Niki De Saint Phalle Galerie Guy Pieters

Exposition d'art

Niki de Saint Phalle - L'oiseau amoureux - Coutesy Galerie Guy Pieters

 

15 décembre au 28 janvier 2012
GALERIE GUY PIETERS

2, Avenue Matignon  75008 Paris – FRANCE
Tel. +33 (0)1 42 89 26 83  Fax. +33 (0)1 42 89 27 03
www.guypietersgallery.com  
paris[at]guypietersgallery.com
Tout l’univers vibrant et coloré de Niki de Saint Phalle  est présenté du  15 décembre 2011 au 28 janvier 2012, à la Galerie Guy Pieters à Paris. Rarement une telle collection d’œuvres de Niki de Saint Phalle de tous formats s’offre ainsi aux collectionneurs.
Niki de Saint Phalle (1930-2002) est une artiste franco-américaine, née en France  décédée aux Etats-Unis où sa famille est partie à la suite du krach boursier de 1929.

 

 

 Niki de Saint Phalle - Eléphant - Coutesy Galerie Guy Pieters

 Niki de Saint Phalle - Eléphant - Coutesy Galerie Guy Pieters

Après avoir travaillé d'abord comme mannequin pour les magazines Vogue, Life et Elle, elle débute sa carrière artistique en France. En 1961, date de sa première exposition, elle se rend célèbre en réalisant les Tirs : fixés sur une planche, des tubes emplis de couleurs sont recouverts de plâtre et sont percés à l'aide de tirs à la carabine. Cette nouvelle manière de peindre la projette sur la scène artistique internationale. Cette technique est de l'ordre de la performance artistique. L'œuvre est constituée de plusieurs éléments, tout d'abord le moment du tir, qui fait lieu de performance, mais aussi la peinture finale, cette planche éclaboussée de peinture comme saignée à vif. Les Tirs sont d'ailleurs la représentation d'une violence matérialisée. Etant très tourmentée par son passé, les Tirs sont un moyen d'extérioriser ces démons intérieurs, en tirant sur ces toiles, elle tire sur son père, sur la société, pour se libérer.

LES NOUVEAUX REALISTES

Elle intègre alors le cercle des nouveaux réalistes, jouant le rôle de médiatrice entre les avant-gardes française et américaine. Le groupe des Nouveaux Réalistes est fondé en 1960 par le peintre Yves Klein et le critique d'art Pierre Restany. Contemporain du Pop Art américain, dont il est souvent présenté comme la version française, le Nouveau Réalisme incarne l'une des nombreuses tendances de l'avant-garde dans les années 60. Il sera dissous en 1970.Ils prennent position pour un retour à la réalité, en opposition avec le lyrisme de la peinture abstraite de cette époque. Ces conceptions s'incarnent notamment dans un art de l'assemblage et de l'accumulation d'éléments empruntés à la réalité quotidienne : accumulations d'objets par Arman et Deschamps, affiches de cinéma lacérées par Jacques Villeglé...
 
Niki de Saint Phalle - Chameau - Coutesy Galerie Guy Pieters

 Niki de Saint Phalle - Chameau - Coutesy Galerie Guy Pieters

LES NANAS ET LES ANIMAUX

Mais, ce sont ses sculptures qui retiennent le plus l’attention du grand public, en particulier ses Nanas, femmes plantureuses et colorées en grillage, papier mâché et résine de polyester. Elle explore la représentation artistique du rôle de la femme et réalise des poupées grandeur nature. Ces femmes prennent progressivement consistance et deviennent les Nanas, soutenues par les mouvements féministes qui en ont fait leur symbole. Niki de Saint Phalle en multiplie les exemplaires grâce à une technique qu’elle affectionne, la résine de polyester. Dans la mouvance du Pop’art qu’elle soutient avec son ami Warhol, ses Nanas se colorent de teintes vives, les rondeurs s’accentuent et les modèles deviennent plus sophistiqués. De nombreux modèles font l’objet d’éditions très importantes. Les plus grandes sculptures de Niki de Saint Phalle sont désormais dans les musées.

