Un cycle de conférences a eu lieu en 1998 au Musée du Louvre animé par Jean Galard et Matthias Waschek du service culturel du Musée. De ces conférences est né un livre qui réunit les différentes interventions et dont le thème commun était : Qu’est-ce qu’un chef-d’œuvre ?
Il nous faut remonter au fondement même de ce concept.en créant le lien entre le passé et le présent.

 Au Moyen Age, un chef d’œuvre est un objet réalisé comme témoin du talent et des aptitudes à exercer un métier.
Avec le renouveau des villes aux alentours de l’An 1000 , les artisans se regroupent par métiers pour défendre leur savoir-faire et leurs intérêts . Ainsi  ces associations appelées corps de métiers ou corporations réglementent la production et les prix, de même qu’elles hiérarchisent les membres d’un même métier entre maîtres, propriétaires de l’atelier, compagnons, salariés du maître, et apprentis, logés et nourris par le maître.

Les meilleurs compagnons disposant de quelques moyens financiers et désirant devenir maîtres réalisent un chef d’œuvre soumis au jury de leur corporation. La réussite du chef d’œuvre est la preuve de la qualité du compagnon et permet à celui-ci de passer du statut de compagnon à celui de maître par cooptation. Le compagnon est libre de choisir le type de chef d’œuvre qu’il veut proposer. Par exemple, dans le cadre de la corporation des ébénistes, le chef d’œuvre peut consister en une commode, un secrétaire ou une bergère de la taille d’un meuble de poupée, mais présentant toutes les difficultés et complexités d’exécution d’un meuble d’appartement.
A la fin du Moyen Âge, les chefs-d’œuvre deviennent, par leur coût, le fait des fils de maître. Ainsi, les corporations se ferment sous l’Ancien Régime. Elles sont finalement abolies en 1791 avec la Révolution française au nom de la liberté d’entreprendre.

Michel PATRIX huile sur toile 100 x 81 cm de 1954 Ancienne Collection Emmanuel David - Collection Patrick Reynolds

Michel PATRIX de 1954 huile sur toile 100 x 81 cm
Ancienne Collection Emmanuel David
Collection Patrick Reynolds

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Photo de Julia Cserba et Gabriella Cseh à droitePhotographers of Hungarian Heritage in France from the 1920s until the Present Day

Author: Júlia Cserba, Gabiella Cseh

Covering a time span from the 1920s to the present, this book provides an overview of works by Hungarian photographers in France throughout the previous century.

The volume comprises the most comprehensive list of émigré photographers, with significant oeuvres from various periods, an impressive undertaking whose scope alone fills a major gap in photographic history. Each of the fifty-five photographers is treated with an extensive description, beginning with a lexical introduction followed by detailed biographical information on their professional careers, personal motivations, social circles, and providing photographs typical of their oeuvre and/or major publications, drawing on archival and researched documents as well as information collected first-hand from relatives and personal friends.

In addition to iconic names in the field such as André Kertész, Brassaï, Robert Capa, Ergy Landau, François Kollar, Paul Almasy, Emeric Fehèr, or André Steiner, the book also delves further into the past hundred years to present lesser-known photographers that were their contemporaries, as well as emerging photographers from the later, younger generations.

A separate chapter is dedicated to close to thirty photographers who worked in France for variable periods of time but left comparatively little data aside from their artworks.

The book also contains an introduction by the prominent French photographic historian Michel Frizot and a detailed bibliography.

Photographers of Hungarian Heritage in France from the 1920s until the Present Day
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En 2003, j'ai fondé l'association Marseille-Art-Monde et le site Massalia Laboratory pour promouvoir des expressions artistiques modernes et contemporaines. Plusieurs expositions remarquées devaient s'ensuivre, malgré une dynamique collective difficile à gérer sur la durée. C'est ainsi que je me suis tourné, en 2006, vers l'édition, avec la création des Editions du Port d'Attache dont le succès, lui, n'a fait que croître. Aujourd'hui, c'est sous la forme du blog que je veux décliner l'intérêt que je porte, depuis plus de trente ans, aux arts plastiques. Avec lui, je continuerai à suivre, de façon souple et sans contrainte, l'actualité des musées et des galeries, principalement à Marseille et dans la région (mais pas exclusivement)...  

