésie. Michel Patrix disait avoir été marqué par le fait de porter la version masculine du prénom de sa soeur ainée Micheline décédée en bas âge d’une méningite. Peut être est-ce dans le défi que sa naissance a représenté pour ses parents qu’il faut chercher les tendances héroïques de celui que ses collègues de la jeune peinture Parisienne des années 50 surnommait ‘l’increvable”?. |
Oleg GOUDCOFF par Lydia HARAMBOURG
Oleg GOUCOFF par Lydia HARAMBOURG © Historienne de l’art Comment passe t-on de la sculpture à la peinture ? Formé à la discipline des techniques de sculpture, de la taille directe et du modelage, le respect du passé, ses acquis traditionnels auprès de ses maîtres Marcel Gimond aux Beaux-Arts de Paris et de Gustave Seitz à ceux de Berlin Est, le préparent au langage de la forme, de l’expression, du choix des matériaux et des effets visuels. |
Oleg Goudcoff La vierge sage 1967 Fonds National d'art Contemporain |
Oleg GOUDCOFF par Pierre LITAISE
Jean Paulhan écrivait à propos de l'informel : « Les anciens peintres commençaient par le sens, et lui trouvaient des signes. Mais les nouveaux commencent par des signes, auxquels il ne reste plus qu'à trouver un sens ». . Il était normal qu'il y eut, parmi les signes orphelins de la débandade du brouhaha et du rififi, de l'informel. Mais sans doute on-t-ils depuis réfléchi sur leur dynastie, puisque voici Oleg Goudcoff et devant ses œuvres l'on peut reprendre aux orties la vieille question que comme un froc on y avait jetée : « Qu'est ce que cela signifie ? ». De ce verbe signifier il faudrait parler. Qu'on n'attende pas en tous cas l'explication claire, habitable, clefs en mains. Il est dans la nature de cette oeuvre que son sens ne soit pas citable, explicitable : ses figures le dessinent et ne s'effacent, parfois devant lui, que comme la matière d'un mot dans un discours en résonnant lointainement à travers lui et en occupant longuement l'arrière pensée, l'arrière pays de l'esprit. Nous ne pouvons employer pour en parler que des images, ces receleuses de sens multiples. La première qui s'impose à moi est celle de l'arbre. ARBRE, cela rend compte d'un soulèvement puissant à partir de graines infimes, de l'insurrection de jachères visibles dans ce mouvement qui porte le plâtre vers les hauteurs. De la même manière l'arbre prend de la matière, l'éduque, la structure, l'élève et lui assure en haut ce déploiement victorieux de feuilles qui est celui de Cœur à corps, avec une lenteur paysanne il extrait, comme méditant un sens jamais clair bien qu'il apparaisse dans l'éclat de ces feuilles, ces oreilles consacrées à l'air. Et en même temps l'arbre reste splendidement matière obtuse dans son sarrau d'écorce. Puissante est cette poussée immobile, capable de disjoindre le roc et qui reste attachée à la terre ( Earthbound a-t-on écrit dans le New York Herald Tribune) . Elle est sombre comme un mur et elle est autre chose encore. Un jour l'on demandait à Oleg Goudcoff ce qu'est pour lui une forêt. La réponse fût instantanée : « Un mur transparent ». |
Oleg Goudcoff sculpture "A coeur ouvert" |