LE JARDIN DES TAROTS

En découvrant Gaudi à Barcelone, Niki de Saint Phalle  rêve d’avoir un jour son parc de sculptures. Ce rêve devint réalité avec le Jardin des Tarots en Toscane. Pendant plus de vingt ans elle travaillera avec Jean Tinguely,  à la réalisation de ce jardin, son rêve et son grand œuvre, réinterprétation des cartes du Tarot. Certaines sculptures font la hauteur d’un immeuble de six étages. Univers magique et fantastique mêlant poésie et humour, esprit du jeu et angoisse, où les couleurs et les formes jaillissent du paysage au tournant de la route. Ces sculptures furent déclinées en différentes tailles, par la volonté de Niki de Saint Phalle, dans un souci de démocratisation de l’œuvre.
C’est tout l’univers vibrant et coloré de Niki de Saint Phalle qui est présenté du  15 décembre au 28 janvier 2012, rarement une telle collection d’œuvres de Niki de Saint Phalle de tous formats s’offre ainsi aux collectionneurs.

Biographie Niki de Saint Phalle

 1930 : Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle naît le 29 octobre à Neuilly-sur-Seine. Elle est le deuxième enfant de Jeanne Jacqueline Harper et d’André Marie Fal de Saint Phalle. Les activités professionnelles de la famille sont centrées sur la banque et suivent les fluctuations du marché mondial. En 1929, le krach de Wall Street ruine la famille. Les séjours des enfants Saint Phalle alternent entre la France et les Etats-Unis. En 1933, Marie-Agnès et son frère John reviennent chez leurs parents à Greenwich, Connecticut, tout en passant leurs vacances d’été au château de Filerval en France. En 1937, la famille s’installe dans un appartement à New York. Niki fait ses études successivement dans plusieurs écoles religieuses ou publiques.

1947 : Niki passe son baccalauréat à la Oldfield School dans le Maryland.

1948-49 : Elle travaille comme mannequin. Sa photo paraît dans Vogue, Harper’s Bazaar et en couverture de Life Magazine. En juin, elle s’enfuit avec Harry Mathews à peine plus âgé qu’elle.

1950 : Niki de Saint Phalle et Harry Mathews se marient en février et s’installent dans le Massachusetts. Mathews étudie la musique et Niki commence à peindre ses premières huiles et gouaches.

1951 : naissance de Laura à Boston en avril.

1952 : Niki, son mari et sa fille s’installent à Paris rue Jean Dolent. Niki se consacre au théâtre, Mathews à la musique. Ils passent l’été dans le sud de la France, en Espagne et en Italie.

1953 : Niki traverse une grave crise nerveuse et doit être hospitalisée à Nice. Sa thérapie essentielle est alors la peinture. Elle décide de s’y consacrer désormais.

1954 : Niki, Mathews et Laura rentrent à Paris où elle travaille beaucoup avec l’artiste américain Hugh Weiss qui sera son mentor durant 5 ans. En septembre, ils s’installent à Deyá, Majorque.

1955 : naissance de Philip en mars. Niki et Mathews visitent Madrid et Barcelone où elle est séduite par l’architecture de Gaudi. Retour à Paris ; ils s’installent rue Alfred Durand Claye. Elle fait la connaissance de Jean Tinguely et de sa femme Eva Aeppli. Elle visite le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives.

1956-1958 : ils vivent un temps à Lans-en-Vercors dans les Alpes françaises. Niki peint des tableaux à l’huile qu’elle expose pour la première fois dans un restaurant de Saint -Gallen (1956).

1959 : au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, elle découvre les œuvres d’artistes américains tels que Jasper Johns, Willem de Kooning, Robert Rauschenberg et Jackson Pollock.

1960 : elle se sépare d’Harry Mathews qui s’installe avec les deux enfants rue de Varenne, tandis que Niki reste rue Alfred Durand Claye. Elle poursuit son exploration des assemblages de plâtre et objets divers, et des tableaux-cibles. A la fin de l’année, elle s’installe avec Jean Tinguely impasse Ronsin, derrière l’hôpital des Enfants, où ils partagent le même atelier. Par son intermédiaire, elle fait connaissance de Pontus Hulten, conservateur du Moderna Museet de Stockholm.