Jacques Lucchesi

MUCEM - Marseille

Art-Cloche :  les oubliés de l’Histoire ?  Ce que la trajectoire des  anciens d’Art-Cloche nous dit  sur le fonctionnement  du monde de l’art

Art-Cloche : les oubliés de l’Histoire ?
Ce que la trajectoire des anciens d’Art-Cloche nous dit sur le fonctionnement du monde de l’art

Ce printemps, les éditions Libel publient Art-Cloche : les oubliés de l’Histoire ?, premier travail à avoir reçu le Prix du mémoire de Sciences Po Lyon.

En 2018, Sciences Po Lyon a décidé de remettre un prix du mémoire afin d’encourager les étudiants de 4e année à choisir de rédiger un mémoire et ainsi s’initier à la méthodologie du travail de recherche scientifique. Le travail lauréat fait l’objet d’une publication, laquelle a été confiée aux éditions Libel.

Après délibération de la Commission scientifique, le Prix du mémoire 2018 de Sciences Po Lyon a été décerné à Yonna Soltner pour son mémoire intitulé «Art-Cloche : les oubliés de l’histoire ? Ce que la trajectoire des anciens d’Art-cloche nous dit sur le fonctionnement du monde de l’art», soutenu sous la direction de Max Sanier.

Son travail retrace l’histoire du collectif artistique Art-Cloche. Il explicite le positionnement du collectif en marge de ce que Becker appelle le « noyau du monde de l’art ». Au travers du discours des artistes d’Art-Cloche, il montre que, malgré l’effritement progressif de la radicalité de ce positionnement initial, ils ont été constamment écartés de ce noyau. Ce rejet met en lumière non seulement l’existence d’une hiérarchisation, mais également de jeux de pouvoir à l’intérieur du monde de l’art, dont les artistes marginalisés ressortent généralement perdants :
délégitimés ou dévalorisés par les acteurs du noyau de l’art, leurs travaux peinent à s’inscrire dans « l’Histoire de l’art », au risque de finir oubliés.

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Brassaï for ever

Brassaï & Roger Grenier, « Correspondance, 1950-1983, Gallimard, Paris, 2017

« Dans le secret d'une photo »  Roger Grenier écrivait  « Le présent est un pays étranger, j'y vis en exil. ». Pour autant la mémoire de Brassaï que forcément le livre rameute n'incite pas à la seule nostalgie. Et si Grenier se revendique du passé ; s'il ressent, âge aidant,  davantage le regret  que l'envie d'agir dans le présent, il fait preuve dans « Brassaï est les lumières de la ville » - essai qui ouvre cette correspondance riche de documents iconographiques – d'un beau recul des choses qu'il remet à leur juste place.

L'auteur explique aussi la genèse des photos nocturnes de Brassaï, sa capacité à trouver des solutions originales  et « parfois saugrenues » pour capter prostitués, clochards ou autres sujets. Il prouve en élargissant son approche que  « l'art qui ment le moins » devient pourtant de moins en moins le tremplin pour l'imaginaire qu'il fut pour Brassaï. Et les « selfies » ne sont pas faits pour améliorer le problème...

Grenier garde comme  maître, grand frère et ombre tutélaire celui qui, contrairement à lui, détestait Paris : Camus. Mais le lecteur de Gallimard n'oublie pas une des premières phrases que l'auteur de  « L'Etranger » lui adresse : « Je ne te laisserai jamais tomber ». Et Grenier de préciser « Je connais peu de gens qui pourraient dire une chose pareille. Il ne m'a en effet jamais laissé tomber ». Lui-même fit de même avec Brassaï. Sa correspondance avec le photographe le prouve même s'il demeure tel qu'il est : peu disert. Brassaï et son épouse y sont plus bavards.