1961 : en février, Niki participe l’exposition collective Comparaisons : Peinture, sculpture, au musée d’Art moderne de la Ville de Paris avec le Portrait of my lover, œuvre d’assemblage sur laquelle le public est convié à lancer des fléchettes. Le 12 février, elle organise la première des 12 actions-tirs qui auront lieu entre 1961 et 1963. Il s’agit pour les participants spectateurs de tirer à la carabine sur des reliefs de plâtre contenant des poches de peinture et liquides divers qui s’écoulent sur les parties médiane et inférieure du tableau. Plusieurs des Nouveaux Réalistes sont présents lors de cette première action-tir.
Le 20 juin, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle participent à un concert donné à l’ambassade américaine à Paris. Durant l’exécution de la musique de John Cage par David Tudor au piano, les artistes créent leurs propres œuvres sur la scène : Robert Rauschenberg peint une toile qu’il recouvre d’un drap avant de la faire évacuer, Johns présente une cible de fleurs, Niki fait tirer sur un assemblage, le Tir au siège, etc.
En juin, première exposition personnelle à la Galerie J à Paris, dirigée par Jeanine de Goldschmidt, épouse de Pierre Restany. Leo Castelli, Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Frank Stella et tous les Nouveau Réalistes sont présents au vernissage le 28 juin : Yves Klein, Arman, Martial Raysse, Raymond Hains, Daniel Spoerri, Christo, Mimmo Rotella, Jacques Villeglé, François Dufrêne, Jean Tinguely, César, Gérard Deschamps, Pierre Restany. L’ensemble des Nouveaux Réalistes sera à nouveau présent le soir du vernissage du Premier Festival du Nouveau Réalisme à Nice, à l’Abbaye de Roseland, pendant lequel se déroule une action-tir de Niki.
En octobre, Niki participe à l’exposition collective “ The art of Assemblage ” organisée au MoMA à New York.

1962 : Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely se rendent en Californie et visitent à Watts la Tower de Simon Rodia. Première action-tir aux Etats-Unis dans la maison de Virginia Dwan sur la plage de Malibu. Yves Klein meurt soudainement à son domicile parisien le 6 juin. Niki en août, participe à Dylaby (Dynamic Labyrinth) au Stedelijk Museum d’Amsterdam, en compagnie de Robert Rauschenberg, Martial Raysse, Jean Tinguely et Per Olof Ultvedt. Elle inaugure sa première exposition aux Etats-Unis à New York, à la Alexander Iolas Gallery.

1963 : Tir du monumental King Kong à Los Angeles, organisé par Virginia Dwan. Niki et Jean Tinguely élisent domicile dans une ancienne auberge à Soisy-sur-Ecole dans l’Essonne. Elle commence à explorer les thèmes de la féminité, de la maternité, des différents rôles de la femme.

1964 : A Hanovre, elle présente des mariées, des têtes en laine et des dragons.

1965 : Aux Hamptons, où elle passe l’été, elle crée ses premières Nanas, en laine, en fil, en tissu, sur armature métallique grillagée. Elle les présente dans une exposition personnelle à la galerie Alexandre Iolas à Paris en septembre.

1966 : En compagnie de Martial Raysse et de Jean Tinguely, elle dessine les décors et les costumes du ballet de Roland Petit Eloge de la folie pour le Théâtre des Champs-Elysées. En juin, Pontus Hulten invite Niki et Jean Tinguely à installer une sculpture habitable dans le hall d’entrée du Moderna Museet de Stockholm. Hon aura 28 de longueur, 9 m de largeur et 6 m de hauteur. Le public entrera dans cette Nana monumentale, et trouvera à l’intérieur un espace documentaire, une vidéothèque etc. Rencontre avec Rico Weber, jeune artiste suisse, qui sera leur collaborateur durant 10 ans.

1967 : Niki de Saint Phalle et Tinguely réalisent Le paradis fantastique, une commande du gouvernement français pour le pavillon français d’Expo’67 à Montréal. Ensuite l’ensemble des sculptures est présenté à la Albright-Knox Art Gallery à Buffalo, puis à Central Park à New York pendant un an, avant d’être installé à Stockholm, près du Moderna Museet, où il se trouve toujours aujourd’hui.
Première rétrospective Niki de Saint Phalle, en août au Stedelijk Museum d’Amsterdam : les Nanas au pouvoir , pour lequel elle crée la première Nana-maison en polyester, matériau qu’elle utilise depuis peu.

1968 : la première pièce de théâtre de Niki est présentée au Staatstheather de Cassel, ICH (all about ME) écrite en collaboration avec Rainer von Diez. Elle crée aussi ses premières Nanas gonflables diffusées à New York. Elle commence à souffrir de difficultés respiratoires dues à l’inhalation de vapeurs et de poussières de polyester.

1969 : voyage en Inde. Niki débute son premier projet d’architecture, trois maisons sises dans le Var, pour Rainer von Diez, Le rêve de l’oiseau, Big Clarice, la Sorcière. Ce lieu de villégiature se situe dans une pinède, hors des circuits touristiques.. Niki commence à travailler sur le projet lancé par Jean Tinguely à Milly-la-Forêt, le cyclope.

1970 : 10ème anniversaire du festival du Nouveau Réalisme à Milan : Niki tire sur un assemblage-autel.

1971 : Niki de Saint Phalle épouse Jean Tinguely à Soisy. Bloum la fille de Laura et Laurent Condominas naît.
A la fin de l’année, Niki commence au Rabinovitch Park à Jérusalem la construction du Golem, une architecture pour enfants qui sera terminée en 1972.

1972 : En juillet, Niki loue le château de Mons près de Grasse et entreprend le tournage de la première version du film Daddy, en coopération avec Peter Whitehead. Voyage en Grèce.

1975 : seconde version de Daddy avec Mia Martin, Clarice Rivers et Raimer von Diez, présentée au 11ème festival du film de New York en avril. A Knokke-le-Zoute, en Belgique, elle construit le Dragon, maison de jeux pour les enfants de Fabienne et Roger Nellens.

1974 : Niki installe à Hanovre trois Nanas géantes. Son état de santé l’oblige à séjourner à Saint Moritz pour une cure de repos. Elle y rencontre Marella Caracciolo, dont les frères mettront à sa disposition un terrain en Toscane afin d’y créer un jardin de sculptures.

1975 : elle écrit le scénario du film : Un rêve plus long que la nuit.

1977 : Niki dessine avec Constantin Mulgrave les décors du film The Travelling Companion d’après le conte de Hans Christian Andersen. Elle voyage au Mexique et au Nouveau-Mexique.

1978 : début des travaux du Jardin à Garavicchio en Toscane, terrain des frères Caracciolo. Le thème choisi est celui des cartes du Tarot.

1979 : en mars, première exposition au Japon à la Galerie Watari de Tokyo. La Galerie Gimpel & Weitzenhoffer de New York présente Monumental projects.

1980 : Niki met en chantier Le Magicien et l’Impératrice pour le Jardin des Tarots.
De juillet à septembre, le Centre Georges Pompidou lui consacre une grande rétrospective.
Yoko Masuda organise à Tokyo la première exposition à Space Nik,i des œuvres de l’artiste.
Elle présente sa première édition de meubles.

1981 : poursuite du travail en Toscane.

1982 : Niki crée un parfum pour une entreprise américaine, dont les profits iront au financement des installations du Jardin des Tarots. Jean Tinguely fait participer Niki à la commande qui lui a été faite d’une fontaine près du Centre Georges Pompidou. Les travaux se poursuivent au Jardin, où l’artiste hollandais Doc Winsen a succédé à Tinguely pour la réalisation métallique des sculptures. On coule enfin les ciments .
Niki subit une cris d’arthrite qui se prolongera pendant 4 ans.