Toutefois les échanges épistoliers n'étaient là que pour combler les absences du couple : Les Brassaï voyageaient beaucoup mais n'oubliait jamais le Régent du collège de Pataphysique qui fit haussé à ce titre par son fondateur que Grenier décrit ainsi : « Emmanuel Peillet, alias Anne de Latis, Jean-Hugues Sainmont, Dr Sandomir, Mélanie le Plumet, Oktav Votka, Elme Le Pâle Mutin, etc. C'était un professeur de philosophie pince-sans-rire très drôle ».

Pour autant Grenier ne fanfaronne jamais. Pas plus dans sa vie, ses livres que dans cette correspondance. Et l'auteur de préciser : « On m'a reproché il y a quelque temps de ne jamais y mettre les pieds mais c'est pourtant, pour moi, un des principes de la pataphysique, qui est de ne rien faire. J'y suis fidèle »... Comme il fut fidèle à Brassaï. L'artiste et sa femme purent compter sur lui. Et il aurait pu leur adresser les mots que Camus lui adressa. Ses actes et cette correspondance le prouve.

Jean-Paul Gavard-Perret

Brassaï & Roger Grenier, « Correspondance, 1950-1983, Gallimard, Paris, 2017
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Etablies en prévision de l’exposition rétrospective 1941-1973 intitulée "La liberté de peindre" qui aura lieu du 27 Mars au 26 Avril 2020  à Mers-les-bains, les notes qui suivent mêlent considérations historiques et confidences privées.

Elles vous familiariseront avec cet artiste dont la vivacité d’esprit, la culture étendue, la perpétuelle inquiétude, l’humour dévorant, la générosité de cœur, mais aussi les aspects les plus sombres de son tempérament, ont fortement impressionné ses amis et  proches.

  • « Pour des artistes tels que Michel Patrix, l'art est une aventure. C'est aussi une expérience vivante. Son activité est désintéressée. Elle se situe sciemment en marge des postulats de l'École de Paris. Elle traduit une volonté de choix qui s'écarte de la norme et une vocation qui échappe totalement à l'emprise de la mode. C'est une activité personnelle et individuelle qui côtoie l'anarchie. Elle n'est concevable que dans un pays libre qui se targue d'ignorer les contraintes esthétiques. Comme la plupart des peintres de sa génération, Michel Patrix subit (ou a subi) la puissante attraction du cubisme, mais il a adopté devant les découvertes de ses prédécesseurs une attitude nouvelle et indisciplinée. » - Waldemar George

Difficile en effet d’évoquer cette personnalité complexe, férue de philosophie, d’anthropologie, d’archéologie, de musique, d’histoire et de poésie.

Michel Patrix disait avoir été marqué par le fait de porter la version masculine du prénom de sa soeur ainée Micheline décédée en bas âge d’une méningite. Peut être est-ce dans le défi que sa naissance a représenté pour ses parents qu’il faut chercher les tendances héroïques de celui que ses collègues de la jeune peinture Parisienne des années 50 surnommait ‘l’increvable”?.  

Exposition Michel Patrix Mers Les Bains
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Oleg GOUCOFF par Lydia HARAMBOURG ©

Historienne de l’art
Correspondant de l’Académie des Beaux-Arts,
Institut de France

Comment passe t-on de la sculpture à la peinture ?

Il semble que pour Oleg Goudcoff, les deux activités aient été consubstantielles de son engagement d’homme et d’artiste sans autre transcendance que celle d’un dépassement de soi inlassablement reconduit. Inébranlable et incorruptible, il quête l’indévoilable mystère de la création. L’expressionisme douloureux renfermé dans toute matière organique ou minérale se heurte à l’immatérialisme, tel que kandinsky le rêvait. L’enjeu existentiel d’Oleg Goudcoff se départit de tout automatisme esthétisé et passe par le risque permanent d’échouer, pire de chuter sans jamais renoncer à conquérir l’impossible, tel Sisyphe.
Voilà que l’œuvre nous apparaît aujourd’hui dans sa vérité. Ce moment rare qui est donné aux historiens de l’art, aux amateurs, nous saisit par le prodige d’une découverte qui nous conduit au seuil d’une révélation intacte.