1983 : Niki décide d’utiliser des céramiques outre les fragments de miroirs, pour les sculptures du Jardin. Ricardo Menon, son assistant découvre à Rome Venera Finocchiaro qui réalisera désormais la plupart des céramiques.

1985 : le Magicien, la Tour, l’Impératrice et la Papesse sont achevées. Jean Tinguely construit une machine pour la Tour de Babel.

1986 : en collaboration avec le professeur Silvio Barandun, elle écrit et illustre le livre AIDS : You can’t catch it holding hands, publié d’abord en anglais puis traduit en 5 langues. Niki réalise une série de vases en polyester en forme d’animaux.

1988 : l’Etat français passe commande à Niki et Jean Tinguely d’une fontaine pour la place de la mairie de Château-chinon. elle sera inaugurée en mars.

1989 : Deux expositions parallèles sous le tire Œuvres des années 80 de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely sont organisées à la JMG Galerie et à la Galerie de France.

1990 : en juin, Niki montre à la Galerie de France et à la JMG Galerie Tirs… et autres révoltes.

1991 : Niki réalise une maquette pour le Temple idéal, une église pour toutes les religions. En juin, la Gimpel Gallery de Londres montre Gods , une série de sculptures inspirées par la mythologie indienne, mésopotamienne et égyptienne. En août, Jean Tinguely meurt. Paul Sacher propose de créer un musée Tinguely à Bâle.

1992 : Pontus Hulten organise une rétrospective Niki de Saint Phalle au Kunst und Austellungshalle de Bonn, qui sera reprise sous une forme modifiée à la Mac Leelan Galleries de Glasglow puis au musée d’Art moderne de la Ville de Paris et enfin au musée d’Art et d’Histoire de Fribourg. Niki de Saint Phalle produit une série de reliefs cinétiques ou peintures mobiles Tableaux éclatés.
La fontaine de grande dimension Lebensretter sera installée à l’entrée de la ville de Duisbourg.
Niki de Saint Phalle produit la sculpture Le footballeur pour le musée olympique de Lausanne.

1994 : Niki s’installe en Californie, à San Diego, où elle commence une première série de sérigraphies portant le titre de “ Contes Californiens ”, publiées par Ebi Kornfeld.
Elle commence une coopération avec deux collaborateurs de Sam Francis, le lithographe et peintre George Page et le graveur et aquatintiste Samuel Jacob. Les années qui ont suivi, elle a produit 26 lithographies avec le premier, 13 lithographies avec le second, toutes éditées par Kornfeld. Elle oblige Lec Juretko à organiser un atelier qui s’occupe de la taille des miroirs, du verre et des pierres, qu’elle utilise de plus en plus pour ses sculptures, à la place de la peinture, et qui contribuent à l’expérimentation tactile de ses œuvres par le public.
Lech Juretko rassemble une équipe de 6 collaborateurs qui travaillent sur tous les projets monumentaux extérieurs de Niki.
En octobre, le musée Niki est inauguré à Nasu, au Japon, dédié à la vie et à l’œuvre de Niki.
Commence alors un travail commun avec Mario Botta pour une grande sculpture et projet d’architecture, L’arche de Noé, commandée par la Fondation de Jérusalem. Elle crée un timbre avec le message : Stop AIDS/Stop SIDA, pour les Postes Suisses. Niki obtient le prix Caran d’Ache.

1995 : Peter Schamoni termine le travail sur le film documentaire “ Qui est le monstre ? Vous ou moi ? ” sur la vie de Niki de Saint Phalle. L’AFAA organise une exposition itinérante dans divers grands musées d’Amérique centrale et du sud, parmi lesquels le Rudino Tamayo de Mexico, le musée d’Art contemporain de Caracas, le musée d’Art moderne de Bogota, la Pinacothèque d’Etat de Sao Paulo, et le musée national des Beaux -Arts de Buenos Aires.