Rivé aux ressacs chaotiques de la matière, Oleg Goudcoff s’est emparé pareillement des grands espaces de la toile et du papier au beau grain chaud pour y coucher les apparences ravies à la Nature aussi puissamment que le font, le vent dans les branches, l’éclat de la pierre, la terre pétrie, les lumières éphémères.
Qu’attendait-il d’un geste qui se réinventait en permanence ? Figuratif ou non figuratif ? L’attente était ailleurs pour celui qui visait à restituer la forme de l’informe sans davantage chercher à donner un équivalent informe de l’informe. Très tôt une certitude l’habite, que le monde visible est un réservoir où choisir des éléments présupposés authentiques de la vie et du monde cosmique comme si de cette réalité, de celle de leur matière résultait nécessairement l’authenticité de l’esprit.

Formé à la discipline des techniques de sculpture, de la taille directe et du modelage, le respect du passé, ses acquis traditionnels auprès de ses maîtres Marcel Gimond aux Beaux-Arts de Paris et de Gustave Seitz à ceux de Berlin Est, le préparent au langage de la forme, de l’expression, du choix des matériaux et des effets visuels.
Précisément, c’est en questionnant le langage de la forme que Goudcoff met en place un processus de création sans se couper de ses instincts premiers et d’une intuition qui ne le quittera jamais. La sculpture naît à l’intérieur de lui-même et obéit à ses désirs intimes.
On peut facilement établir des éléments de comparaison avec l’arbre et sa métamorphose selon l’écoulement du temps, lent ou accéléré d’une cosmogonie soumise aux poussées originelles. D’autres points convergent avec les structures organiques, les phénomènes de développement et les forces de la nature, rendus visibles. La surface rugueuse de la sculpture subit les assauts de l’érosion naturelle. Ridée, nervurée, déchirée, grattée, elle se fractionne, ouvre des béances, vides mystérieux où s’absorbent nos rêves comme nos cauchemars. Notre introspection fervente l’est autant que l’énergie qui traverse et anime ces formes renouant avec les mythes primitifs, avec les labyrinthes d’où surgissent des humains larvés et tout un bestiaire venus des torrents de lave domptés. L’oxydation des patines renforce les blessures creusées, râpées, en devenant les marques d’une nouvelle identité corporelle. Rodin, Zadkine, Germaine Richier, Giacometti qui le précèdent répondent à l’appel. Les figures anthropomorphes témoignent des pérégrinations de l’âme, des flux vitaux, en leur donnant vie.

Oleg Goudcoff La vierge sage 1967 Fonds National d'art Contemporain

Oleg Goudcoff La vierge sage 1967 Fonds National d'art Contemporain

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Jean Paulhan écrivait à propos de l'informel : « Les anciens peintres commençaient par le sens, et lui trouvaient des signes. Mais les nouveaux commencent par des signes, auxquels il ne reste plus qu'à trouver un sens ». . Il était normal qu'il y eut, parmi les signes orphelins de la débandade du brouhaha et du rififi, de l'informel. Mais sans doute on-t-ils depuis réfléchi sur leur dynastie, puisque voici Oleg Goudcoff et devant ses œuvres l'on peut reprendre aux orties la vieille question que comme un froc on y avait jetée : « Qu'est ce que  cela signifie ? ».

De ce verbe signifier il faudrait parler. Qu'on n'attende pas en tous cas l'explication claire, habitable, clefs en mains. Il est dans la nature de cette oeuvre que son sens ne soit pas citable, explicitable : ses figures le dessinent et ne s'effacent, parfois devant lui, que comme la matière d'un mot dans un discours en résonnant lointainement à travers lui et en occupant longuement l'arrière pensée, l'arrière pays de l'esprit.