1996 : Niki de Saint Phalle commence l’édification de Gila, une maison de jeu pour les enfants sous la forme d’un dragon de 3,63 m de haut de 9,09 m de long. Gila est recouvert de mosaïque de miroirs, de pierres, de céramiques et de verre, et est installée sur un terrain privé à San Diego. Pour la première fois, Niki a utilisé un logiciel informatique pour l’élaboration de Gila, qui a prit une importance particulière parmi les projets monumentaux. Il a été développé par Gary Kirk de la Fa. Sandworld Inc. Cette nouvelle façon de procéder est seulement une des nombreuses nouveautés technologiques que Niki de Saint Phalle a découvertes et utilisées en Californie.
Ouverture du musée Jean Tinguely de Bâle, dont l’architecte est Mario Botta. Niki de Saint Phalle a offert 55 grandes sculptures et plus de 100 œuvres graphiques de l’artiste comme base de la collection. Elle offre des œuvres de Jean Tinguely et d’elle-même pour constituer le fonds de l’espace Jean Tinguely-Niki de Saint Phalle de Fribourg.

1997 : les Chemins de fer suisses (CFF) chargent Niki de Saint Phalle de réaliser une sculpture de 10 m L’ange protecteur pour la gare de Zurich. Elle a été inaugurée en novembre. Mario Botta construit un portail avec des murs en ruine pour le Jardin des Tarots. Niki de Saint Phalle ébauche de nouvelles chaises en bois en forme de serpent avec mosaïque de marqueterie, produites par Dell Cover et Dave Carr.

1998 : Le jardin des Tarots ouvre officiellement le 15 mai .
Niki de Saint Phalle achève les dernières des 22 grandes sculptures animalières qui peupleront l’Arche de Noé de Jérusalem. Pour la plupart des sculptures c’est Marcello Zitelli qui est son assistant depuis 1980. Elle crée une série de sculptures portant le titre de Héros noirs, un hommage à différents personnages afro-américains tels que Miles Davis, Joséphine Baker ou Louis Armstrong. La série est dédiée à ses petits-enfants, qui sont de sang mêlé.
Elle écrit le premier volume de son autobiographie Traces .
Le Mingei International Muséum de San Diego montre la plus grande rétrospective américaine des œuvres de Niki de Saint Phalle, organisée par son amie Martha Longnecker.

1999-2000 : Sous le titre “ Niki de Saint Phalle – amour, protestation, fantaisie ” le Museum Ulmer organise une rétrospective montrée au Wilhelm Hack Museum à Ludwigshafen et à la Kunsthalle de Fremden. Dans l’espace Jean Tinguely, exposition Niki de Saint Phalle.
Elle commence un travail de collaboration avec la Tasende Gallery à San Diego et à Los Angeles.
Elle crée une tête de mort de 5m de haut, orné de mosaïques sur la superficie. L’intérieur est un espace de méditation entièrement revêtu de miroirs. Ce crâne appartient aujourd’hui à la donation Niki de Saint Phalle à Hanovre. Elle ébauche un grand monument de 125 mètres de longueur, entouré d’un mur ondulant, pour un parc en l’hommage de la “Reine Califa”, la reine californienne légendaire , à Escondido, dans le sud de la Californie. Niki de Saint Phalle sera chargée de la réalisation des grottes de la maison de maître à Hanovre. Elle travaille à ce nouveau projet avec Pierre-Marie Lejeune et Gary Kirk. Elle crée une nouvelle série de vases.
En octobre 2000, Niki de Saint Phalle reçoit le prix impérial, en même temps que le compositeur américain Stephen Sondheim, le peintre américain Ellsworth Kelly, le compositeur allemand Hans Werner Henze et l’architecte britannique Richard Rogers.
Le 17 novembre est signée la donation Niki de Saint Phalle au Sprengel Muséum de Hanovre.

2001: 11 octobre, signature de l'acte de donation de Niki de Saint Phalle à la Ville de Nice pour son Musée d'Art moderne et d'Art contemporain.

2002 : Retrospective au Mamac de Nice, du 17 mars au 27 octobre, 21 mai décés à San Diego.


 

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