Nous ne pouvons employer pour en parler que des images, ces receleuses de sens multiples. La première qui s'impose à moi est celle de l'arbre.

ARBRE, cela rend compte d'un soulèvement puissant à partir de graines infimes, de l'insurrection de jachères visibles dans ce mouvement qui porte le plâtre vers les hauteurs. De la même manière l'arbre prend de la matière, l'éduque, la structure, l'élève et lui assure en haut ce déploiement victorieux de feuilles qui est celui de Cœur à corps, avec une lenteur paysanne il extrait, comme méditant un sens jamais clair bien qu'il apparaisse dans l'éclat de ces feuilles, ces oreilles consacrées à l'air. Et en même temps l'arbre reste splendidement matière obtuse dans son sarrau d'écorce.

Puissante est cette poussée immobile, capable de disjoindre le roc et qui reste attachée à la terre ( Earthbound a-t-on écrit dans le New York Herald Tribune) . Elle est sombre comme un mur et elle est autre chose encore.

Un jour l'on demandait à Oleg Goudcoff ce qu'est pour lui une forêt. La réponse fût instantanée : « Un mur transparent ».

Oleg Goudcoff sculpture A coeur ouvert

Oleg Goudcoff sculpture "A coeur ouvert"

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Erik Purienne

Erik Purienne, « Purienne »

par Jean-Paul Gavard-Perret

Avec le photographe sud-africain Erik Purienne chaque modèle reste la Sibylle énigmatique. Elle rappelle à l'innommable puisque c'est à partir de l'insensé de sa rencontre que le miracle optique se propage en emportant les nuits noires. Reste la tiédeur dans un mouvement de la marée. Erik Purienne bouscule la solitude, réveille - mais à peine -  le corps tout en caressant le désir. Chaque photographie donne corps à une attente en clôturant  chaque foi et provisoirement une forme, un espace : ils deviennent des interstices. Le corps  cherche sa gravité pour ne pas totalement se volatiliser. Ou se volatilise pour révéler une présence.   Une main parfois furète, détourne, gravite, descend presque jusqu'à nacre rose. Le photographe suggère des émergences, des gémissements, le vibrato des bouches, leurs prières. Mais tout demeure en suspens de ce qu'on nomme luxure.

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Patrick Reynolds1/  DEPUIS COMBIEN DE TEMPS PRATIQUEZ-VOUS LA PEINTURE ?

Adolescente, j'ai commencé par la poterie dans un petit atelier de la banlieue parisienne à Herblay dans le Val d'Oise.

J'ai  étudié le dessin dans un des ateliers du quartier des Batignolles dans le 17ème arrondissement et la sculpture avec Roberto ALVAREZ RIOS à La Ruche à Paris également. Sa rencontre fut déterminante pour moi. En travaillant avec Roberto, j'ai découvert sa démarche artistique et je suis tombée « amoureuse » de ses dégradés, de ses formes voluptueuses qui m'ont embarquée dans un voyage qui ne s'arrête pas.

2/  QU'EST-CE QU'UN ARTISTE ?

C'est comme une puce... quelqu'un qui saute devant, derrière, de bas en haut, de gauche à droite, qui cherche, qui tombe, qui s'agrippe, se relève, qui trouve... en principe ! Bref, un être humain comme un autre !

3/  QU'EST-CE QUE L'ART ?

C'est ce qui permet à l'homme de s'ouvrir à l'autre, dans sa totalité et dans un langage qui est le sien. L’art est un langage universel quelle que soit sa matérialisation dans une œuvre : l’art doit déclencher une émotion ou transmettre un message qui sera lu , décrypté, interprété selon le parcours culturel de celui qui regarde.

Gilda Richet devant un tableau de la série Eroticones

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LE MUSEE PRIVE

Tél: (33) 09 75 80 13 23
Port.: 06 08 06 46 45

 
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